Bas les masques où je ne vous ai pas tout dit
Publié le 28 Janvier 2019
Écrire une seule phrase qui parle de moi sans me décrire et à travers laquelle ceux qui me connaissent me reconnaitront à coup sûr : c’est le défi 215 des croqueurs de mots qui m’a déroutée pour plusieurs raisons :
- Difficile d’écrire sur soi sans se décrire
- J’écris sur mon blog donc on me reconnaitra forcément,
Alors comme ceux qui me connaissent le savent je n’aime pas trop appliquer des consignes qui me gênent, Je prends le contre-pied en vous avouant aujourd'hui des choses sur moi parfois étonnantes dont je n’ai pas ou très peu évoqué sur mon blog.
Excuse moi ABC, mon texte est long mais je suis une grande bavarde !
Bas les masques ou Je ne vous ai pas tout dit
- J’ai connu le harcèlement scolaire comme tous ceux qui sont différents et c'est ce qui m'a rendu forte
- Je me suis fait virer d’une école pour avoir transformé la punition injuste qu’on m’avait donnée. Au lieu de conjuguer à tous les temps « je ne dois pas taper mes camarades », j’ai conjugué en transformant en « Je dois rendre quand on me tape ».
- Un prof de collège avait écrit sur mon bulletin scolaire : "capable du meilleur comme du pire mais devrait réussir" ! Je ne l'aimais pas le pire c'était avec elle, le meilleur avec les autres professeurs mais j'avoue qu'elle avait raison et j'ai réussi ma vie.
- Adolescente, je mettais des tuteurs allumettes aux brins de muguet dans les jardinières ce qui a fait rire mon Jeff et l’a séduit aussi.
- Je suis fascinée par les jambes. C’est elles que je regarde en premier chez les hommes sur la plage et chez les femmes aussi quand elles les montrent en ville. Je montre jamais les miennes sauf à la piscine ou sur la plage : je porte des pantalons
- Je suis passée dans un journal télévisé de la 3 pour parler d’un de mes blogs citoyens mais au lieu d’en parler, j’ai demandé à la journaliste de venir avec moi faire un reportage sur une commerçante qui allait fermer son point presse. Elle a trouvé l’idée excellente, a fait le reportage. Résultat : cela n’a pas évité sa fermeture et le maire n’a pas beaucoup apprécié cette critique du laissez faire de la municipalité passée au journal de la mi journée
- Je n’aime pas lire des poèmes, encore moins les écouter mais j’adore en écrire car c’est très ludique de jouer avec les mots, les mélanger au mieux pour une belle musicalité
- Je déteste tout ce qui est trop sage, policé et particulièrement les jardins à la française
Je ne finirai pas par « qui suis-je ? », vous savez maintenant que c’est moi et qui suis-je vraiment : je n’en sais rien : je m’efforce d’être moi tout simplement ce qui me fait penser que j’ai oublié de vous dire que je détestais les masques surtout les vénitiens aux yeux très creux.