Le badaud de Sarlat
Publié le 14 Décembre 2017
Je suis prisonnier de la Place de la liberté.
Au soleil estival, le bronze je me fais bronzer.
Je suis tout brûlant, surtout ne me touchez guère
Je ne suis pas en or, c’est de la crème solaire.
L’hiver je glace sur place à attendre sur place
A la foule du mois d’août de profil je fais face.
Et clic, et clac, et « cheese » en photo on me fige
Et clic et clac, et « cheese » on me peine et m’afflige.
Mes cliques et mes claques, je souhaiterais prendre ;
Mes cliques et mes claques, vite sans plus attendre.
Je ne veux plus m’encroûter à Sarlat la Caneda
Pour tenir je rêve d’un grand voyage au Canada.
De l’atlantique au Pacifique, Ottawa, Vancouver
J’aimerai être un pigeon, un oiseau migrateur.
Oh Ironie du sort, aux pigeons je sers de perchoir
Oyez bonnes gens, Circulez il n’y a rien à voir.
Martine / Réédition légèrement modifiée d'un de mes poèmes de Novembre 2009 pour les jeudis en poésie Défi 197 des croqueurs de mots animé par Fanfan