aimé détesté Août 2017
Publié le 26 Août 2017
Pendant trois semaines au mois d'août nous avons eu nos petites filles avec nous dont une semaine avec ma fille et leur papa : que du bonheur pour moi et mon époux en ce beau mois d'été
Bonheur de me baigner avec ma petite Agathe 4 ans qui aime beaucoup l'eau et les vagues, de faire des châteaux de sable et de le lui lire des livres sur la plage
Bonheur d'accompagner mes petites filles aux différentes activités : La plus grande Pauline (11 ans) a fait du surf et du catamaran sur l'océan. Quand j'allais la chercher, j'aimais beaucoup l'aider à remonter le catamaran sur le quai suivie par mes deux autres petites puces. C'était très difficile pour elle de remonter la pente assez forte et cela soulageait les moniteurs qui s'occupaient des autres
et la plus petite Léonore (9 ans) a fait de l'optimist sur le lac du Tanchet. Je l'ai inscrite à la fin de sa semaine de stage à une régate pour les enfants faisant de l'optimist et quel bonheur pour nous de la voir gagner cette régate, remporter la coupe et se faire soulever par son moniteur, j'en avais les larmes aux yeux.
Tristesse de les voir partir au bout de cette semaine mais soulagement aussi de pouvoir un peu me reposer et reprendre mes activités de sport en piscine et nos longues promenades sur le littoral et dans la campagne dont les chemins sont bordés de ronciers remplis de mûres : Plaisir de la cueillette et de faire ensuite des tartes et des confitures
Notre petite famille partie je me mets de nouveau à cogiter. Mon oncologue en juillet m'a proposé la reconstruction mammaire et j'avoue que plutôt que de me réconforter elle m'a déstabilisée. De toutes façons, elle a le chic pour me détruire le moral à chaque fois tout en voulant bien faire !! Je n'avais pas l'intention de faire cette reconstruction mais sa sollicitation ajoutée au fait que je suis naturiste et que j'aurais beaucoup du mal, quand je pourrais m'exposer de nouveau au soleil, de dévoiler ma poitrine mutilée sur la plage. Néanmoins je suis arrivée une fois où il n'y avait pas de soleil à aller me baigner nue tout en cachant avec mon bras ma cicatrice. Ce fut un grand bonheur d'y parvenir et de retrouver le plaisir de se baigner nue. Il faudrait maintenant que j'arrive à y aller sans cacher ma mutilation. Je tenterai bien cette reconstruction mais il faut 3 opérations successives et si on choisit la prothèse, il faudra la changer dans 10 ans si je suis toujours en vie ! A 64 ans cela en vaut il la peine ? Si je choisis l'autre technique du grand dorsal j'ai lu sur les forums toutes les complications que cela pouvait entraîner. Mon Jeff m'encourage plutôt à le faire et cela ne facilite pas ma décision non plus. Je n'aurais jamais dû lui faire part de mes interrogations à ce sujet. Si parmi mes lectrices il y en a qui ont tenté la reconstruction merci de faire part de votre vécu en commentaire ou par mail. Néanmoins malgré ces réflexions, je vais très bien comparé il y a un an où je ne pouvais pas du tout me baigner, ni vraiment marcher en raison d'une grande fatigue musculaire.
Nous avons terminé les travaux de la maison et j'en suis très heureuse. J'aime beaucoup le résultat et je n'arrête pas d'admirer notre travail, enfin plutôt le travail de mon Jeff que j'ai aidé comme j'ai pu.
En cette fin août, j'ai retrouvé la joie de lire sur la plage, de me baigner, nager et jouer avec les vagues sans avoir à surveiller les petites. La plage voisine où nous allons à pieds est bondée au mois d'août, pire que le métro aux heures de pointe. Il faut y aller en tout début d'après-midi et parfois nous avons du mal à partir tant les gens sont serrés. Alors nous allons souvent sur notre plage naturiste où il y a très peu de monde.
Hélas faut prendre la voiture et il y a beaucoup de monde sur les routes. Vivement Septembre.
Martine / Août 2017 pour aimé détesté