Par une nuit d'été
Publié le 4 Février 2019
Par une nuit d’été, bleue de paon et sans âge
Pailletée d’oiseaux blancs, tels de brillants diamants
La voute céleste, sous son brumeux voilage,
S’abandonnait sans cesse dans les flots ondoyants.
Sous un rayon de lune, soudain s’illuminant,
Un champignon géant, gigantesque méduse,
Côtoyât insolent les astres au firmament
Il valsa et dansa, dans un une lueur profuse
Sous les yeux des enfants, ébahis et charmés.
Face à l’éternité d’une heure de douceur,
Dans l’oubli des soucis, ils étaient désarmés.
Paul serrait fort la main de sa petite sœur
Existait-t’il vraiment cet auguste moment ?
Rêvaient-ils éveillés, d’un monde fantastique,
D’un combat vidéo, à gagner vaillamment ?
Martine / Avril 2018 pour l' Atelier 85 de Ghislaine (sur le thème de la nuit avec les mots imposés en gras)