Emy, Lucette et la coiffeuse d'Evelyne LARCHER
Publié le 24 Janvier 2020
Je ne lis pas en ce moment car je finalise l’écriture de mon premier roman. J’ai néanmoins fait une exception pour le roman « Emy, Lucette et la coiffeuse » d’une amie de blog Evelyne LARCHER . Il y a des amitiés virtuelles qui comptent pour moi. J’aime beaucoup les textes qu’elle écrit sur son blog mansfield.fr qui disent simplement et avec beaucoup de sensibilité les choses de la vie.
Mon avis sur le livre :
Lucette une retraitée guadeloupéenne déprime depuis la mort récente et subite de son époux et des difficultés relationnelles avec sa fille. Elle observe ses voisins depuis son rez-de-chaussée d’un quartier parisien. Ancienne assistante Sociale habituée à écouter, analyser les comportements, elle connait apparemment bien tous ses voisins. Généreuse et entière, elle en apprécie certains, d’autres beaucoup moins et n’hésite pas à dire à ses derniers ce qu’elle pense de leurs comportements avec son vocabulaire imagé d’expressions créoles notamment à Adèle et Enzo que leurs activités professionnelles font délaisser leur petite Emy.
Victime d’une violente agression, Adèle tombe dans le coma. Lucette au grand cœur, touchée par le chagrin d’Emy qui l’aime beaucoup et à laquelle elle s’est attachée, prend soin d’elle quand Marina sa baby-sitter une étudiante n’est pas disponible pour pallier aux absences d’Enzo très pris par son travail et les visites de son épouse hospitalisée.
Conjointement à l’enquête menée par Carrie l’inspecteur de police, Lucette se démène pour trouver l’agresseur d’Adèle qui forcément vit dans ce microcosme qu’est son quartier avec son immeuble et ses petits commerces avoisinants : l’épicerie de Rachid, le salon de coiffure, le cabinet dentaire, la pharmacie. L’action se passe dans une grande ville mais c’est comme dans un village au cœur de la ville. Tout le monde se connait, on est de la même famille : on se soutient mais on s’accuse aussi. Le chat Guevara qui appartient à Paul un étrange vieux Monsieur si secret se sent bien partout et fait le lien entre les habitants habitués à sa présence. Et que cachent aussi Claudine et Huguette deux autres retraitées.
Au-delà de l’énigme policière, c’est un roman psychosociologique ou sont abordés : les relations entre des parents vieillissant, leurs enfants et petits-enfants, le racisme, les secrets de famille, l’adultère et les amours interdites.
Je ne vous dévoilerai pas plus sur ce roman d’Evelyne pour vous laisser le plaisir de la découverte au fil des pages.
Seule critique : les expressions créoles utilisées par Lucette qui ne sont traduites qu’en fin de roman ce qui ne pose pas problème quand on lit une version papier du livre. Ce n’est pas mon cas, je ne lis plus que sur liseuse et c’est beaucoup trop long à chaque expression d’aller voir la fin pour avoir la traduction. J’ai dû y aller une fois et noter leur numéro et leur traduction !
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