Publié le 24 Décembre 2009

Joyeux  noël  de rêve et de tendresse




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Je reviendrai déposer quelques mots sur mon quai, de temps en temps mais moins souvent.....

En attendant si vous voulez me retrouver et échanger vous pouvez me retrouver
ICI.

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Rédigé par eglantine

Publié dans #Poèmes

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Publié le 19 Décembre 2009

 

Il y a quelques années, j’ai pondu ce papier, j’ai même commis une bourde en voulant faire drôle, je l’avais envoyé à une vague connaissance, laquelle venait de perdre sa mère, ce que j’ignorais. Elle a cru que je me moquais d’elle, enfin elle m’a carrément prise pour une demeurée et depuis me regarde de travers.


Aujourd’hui, je dirai que ce texte est de circonstance et bien de saison, à défaut d’être de bon gout, mais j’assume. Au vu de la conjoncture actuelle, la pandémie et tout le tintouin qu’on nous assène à longueur d’informations, je me suis posé la question, devais-je encore partager ces mots avec vous ? Mais puisque l’humour n’a jamais tué personne, lui,  et qu’il nous aide à vivre mieux et vieux, je ne résiste plus, je vous le livre en l’état, ponctué d’une virgule ou deux supplémentaires, voici :

 

On m’a toujours dit qu’il était déconseillé d’offrir des mouchoirs : que ça risquerait de faire pleurer celui qui les recevait ? Comme je n’ai pas l’âme d’un bourreau, je m’abstiens donc d’un tel cadeau.  Sachez seulement que le mot bourreau n’existe pas au féminin, j’ai cherché dans mon dico, je n’ai trouvé que bourrelet, derrière bourreau, lequel bizarrement est du genre masculin. A vrai dire, je pourrai juste être bourrelée de remord d’oser écrire pareille ineptie…mais je pense seulement vous faire pleurer …de rire.

En attendant revenons à nos moutons, si l’homme ne pleure, pas, il se mouche, et ça passe rarement inaperçu. Entendez-vous dans nos campagnes…mugir ces féroces soldats...et bien ils se mouchent !

   

Je dois vous avouer, que je ne me mouche guère. Ou alors juste une petite fois sous ma douche, histoire de ramoner un peu les conduits et de laisser l’oxygène pénétrer les tréfonds de mes poumons. Evidemment sauf, quand j’ai attrapé un rhube de cerveau. Là il me faut la boite de kleenex, les boites devrai-je dire, et à portée de mains s’il vous plait. Je pleure, inonde vêtements, oreillers, draps, me liquéfie en éternuements exténuants. Je me noie dans un océan de larmes, et  tandis que mes pauvres mirettes brûlent de milles piques acérées mon nez enfle se gonfle comme une montgolfière prête à décoller. Le voilà qui crie, supplie que cesse enfin cette affaire là.  Il voudrait retrouver sa taille d’avant, se faire discret si possible, enfin plus discret qu’un nez au milieu de la figure. Il rêve de dégouliner en paix sous des cieux toujours bleus. Mais il faut se rendre à l’évidence, il a l’air d’un lumignon et pourrait servir de phare par gros temps aux naufragés d’hiver.


Si l’envie me prenait de regarder la tête dans mon miroir, mon beau miroir, je ne verrai qu’une chose bouffie, navrante à pleurer et là, oui vraiment, je serai tentée de m’en aller quérir cet accessoire qu’on appelle communément mouchoir et qu’utilise l’homme, du moins le mien.    


Car si je peux dans des cas rares, y voir certains avantages, nettoyer mes lunettes par exemple, je n’aime que les kleenex et aucun mouchoir indigne de ce nom ne viendra jamais squatter mes tiroirs à moi. Je n’apprécie que les kleenex, même si ce n’est pas écolo, je les aime à la chlorophylle, à la menthe fraîche, celle qui dégage les voies aériennes supérieures comme on dit  en himalayen, j’aime les duveteux, les extra-doux, les minis, les paquets de dix, les Pocket, les boites carrées, les rectangulaires, les pyramidales, (si si, ça existe) les en couleurs, ceux qui vous feraient pleurer de bonheur rien qu’à les voir et les humer.


Je vis dans mon siècle, j’aime pouvoir utiliser cette astucieuse invention et je bénis celui qui a pensé à nous les femmes et à nos appendices délicats. L’inventeur de cette feuille, petite, douce, fragile, qui sait si bien recueillir nos chagrins, essuyer les débordements de rimmel et tarir nos larmes de rire.

  Le rituel débute le matin lorsque j’en suis à déjeuner et que je profite de la cuisine pour savourer mon thé. L’homme débarque hirsute engoncé dans sa robe de chambre courtelle lie de vin. Il dépose un chaste baiser sur mes lèvres à la confiture, et là soudainement il est pris d’une envie irrépressible : il sort de sa poche l’accessoire, déplie ce carré à carreaux qu’utilisait déjà son grand-père, un truc monstrueux qui pourrait servir de nappe pour un pique-nique dominical, c’est dire !


 Entre deux bouchées de biscottes, j’essaie de le persuader d’aller voir ailleurs si j’y suis, mais n’ayant pas encore l’esprit affûté, j’objecte trop mollement. Parfois, l’homme daigne se déplacer dans la pièce à coté, et là dans d’augustes élans, il souffle, s’époumone tel un phoque sur sa banquise pour tenter d’extirper miasmes, microbes et crobes entiers qui s’obstineraient à adhèrer aux parois de son valeureux tarin.   


Le bruit alors est tel qu’il fait sursauter mes minettes, lesquelles s’imaginent  un tremblement de terre et détalent horrifiées. Le bruit s’enfle et couvre les infos…. et voilà que je rate la météo. Ce ne sont que « trompettages » sonores (ne cherchez pas dans le dico) et tonitruants, concerto ou tard, allant du fa dièse au sol mineur, et quand ce n’est pas suffisant, que la mission n’est pas correctement remplie, l’homo erectus risque un doigt, mais rarement deux. Et c’est dans cette tenue ô combien virile, qu’il part en expédition à l’assaut de ses conduits intimes.  Il triture, malaxe, fouille au pif, jusqu’à en extraire ce qui doit l’être absolument.

Et quand c’en fini tout ce ramdam à réveiller les morts, il faut, mais le faut-il vraiment, il contemple, s’extasie du résultat de cette savante tirebouchonnade (mot crée pour la circonstance) sauf que je n’ai plus de mots pour décrire l’indicible.

Pauvre de moi consternée, j’évite de regarder dans sa direction, je pense à d’autres choses, aux malheurs de Sophie, de Régine ou de Florence, mes amies bien aimées, au temps qu’il fait dehors ou qu’il fera, à ce que je vais bien pouvoir écrire a l’atelier d’écriture, enfin à n’importe quoi….mais pas à ça. Alors, las, à bout de souffle, le voilà qui considère, quoi au juste dans la lumière,  je vous le demande !


Regardez bien comment ils font. Vous verrez que je n’exagère en rien, que je n’invente pas, que ce n’est pas une spécialité incongrue du mien, qu’il n’est pas un homme des bois ou si peu, mais un être apparemment civilisé, un homme, seulement un homme.


Alors, satisfait de lui, soulagé, les muqueuses en jachère et le front conquérant, il remettra l’objet du délit, en boule au fond d’une poche. Plus tard, dans la journée, alors qu’il sera habillé de frais et rasé, il enfournera un  spécimen à carreaux propre, lequel ira rejoindre le couteau suisse, la clé USB, ainsi qu’une vieille note de frais et des piécettes joyeuses et….. L’homme vaquera à ses occupations. Il ira vivre sa vie d’homme. Comme chaque matin, il s’en ira au hasard des carrefours, tripatouiller le ventre d’armoires électriques, lesquelles régissent nos feux de signalisation.   

  Le soir venu, il se dépouillera de ses oripeaux. Il enfilera une tenue adéquate,  genre jogging mou qui n’a jamais vu la campagne qu’en catalogue, et il ira jeter ses frusques dans le panier à linge sale.  S’il y pense.      

  Et viendra le jour du lavage !  On sait par expérience, enfin on se doute  que les poches de monsieur sont rarement vides.  Alors on retourne, on enlève tout ce qu’on voit, et on devine qu’on va se retrouver nez à nez avec ce truc immonde  et là……bon, j’ai pitié de vous, pauvre lecteur, je vous épargne la suite…je m’en voudrais de perturber votre digestion.

Parfois, c’est le gros lot, on touche deux mouchoirs pour le prix d’un, un dans chaque poche, faudrait pas qu’il tombe en rade, le gars. On peut aussi en récupérer dans les vestes, anorak, coupe-vent et certains vont même jusqu’à se planquer sous les oreillers. Vous imaginez, une panne, manquerait plus qu’il vous pique vos chers kleenex, ou qu’il se mouche ailleurs…que dans des choses prévues à cet effet.     


 Mais il y a pire, le pire, c’est de retrouver ladite chose tirebouchonnée, lavée avec le pantalon, ladite chose compacte, qu’on doit déployer et forcément relaver dans une lessive à part, ladite chose qui, sans tambour ni trompette, aura frayé avec la clé USB et la note de frais illisible à jamais. Si la clé USB par miracle, en réchappe, la note de frais, elle ne sera plus si fraiche. Elle aura fait exprès de se dépiauter rien que pour vous embêter. Elle se sera dissoute en bouloches adhérentes, ne voulant plus lâcher ce gentil pantalon de velours (que vous avez oublié de laver à l’envers) ou ce polo foncé d’une marque crocodilienne que dans un  élan de grande générosité, vous lui aviez offert à Noël. 

Dire qu’il faut supporter ça sans moufeter, ça et bien d’autres trucs  peu ragoûtants des hommes, nos chers hommes à nous.  

A nous, plus tard, les montagnes russes de repassage. On adore tellement ça, repasser ses mouchoirs, que c’est la première chose qu’on donne à repasser à notre fille quand la mignonnette qui ne sait pas encore ce que c’est que d’être une ménagère modèle, manifeste le désir enfantin de vous aider ! Après ça se complique, elle n’y tient pas plus que ça en grandissant, même qu’elle serait plutôt du genre à vous rapporter son linge pour étoffer la pile. Alors même indisposée, dégoûtée, on fait son devoir, on les dispose en tas net, au carré avec les serviettes et les torchons qui eux en ont déjà vu des vertes et des pas mûres.  Tout ce petit monde rentrera sans faire d’histoire, dans l’armoire normande, prêt à servir et à resservir.  

 
Mais bon, faut bien avouer que ça peut être utile parfois. Imaginez que vous ayez un gros, très gros chagrin, il vous en tendrait un de ces fameux mouchoirs que vous avez dédaignés et voués aux pires gémonies,  juste pour vous consoler, essuyer vos mirettes, un tout propre évidemment, un qui fleurerait bon la Soupline senteur des prés et le repassage du lundi !   

Et quand c’est offert de si bon cœur, ça ne se refuse pas, un mouchoir !                                                          

 

                                                       Brigitte Lécuyer




























 Or cette invention, o combien indispensable à tout nez sensé, il se trouve que nombre d’hommes  rechignent  à l’utiliser, à commencer par le mien.  

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Rédigé par eglantine

Publié dans #Brigitte Lécuyer

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Publié le 15 Décembre 2009

A la Foire Saint-Martin à Pontoise, il y avait une exposition de poèmes et de dessins d'enfants....

J'ai eu un vrai coup de coeur pour le poème ci-dessous que j'aime beaucoup. J'ai voulu le partager avec vous. Il a toute sa place ici sur quai des rimes :




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Rédigé par eglantine

Publié dans #Poèmes coups de coeur

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Publié le 10 Décembre 2009

Voyage de Brigite Lécuyer

 

 

 

 

 

Une forêt de bouleaux entrecoupée de pins,

Des fougères roussies qui balisent un terrain,       

Un clocher, des maisons regroupées

Un village éteint,

Les croix d’un cimetière

Émergent au lointain

Des champs noirs et d’autres,

Couleur de sang séché

J’imagine

La glaise qui colle aux pieds,

Le ciel bas, cotonneux

Et la pluie de janvier.

Des gouttes sales giflent l’acier trempé,   

Plus loin, sentinelles efflanquées   

Des troncs nus que des lierres étranglent

Qui s’en soucie, pas nous

Du gui pour s’embrasser dessous

Des rigoles, des talus,  

Des chemins sinueux qui vont là,

Où personne n’ira plus.

Des bœufs ventrus et sages 

Eparpillés comme des nuages

La terre écartelée,

Prête à tous les outrages.

Des clôtures mitées,

Des ajoncs bistre,

Une mare sans nénuphar

Les ruines d’un chateau sinistre,

Des portails fermés à trouble tour,

Des chevaux doux et roux,

Un reliquat de neige

Sur une pente à rides

Comme un trait noir

Un train qui semble vouloir

Faire la course avec nous,

Une buse fichée sur un poteau

Des congères

Des bosquets, des fourrés

Des moutons pales qui bêlent

Des boudins de plastique noir

Où la paille sommeille

Des fermes, des fumées blanches

Une éolienne      

Des toits aux tuiles vermeilles,

L’ardoise qui ruisselle,

Des étangs où des truites frissonnent  

Une fourgonnette oubliée sur un parking.

Le carreau me sépare de tout,

D’une nature hostile,

Du froid,  des courants d’air,

De l’hiver, de toi

Ici, de couloirs en couloirs,

On tangue, on déménage

On traine des bagages,

De page en page

Mes mots surnagent  

S’obstinent et mon stylo déraille   

Dehors tout est saisi d’effroi

La lumière des toilettes clignote

La porte de verre clique 

S’ouvre, se ferme comme une claque

Les uns après les autres, ils défilent

Les vessies s’oublient

Sur des rails transis     

Le TGV s’en fout de sa foule indocile

Il roule à toute berzingue

Encore deux heures à ce train-là,

Et j’arrive…

Tu seras là !

 

Brigitte Lécuyer

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Rédigé par eglantine

Publié dans #Brigitte Lécuyer

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Publié le 6 Décembre 2009

Sur le thème d'Enriqueta les belles journées :

 

 


Nuit de rêve ou nuit de trêve

La souffrance s’avive la nuit

Cauchemar qui s’achève

Le jour effacera cette nuit

 

Il est huit heures je m’éveille

Le soleil se lève à l’horizon

Il empourpre soudain le ciel

Je verse des larmes d’émotion

 

Echange de regards au comptoir

Partage d’expérience de vie

Je savoure mon premier petit noir

Une douceur chaude m’envahit

 

J’écoute les bonbons de Brel

Tu me regardes, tu me souries

Tu ne m’as pas apporté de bonbon

Mais tu m’aimes cela me suffit

 

Au marché de Saint-Christophe

Un hindou souriant vend des saris

J’effleure les belles étoffes

Sensation douce qui me ravit

 

Sur un banc rue de la Sébille

Un vieux couple s’embrasse enlacé

Sous l’arbre qui au gel scintille

Je sens leur plaisir en moi monter

 

Le soir sous ma couette bien au chaud

Le chat ronronne à mes côtés

Je lis « les choses » d’Annie Ernaux

Tendres souvenirs du temps passé

 

Je  tombe dans les bras de Morphée

Plaisirs sensuels qui s’achèvent

La nuit efface cette journée

Nuit de rêve ou Nuit de trêve

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Rédigé par eglantine

Publié dans #Poèmes

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Publié le 4 Décembre 2009

Pour cloturer le jeur d'écriture sur la photo du Badaud de Sarlat, la participation de Reinette 


Un artiste un jour a décidé

Que je devais m’asseoir ici

Sans même me demander mon avis

Sur ce muret, il m’a planté

 

Et ce muret, vous savez quoi,

Domine la place de la liberté

Alors que je n’ai plus aucune liberté

N’était-ce pas de mauvais aloi

 

Je reste là à regarder

Les mêmes gens vont et viennent

Je rêve d’une magicienne

Qui d’un abracadabra saurait me délivrer

 

Mon maître est mort depuis

Après m’avoir légué la vie éternelle

Sur moi les années s’amoncellent

Et me couvrent d’ennui

 

Reinette 

 http://

Merci à tous ceux qui ont participé
reinette.over-blog.com

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Rédigé par eglantine

Publié dans #Poèmes

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Publié le 2 Décembre 2009

Sur la photo du Badaud de Sarlat, la participation de FRANSUA


Un jour d’été je me suis assis là

Je ne faisais que passer à Sarlat

Je voulais juste me reposer un peu

Avec le paysage me rincer les yeux

 

Il y avait tant à voir dans ce village

Que je n’ai pas vu arriver l’orage

Pas le temps de me mettre à l’abri

Ma vie et mon corps, la foudre m’a pris

 

Depuis je suis là, je fais bonne figure

Pas très confortable la pierre, trop dure

Vous croyez qu’au soleil  je me prélasse

Mais  d’être un homme de bronze, je suis las

 

Etre prisonnier sur la place même de la liberté

Je ne pense pas, je rêve juste de la déserter

Je voudrais prendre mes jambes à mon cou

J’en ai marre de sentir les cabécous

 

Si je pouvais parler, je demanderai  à la foudre

De me liquéfier pour avec la mort en découdre

Non vraiment,  ceci n’est point une vie supportable

Etre le badaud de Sarlat vraiment m’accable !

http://les-collages-et-poesies-de-fransua.over-blog.com/

 

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Rédigé par eglantine

Publié dans #poèmes de mes amis

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