Règlement de comptes à Conteville

Publié le 14 Décembre 2015

Règlement de comptes à Conteville

Il était une fois à Conteville, une solide jument blanche, Meneuse, à la crinière blonde, aux yeux bleus océan. Son père Menhir, un pur-sang, était le roi des animaux de ce petit pays imaginaire. Elle l’admirait, l’aimait mais le haïssait. La haine c’est de l’amour contrarié. Meneuse, portant bien son prénom, rêvait de devenir un jour non seulement la reine des bêtes mais également de tous les êtres vivants de Conteville, y compris des hommes.

Un matin de mai elle partit en campagne pour promette à tous ceux qu’elle rencontrait, particulièrement aux laissés pour compte en grande difficulté, de les aider quand elle serait la reine de Conteville.

Elle partit vers le Nord du royaume, là où il y a le plus grand nombre de déshérités, les riches préférant le sud. A la lisière d’une forêt, elle vit un jeune garçon au pied d’un d’haricot géant qu’il commençait à escalader

  • Je suis meneuse, comment t’appelles-tu mon petit ?
  • Jack.
  • Que fais-tu seul à la tombée de la nuit à ton âge dans cet endroit désert ?
  • J’escalade ce haricot magique. Tout en haut, il y a une chaumière où vivent un ogre et son épouse. Ils possèdent une poule qui pond des œufs en or. Je vais en chercher pour les ramener à ma maman qui est seule au chômage et n’a plus d’argent.
  • Balivernes, conte de fée mon petit Jack. Ne reste pas seul dehors, on est en insécurité dans ce royaume. Je vais te raccompagner chez toi. Je parlerai à ta maman et je vais l’aider.

Jack accepta et suivit meneuse jusqu’à l’intérieur de la modeste demeure qui était juste à côté du haricot géant :

  • Bonjour Madame. Je suis meneuse, la fille du roi des animaux, et je serai bientôt la reine de tous les êtres vivant ici. Votre petit Jack m’a dit que vous n’aviez plus de travail. Quand je serai Reine. Il n’y aura plus de chômage, je vous embaucherai à mon service. En attendant voici un peu d’argent pour que vous puissiez manger avec Jack mais promettez moi de bien veiller sur votre adorable petit garçon qui croit trop aux contes de fée. Il ne doit plus sortir seul à son âge.

La maman de jack prit le billet que lui tendit meneuse

  • Je ne pourrais jamais vous les rembourser. Que puis-je faire Meneuse pour vous remercier ?
  • Vous n’avez aucun compte à me rendre. Tout simplement m’aider à devenir la reine de ce royaume en me choisissant le moment venu et, si vous acceptez, je ne vous oublierais pas ensuite.
  • Je le ferai volontiers. Merci encore et Bonne chance.

Meneuse continua sa route requinquée par ce premier succès. Elle entra, pimpante, d’une allure décidée, dans le grand Parc. Sur le plan d’eau au loin de majestueux cygnes blancs dansaient sur la surface argentée de l’eau avec beaucoup de grâce. Un petit canard, certainement orphelin, voguait sur le bord de l’étang. Elle s’approcha de lui

  • Je m’appelle meneuse. Je suis la fille du roi des animaux de ce pays. Pourquoi as-tu l’air si triste Saturnin ?
  • Parce que mes amis les cygnes ne veulent plus jouer avec moi.
  • Écoute, si tu m’aides à devenir reine, j’aurais le pouvoir de te transformer en cygne, je souhaite un royaume tout blanc comme celui de la Reine des Neige.
  • Oh non merci Meneuse. Une fée m’a déjà transformé en cygne. J’étais très heureux au début, j’étais aussi beau et élégant qu’eux mais je n’étais plus moi-même et je déprimais. Je ne veux plus être de nouveau un cygne. Je resterai un vilain petit canard et tant pis si les cygnes me dédaignent maintenant. Les fées et les reines, en souhaitant un univers parfait où tout le monde soit plus heureux et plus riches créent ainsi des espoirs qui seront forcément déçus. Elles ne se rendent pas compte, qu’elles rendent encore plus malheureux ceux dont elles prétendaient faire le bonheur. Tu as l’ai très sympa meneuse mais je me méfie maintenant, je ne t’aiderai pas. Au revoir.
  • Bonne journée Saturnin mais quand je serai reine ne viens jamais me demander de t’aider et réjouis-toi de t’en sortir à bon compte, je n’aime pas du tout qu’un manant me donne des leçons.

Saturnin ne répondit pas mais s’envola loin de cette prêcheuse bêcheuse qui ne lui plaisait pas et lui faisait peur.

Meneuse, dépitée par ce premier échec, poursuivit néanmoins son chemin encore plus motivée à se trouver de nouveaux alliés. Devant la porte d’une caverne elle aperçut un pauvre bucheron semblant apeuré tenant à la main une lampe.

  • Bonjour je suis meneuse la fille du roi des animaux et future reine de tous les êtres vivants de ce royaume, qui est tu ?
  • Je suis Ali-Baba.
  • Que t’arrives-t-il ? tu as l’air si effrayé.
  • Je suis poursuivi par une bande de 40 voleurs qui veulent me régler mon compte.
  • Normal on n’est plus en sécurité ici. Si tu me promets de m’aider à devenir khalife de ce royaume, je te prendrais sur mon dos, je galoperais à toute vitesse et te cacherais dans un endroit sûr. Quand je serai reine, je ferais tuer par ma police ces 40 bandits et tous les autres qui pullulent dans le royaume.
  • C’est très gentil Meneuse, attends que je ferme la porte de cette caverne pour que ces brigands ne puissent voler l’or qui s’y trouve.
  • Je t’attends bien sûr Ali-Baba.
  • Iqfil yā simsim.

Et la porte de la grotte se ferma par miracle sous le regard stupéfait de Meneuse

  • Ali-baba qu’as-tu dit dans cette langue que je ne comprends pas?
  • C’est de l’arabe, cela signifie « Sésame ferme toi ».
  • Est tu donc arabe ?
  • Mes parents viennent d’Iran immigrés à Conteville
  • Alors je ne peux rien pour toi Ali baba, retourne dans ton pays. Si tu veux, je vais te ramener de l’autre côté de la frontière de Conteville, tu y seras en sécurité.
  • J’aime Conteville où je suis né et je veux y rester. Je ne monterai pas sur toi et je ne t’aiderai pas. Comment peux-tu prétendre vouloir être la reine de tous les êtres vivants et ne pas accepter que certains soient différents ? Tu es une mauvaise fée.

Meneuse, face à cet odieux affront, rua de colère puis leva la patte pour en donner un violent coup à Ali-Baba mais ce dernier qui n’avait pas demandé son compte, avait disparu par enchantement grâce à la lampe merveilleuse que son ami Aladin lui avait confiée. Meneuse se promit de retrouver plus tard ce métèque insolent et de le faire expulser de son Royaume.

Contrariée, elle bouillonnait au plus profond d’elle-même mais elle n’allait pas se laisser abattre par ce second échec. Il fallait continuer à aller au-devant des habitants en souriant pour les séduire. Sur son chemin, elle croisa une petite fille habillée d’un long manteau rouge avec une capuche qui lui cachait un peu son visage. Elle portait un panier qui était bien lourd.

  • Bonjour, je m’appelle Meneuse, tu es la mère Noël lui dit-elle ?
  • Non je ne suis pas la mère Noël mais le petit chaperon rouge qui va porter une galette et un pot de beurre à sa mamie malade.
  • Ce panier semble bien lourd, monte sur moi je vais te mener jusqu’à chez ta grand-mère. C’est dangereux pour une petite fille de se promener seule dans la campagne, il y a des vilains messieurs qui rôdent et veulent faire du mal aux enfants qu’ils croisent
  • Ma maman m’a dit que je ne devais pas parler à des étrangers, je vais continuer seule.
  • Ta maman a tout à fait raison petit chaperon rouge mais je ne suis pas une étrangère, ta mère me connait forcément, je suis la fille du roi des animaux de Conteville.
  • Alors si ma maman vous connait, j’accepte.

Le petit chaperon rouge monta sur Meneuse et elles partirent toutes les deux. Devant une modeste maison, Meneuse s’arrêta, le petit chaperon rouge descendit. Meneuse lui demanda si elle pouvait rentrer avec elle pour parler avec sa grand-mère qu’elle pouvait aider à se soigner. La petite fille accepta et frappa à la porte

  • Qui est là ? dit la grand-mère.
  • Mamie C’est ta petite fille le petit chaperon rouge. Je suis accompagnée par Meneuse qui m’a accompagné jusqu’ici et qui voudrait te parler, elle peut t’aider à te soigner.
  • Tire la chevillette, et la bobinette cherra ma petite chérie.

Le petit chaperon rouge tira la chevillette, la porte s’ouvrit, elle entra suivie de Meneuse. Elle déposa la galette sur la table, mit le beurre au réfrigérateur puis alla embrasser sa grand-mère alitée.

Meneuse s’approcha de la vieille dame

  • Bonjour Madame, je suis Meneuse la fille du roi des animaux de Conteville qui est un vieil homme comme vous. bientôt je lui succèderai et serai la reine de tous les êtres vivants de Conteville. Votre petite fille m’a dit que vous étiez malade et que vous n’aviez pas assez d’argent pour payer le médecin.
  • Ma petite fille est bien bavarde. Oui je suis malade mais de vieillesse, de solitude et pour cela personne n’y peut rien.

Meneuse tendit un billet à la vieille dame

  • Acceptez au moins ce billet. Il vous permettra d’appeler un médecin qui pourra soulager au moins vos douleurs et quand je serai élue j’augmenterai les retraites, instituerai une médecine gratuite et, pour vous Madame, je délèguerai les meilleurs médecins de ce pays. Ils trouveront c’est certain un remède à votre maladie de vieillesse.

La grand-mère, comme emportée par une grande colère, se releva soudain vivement, ôta ses habits, ses lunettes. Meneuse stupéfaite s’aperçut trop tard que c’était un loup. Il s’adressa à elle :

  • Et oui Meneuse toi qui préconise à tous ceux que tu rencontres de se méfier des autres, tu as été bien imprudente et tout ce que tu promets, tu ne le feras pas. Même dans la ville des contes à dormir debout ! Sous tout être, même celui qui parait le plus démuni et inoffensif, il y a un loup qui dort et ne demande qu’à être réveillé. Maintenant je vais m’offrir un royal repas.

Il se jeta sur meneuse qui, tétanisée par la peur, ne put réagir. Il la griffa, la mordit et la dévora sous les yeux effarés du petit chaperon rouge. Son repas terminé, il se tourna vers le petit chaperon rouge qui terrorisée était en pleurs :

  • Ne pleure pas petite fille, je ne te ferais aucun mal et tu vas retrouver ta mamie, je l’ai enfermée dans le placard. La rumeur circulait chez les animaux que Meneuse était en campagne auprès des humains démunis pour leur raconter des mensonges. Alors, qu’affamé, je m’apprêtais à dévorer ta grand-mère, je l’ai vu par la fenêtre approcher. Non seulement j’allais m’offrir un repas exceptionnel et en plus faire une bonne action en débarrassant à jamais les habitants de Conteville de cette vilaine sorcière. En promettant à ta mamie de lui laisser ainsi qu’à toi la vie sauve, Je l’ai forcé à me remettre sa chemise de nuit, son chapeau en dentelle que j’ai revêtus pour ne pas être reconnu. Je l’ai ensuite enfermée dans le placard. Puis j’ai attendu sagement Meneuse.

Sur ce le loup ouvrit la porte du placard, délivra la vieille dame. Le petit chaperon rouge se précipita dans les bras de sa mamie qui l’étreignit et la couvrit de baisers. Le loup avant de sortir les salua

  • Au-revoir, Je vous laisse. je vais maintenant aller annoncer la nouvelle de la mort de sa fille au roi. Elle lui faisait de l’ombre, nul doute qu’il se réjouira, me fera rentrer dans sa bergerie, me couvrira d’honneurs et fera de moi son héritier pour avoir réglé son compte à sa fille qu’il haït parce qu’elle cherche à le détrôner. Quand j’aurai acquis sa confiance, je le dévorerai aussi et Conteville, débarrassé à jamais de ses démons et de la haine, redeviendra un petit pays tranquille. Les vrais loups ne sont pas ceux qu’on croit.

Martine pour le défi 156 des croqueurs de mots animé par Lilou Soleil

 

N.B. Lilou tu souhaitais un joli conte pour Noël et j'ai écrit plutôt une fable politique parfois un peu amère. Trop ancrée dans la réalité je n'aime plus les contes mais, pour me faire pardonner, j'ai fait mention à de nombreux contes qui m'ont émerveillée quand j'étais enfant. Toute ressemble avec des personnes existantes ne serait que pure coïncidence bien sûr....

Rédigé par Martine.

Publié dans #FABLES ET CONTES

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É
Il s'en passe des choses à Conteville.Bravo pour la chute bien trouvée. Bisous
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É
Il s'en passe des choses à Conteville.Bravo pour la chute bien trouvée. Bisous
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M
Eh bé, quel retournement de situation, en effet un conte n'est pas forcément joyeux!
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J
j'ai enfin pris le temps de lire ton conte, un vrai conte avec ses ingrédients, ses recyclages judicieux et pertinents et sa philosophie. Fable aussi et La Fontaine aimerait aussi il me semble. et enfin de noël car il me semble avoir deviner dans son dénouement que tu crois encore au père noël (sourires ...)<br /> en un mot, j'ai beaucoup aimé.
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F
une belle histoire
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L
Mais Martine tu n'as rien à te faire pardonner. fable , conte, histoire tout est bien. Ta participation est magnifique et très très bien menée ( Sans jeu de mots). J'apprécie lla recherche, la finesse de ton histoire et tes rappels aux contes classiques qui loin d'être mièvre à l'origine étaient destinés aux adultes. <br /> J'ai vraiment adoré<br /> Merci de ta participation <br /> avec le sourire
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L
Coucou Martine<br /> Non seulement ton conte est particulièrement haletant, mais il est également très travaillé ! <br /> Je me suis amusée d'aller voir la signification du mot "Menhir" et la réponse est amusante : "Monument mégalithique de PIERRE BRUTE, ou LEGEREMENT DEGROSSIE".... "fichée verticalement dans le sol"... "CAVEAU FUNERAIRES dans lesquels les néolithiques DEPOSAIENT LEURS MORTS".... :)<br /> hihihi ! hi-han ! <br /> Ce qui donne une bonne idée de ton Roi : Antiquité mal dégrossie, solide comme un roc, au cœur de pierre, qui sent la poussière et la mort, et qui accumule les cadavres sous son règne... Ouch ! <br /> Ce qui donne déjà une petite idée sur l'hérédité de Meneuse ! <br /> Moi aussi, je me méfierais !!! <br /> Oh que j'ai bien ri.... jaune ! oui, car ce loup.... à l'appétit féroce, rusé comme un renard ?!!! Ouch, ouch... A qui se fier ???? snif !<br /> Surtout que nous sommes tous de grands naïfs, parfois ! Mais gare aux naïfs déçus : ils se révèlent souvent des loups féroces.... ensuite, voir des coupeurs de têtes ! Enfin, si l'état de la planète leur en laisse le temps !<br /> Un grand bravo, Martine ! <br /> Bisous
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D
C'est génial Martine c'est le monde à l'envers ;)<br /> http://scontent-ams2-1.xx.fbcdn.net/hphotos-xfp1/v/t1.0-9/12316274_10153686891004526_2696305722698620304_n.jpg?oh=0938ba1fc47a8f8746e901edd6278e8e&oe=56E5C44B<br /> Bisous et merci pour ta lettre au Père Noël que je lui ai transmise ;)<br /> Domi.
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M
Merci pour cette charmante illustration
M
Conte bien mené qui traduit une bonne analyse de l'actualité... <br /> Bonne soirée Martine.
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J
Excellent je me suis régalée à lire ton conte de bout en bout . Une histoire bourrée de références aux contes et qui renvoie à l'actualité , c'est vraiment génial j'ai adoré. Tout y est parfaitement soigné, les noms que tu donnes , les dialogues , les rencontres , une belle leçon de morale pour finir .<br /> Bonne soirée <br /> Bisous
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G
Voila une histoire qui m'a fait passer un agréable moment de lecture ... Bravo pour cette superbe tête de jument ! Cordiales amitiés & à +
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M
là franchement c'est un texte à double tranchant personnellement j'ai adoré bises
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Q
Ton conte est une parabole, à interpréter grâce à notre réalité.<br /> J'ai adoré te lire.<br /> Tu as su dire tout ce qu'il fallait, sans qu'à aucun moment j'aie envie de changer de page.<br /> Merci pour tout, Martine.<br /> Méfions-nous de ceux qui voudraient nous acheter, quelle qu'en soit la forme.<br /> Bisous et douce soirée.
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C
Bien joli conte que voilà, j'aime tes mentions aux histoires de notre enfance, mais aussi la morale à tirer de cette histoire. Bonne journée
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C
Oh ! Mais c'est super, Martine ! J'ai lu avec un grand intérêt d'un bout à l'autre ! Cette mention à de nombreux contes, en fait un vari conte ! Bravo ! Bonne et belle poursuite de ce lundi ! Bisous♥
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D
jusqu'à la dernière, je suis restée, suspendue, accrochée à ton histoire .... oui, oui, moi qui ai adoré les contes dans mon enfance et les histoires et légendes, et les princes charmants ... (oui j'en ai épousé un, et je ne l'aime que davantage lorsque j'ai su qu'il n'était pas si charmant ..) <br /> et ton histoire n'est pas amère, elle est aussi pleine d'enseignements, très intéressants ,,, j'ai l'impression que comme moi, tu es tombée dans ce défi ... fortement et pleinement. <br /> Et puis je souris, coïncidences : le roi Menhir qui fait songer à la période pré historique et un loup bien important comme dans mon histoire ...<br /> Et l'image du loup ... j'ai adoré avoir peur ... et encore maintenant, avec ma petite chienne noire, qui a l'air d'un petit loup, je m'amusais à lui raconter ... et bien sûr à Anaïa ... et ce type de grand méchant loup me fait juste peur pour de rire...<br /> Bises et merci
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V
haletant jusqu'à la fin<br /> merci<br /> belle journée bisous
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J
Bonjour Martine, on est tout proche de Jean De La Fontaine, là !! Un conte animalier et politique ou la meneuse n'est pas celle que l'on croit et ou Jack se révèle plein de surprises !!
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M
Je suis comme Saturnin je me contente de ce que j'ai et puis chez moi les juments ne sont pas aussi compliquées et calculatrices !!!<br /> Ah le monde c'est vrai ne tourne pas comme on le voudrait et je ne vois pas comment changer les choses, être un juste si c'est possible, juste à sa place, mais il en faudrait bien avantage que de la bonne volonté !<br /> Bonne journée Martine
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L
Magnifique, Martine ! Mais ton loup fait très peur aussi même s'il a vaincu la meneuse blonde qui voulait acheter tout le monde pour prendre la place de son père ... Un grand parfum d'amertume règne sur tout le conte, mais j'aime cette amertume que je partage en vrai ! Alors, il n'est pas dans ton conte, mais dans mon commentaire, je fais venir le colibri de Pierre Rabhi, dont tout le monde se moque parce qu'il veut éteindre un incendie en apportant de l'eau goutte après goutte, et qui dit "au moins, je fais ma part !" Et je me rappelle que la mer est faite de milliards de petites gouttes ... Merci beaucoup et bravo, gros bisous !
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M
J'aime trop ton commentaire. Merci
L
trop bien ! quelle imagination en cette période électorale !!<br /> des contes revisités à la sauce politicarde !!<br /> bonne journée- bises !!
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A
Chacun peut y trouver son compte ainsi que son conte, bien joué !!!
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K
Si seulement les contes pouvaient être vrais ... eux au moins ils ont une morale ! <br /> Méfions-nous de tout ce qui est trop "beau", de tout ce qui "lave plus blanc que blanc" ... méfions-nous aussi de "l'eau qui dort" (même très vieille et croupie dans son trou, elle ne demande qu'à revenir pour déverser son trop plein de haine). Et méfions-nous aussi des loups ... ils portent la rage dans leur ventre ! <br /> Merci pour ce conte qui tombe à pic, un conte qu'il ne faudrait pas perdre de vue ... lorsque le loup est affamé il ne fait pas toujours la fine gueule et mange tout ce qui lui tombe entre les dents !<br /> Bonne journée Martine.
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J
Bonjour Martine, des contes en un chapeau ! Les vrais loups ah comme tu dis... merci, bises de JB
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M
sans être aussi expéditif ...où donc est notre loup ?????<br /> merci Martine pour ce conte des temps modernes <br /> bises
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M
Joli conclusion pour ce conte.
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