Aimé détesté / Mai 2017
Publié le 27 Mai 2017
Quel mois de Mai. Je m’en souviendrai longtemps.
Je me suis engagée sur le terrain pour la campagne d’Emmanuel MACRON. J’ai particulièrement aimé aller avec mon amie Assia à la rencontre des habitants sur le marché de Cergy, échanger avec eux. Cela m'a permis de revoir des amis et connaissances dont je suis éloignée en Vendée
J’ai été étonnée de voir à quel point les gens que je ne connaissais pas me confiaient leurs difficultés, leur craintes. Je crois en avoir convaincu quelques-uns qui étaient encore hésitants entre les deux tours. Il y a aussi un jeune qui m’a pris le tract et tout en me regardant avec provocation dans les yeux a déchiré le tract et cela m’aurait plutôt amusée mais ce que j’ai vraiment détesté et qui m’a mis en colère c’est qu’il a jeté les morceaux par terre dans la rue. Je ne supporte pas les incivilités
Quel bonheur le 6 mai au soir à 20 heures, après un suspense intenable (je refusais d'y croire), apprendre l’élection d’Emmanuel MACRON. Ceci représente pour moi la réalisation d’un rêve d’une France sans droite, sans gauche où l’on s’entend pour réfléchir et décider ensemble au-delà des clivages ce qui est meilleur pour le développement économique du pays et l’amélioration des conditions de vie des habitants. J’ai beaucoup aimé voir à la suite de cette élection comme on se déchirait à droite, comme à gauche et j’avoue que c’est pour moi très jouissif. Ces clivages avec les alternances de pouvoir ont tant nui à notre pays.
Nous sommes rentrés le 6 mai en Vendée après avoir voté. J’ai repris avec bonheur mon sport en piscine de manière intensive. Je me suis baignée dans l’océan sur notre plage préférée à Olonne sur Mer. Cela faisait longtemps que je n’avais pas nagé dans l’océan puisque l’été dernier j’en avais été privée à cause de mon intervention chirurgicale et le traitement qui a suivi. Imaginez le plaisir de ce premier bain même s’il n’a pas duré longtemps car il ne faisait pas très chaud. Ce que je déteste c'est de devoir maintenant porter, pendant mes baignades et mes lectures sur notre plage naturiste, un tee-shirt anti UV qui monte jusqu'au cou ne devant pas pendant 2 ans exposer au soleil mon torse qui a été irradié par la radiothérapie.
Quel plaisir de reprendre la lecture. Néanmoins, je n’ai pas eu de chance pour le premier livre que j'ai lu. Je ne dirai pas que j’ai détesté sinon je ne l’aurais pas lu jusqu’au bout mais je n’ai pas vraiment aimé un été à Paris le dernier roman de Guillaume Musso. Je suis très souvent déçue par les thrillers de Musso aux énigmes compliquées et peu réalistes. Alors pourquoi donc, en voyant la pile de livres en tête de gondole au supermarché, je n'ai pas pu m'empêcher de lire le résumé et la première page et ensuite d'en déposer un exemplaire dans mon caddie ?
J’aime le mois de mai car c’est à cette époque que je préfère notre jardin vendéen. J’aime les arums si élégants dont le blanc éclatant tranche sur les roses foisonnantes Pierre de Ronsard, les iris d’eau, les fleurs de jasmin si odorantes. Avec la chaleur et la pluie qui est tombée, les mauvaises herbes poussent vite et il m’a fallu désherber en pulvérisant du vinaigre blanc dont je déteste l’odeur.
Nous avons assisté à la fête remise des trophées des skippers du Vendée Globe. J’ai beaucoup aimé le défilé de chars avec les musiciens et danseurs et surtout le magnifique feu d’artifice sur la baie des Sables d’Olonne. Il y avait très longtemps que je n’en avais pas vu d’aussi beau.
Notre fille et sa petite famille sont venues pour le week-end de l’ascension. Quel plaisir d’aller à la plage et de jouer avec mes petites filles.
En mai j’ai vraiment fait ce qu’il me plait ou presque.... Je n'arrive pas à trouver de choses que j'ai vraiment détestées mais c'est toujours ainsi je prends beaucoup de recul sur ce qui se passe dans ce monde que je ne pourrais pas changer seule. Cela m'empêcherait d'être heureuse : résilience quand tu nous tiens
et maintenant vive le mois de juin. J’espère qu’il ne me laissera pas sur ma faim.