La complainte du chômeur âgé
Publié le 3 Février 2017
En Soixante-huit sous les pavés
La plage j’ai enfin trouvée
De nombreuses années ont passé
Qui ont mon ardeur effacée
Amour, travail et certitudes
Le confort d’aveugles habitudes
Les moments bonheur m’ont quitté
Sur le sable je suis planté
Pas le sable de la plage
Celui non choisi du chômage
Je cherche à quitter le sable
Mais cela semble infaisable
Trop vieux, je n'ai plus le profil
Trop vieux, je suis un indocile
J'aborde la vie de pleine face
Que voulez-vous donc que j'y fasse
Je veux encore travailler
Mais à quoi bon espérer
Quand je serai vraiment enlisé
Sans espoir d’être recasé
Sans envie de vivre garder
Enfin prêt à me suicider
M’insurger avant de crever
Au fond du sable : les pavés
Martine / Mars 2017 pour l 'ATELIER 25 DE GHISLAINE Les mots en gras dans le texte étaient ceux imposés.
C'est un poème très triste j'en conviens mais je suis très sensibilisée au problème du chômage des salariés âgés. Si vous souhaitez comprendre pourquoi, lire un texte écrit en 2011 pour exprimer ma douleur concernant un évènement tragique qui m'a énormément marquée dans ma vie professionnelle de consultante emploi et qui je crois bien est à l'origine de ma prise de retraite anticipée.
Les grandes douleurs sont muettes - Quai des rimes
M.... avait 50 ans. Il venait d'être victime d'un plan social d'une grande entreprise. Je le conseillais dans sa reconversion professionnelle. Il avait un beau projet M...., pouvoir sillonner la ...
http://quaidesrimes.over-blog.com/article-les-grandes-douleurs-sont-muettes-75294438.html
C'est promis lundi pour le défi des croqueurs de mots je vous fais un article beaucoup plus gai.
En attendant Bon week-end. Comme beaucoup d'autres vous l'ont certainement remarqué, je blogue rarement le samedi et le dimanche et ne passe pas commenter vos articles. C'est repos.