Ouvrez fenêtres et portes
Publié le 9 Mai 2019
Ouvrir bien en grand la fenêtre du présent
Refermer le portillon de l’ancien temps
S'assoir sur tous les principes inconséquents
Caresser son cœur avec le doux instant
Mordre la si jolie vie à pleines dents
Lire pour s'évader, s'enchanter en rêvant
Renverser, bousculer ses habitudes
Ouvrir son esprit à la béatitude
Courir vers demain en se grisant du vent
Traverser l’adversité avec élan
Jeter tout ce qui vous gangrène et vous nuit
Mourir sans peur, triste de quitter la vie
Martine / Pour les jeudis en poésie du Défi 220 des croqueurs de mots animé par Jazzy qui nous demandait d'écrire un poème qu'on aime en volant les verbes dans un poème qu'on aime et les utilisant dans notre propre propre poème sans en changer l'ordre.
Pour écrire mon poème que vous venez de lire (ma recette personnelle du bonheur) j'ai choisi de voler les verbes (en gras) qui finissent les vers du poème de Prévert "la porte que quelqu'un a ouverte" ci-dessous et de les utiliser pour commençer chacun des vers de mon poème
La porte que quelqu’un a ouverte
La porte que quelqu’un a refermée
La chaise où quelqu’un s’est assis
Le chat que quelqu’un a caressé
Le fruit que quelqu’un a mordu
La lettre que quelqu’un a lue
La chaise que quelqu’un a renversée
La porte que quelqu’un a ouverte
La route où quelqu’un court encore
Le bois que quelqu’un traverse
La rivière où quelqu’un se jette
L’hôpital où quelqu’un est mort
Jacques Prévert
Je pense réellement que ce Défi 220 des croqueurs de mots est le plus difficile que j'ai connu mais certainement pour moi le plus ludique car j'ai pris réellement beaucoup de plaisir à écrire pour Jazzy