La sinistrose aigue
Publié le 16 Janvier 2017
J'ai eu beaucoup de remords pour le dernier croqueur de mots de lundi dernier animé par Fanfan de vous avoir proposé une rediffusion. La fatigue s'étant estompée, j'ai retrouvé mon courage pour écrire et je vous propose une parodie de la chanson de Michel SARDOU la maladie d'amour
LA SINISTROSE AIGÜE
Elle court, elle court
La sinistrose aigüe
Dans le cœur des français
De seize à quatre-vingt-dix balais
Elle pleure, elle pleure
La tempête violente
Qui atteint sans remords
Jeunes, vieux de bâbord à tribord
Elle masque la chance de vivre en belle France
Pays d’égalité, culture et liberté
Elle fait oublier nos privilèges sociaux
D’enfants gâtés nous devenons enfants blasés
Elle court, elle court
La sinistrose aigüe
Dans le cœur des français
De seize à quatre-vingt-dix balais
Elle pleure, elle pleure
La tempête violente
Qui atteint sans remords
Jeunes, vieux de bâbord à tribord
Elle fait contester tous nos présidents
Systématiquement avant qu’ils n’aient agi
Elle met en danger l’avenir de nos enfants
Et compromet notre fragile démocratie
Elle court, elle court
La sinistrose aigüe
Dans le cœur des français
De seize à quatre-vingt-dix balais
Elle pleure, elle pleure
La tempête violente
Qui atteint sans remords
Jeunes, vieux de bâbord à tribord
Elle limite le monde au niveau de la France
Elle concentre chacun sur ses difficultés
Elle tue notre assurance, elle bannit l’espérance
Et l’individualisme est ainsi exulté
Elle court, elle court
La sinistrose aigüe
Dans le cœur des français
De seize à quatre-vingt-dix balais
Elle pleure, elle pleure
La tempête violente
Qui atteint sans remords
Jeunes, vieux de bâbord à tribord
Elle twiste, elle twiste
La vague populiste
Dans le cœur des enfants
De sept à soixante-dix-sept ans
Elle gronde, elle gronde
l’énorme vague immonde
Qui entraine dans son sein
Les cheveux blonds, les cheveux bruns
Martine / Janvier 2017