Brève de comptoir : Quand Hugo rencontre Roumanoff
Publié le 18 Juillet 2016
- Mais c’est ce cher Victor, ça fait une paye… Je te paye un coup
- "Veni, Vidi…"
- Qu’est-ce que tu racontes Totor,
- Je suis venu, j’ai vu et assez vu demain à l’aube je partirai Madame
- Qu’est-ce que je t’ai fait …
- « Fier jadis, dominant les lointains horizons,
Aujourd'hui n'ayant plus que de hideux tronçons,
Épars, couchés, perdus dans l'obscure vallée ;
C'est l'épopée humaine, âpre, immense — écroulée ».
- Qu’est ce tu racontes Totor, c’est puissant, on dirait du Fabrice Luchini
- La légende des siècles, les siècles passent et tout se dégrade : des femmes dans les cafés qui boivent du vin rouge.. Mais qui est ce Fabrice ?
- Un acteur … bobo comme on dit aujourd’hui
- Bobo, il est hypocondriaque ?
- Qu’est ce tu as dit « hypocon… » Il n’est pas con même pas hypo, c’est un intello comme toi, juste un petit peu déjanté. Quand il commence à parler un vrai moulin à paroles mais moi dès la première phrase je ne capte pas alors je réfléchis à ce qu’il a voulu dire mais lui continue sans s’arrêter. On ne nous dit pas tout mais lui est le seul à tout dire mais on ne comprend rien.
- Vous pouvez me citer un exemple ou vous n’avez pas compris
- Oh que oui… souvent il te cite, il a répété par exemple une de tes phrases : "La forme, c'est le fond qui revient à la surface." Et pour nous épater il ajoute…. Puissant Hugo, « Cela va mille fois plus vite et ça prouve un esprit assez humble qui a, en plus, un sens aigu de la hiérarchie ».
- C’est bien vu : Je suis modeste et conformiste . Quant à la forme et le fond je vais t’expliquer ce que j’ai écrit… la forme en dit long sur…
- Arrêtes totor…. Les formes je les ai en surface quant au fond je vais bientôt l’atteindre sans qu’il remonte, il tombera encore plus bas et moi avec lui…
- Tu m’appelles Totor cela me touche, Juliette me surnommait Toto.
- Pourquoi ? Tu n’es pas un zéro même si tu as une tête toto et quelle tête… Chapeau Totor