Publié le 24 Août 2011
Publié le 17 Août 2011
Je n'aime pas trop faire des tankas Voir définition et haîkus car c'est très contraignant au niveau des pieds et je n'aime pas les obligations, je viens néanmoins de m'inscrire à la communauté de Pierre : TANKA FAIRE et j'offre à cette communauté mon premier tanka à thème inspiré par la photo ci-dessous :
Les pieds sur terre
Toutes ces chaises vides
Font le pied de grue
Tout ces pieds pour un tanka
N'en ai je pas beaucoup trop ?
Publié le 13 Août 2011
Je vis avec Lise depuis quelques semaines. Aujourd’hui nous partons en vacances ensemble. J’ai déjà quitté la maison où je
vivais avant loin d’ici pour un voyage d’une journée suivie d’une nuit passée dans une chambre d'hôtel.
C’est la première fois que je pars en vacances. J’avoue que j’appréhende un peu. Je ne sais d’ailleurs pas où va
Lise, où nous allons ensemble. Elle me réserve la surprise.
J’ai peur, très peur de prendre l’avion pour la première fois, je redoute les tapis roulants interminables de Roissy, ces grands couloirs sans âme où je pourrai me perdre, rater l’avion, j’ai peur d’être secouée au décollage, dans les zones de turbulence et à l’atterrissage.
Aujourd’hui avec Lise on se fait la malle et j’ai mal au cœur.
Je n’ai pas trop envie de quitter mon petit nid douillet où je vivais tranquille, le cœur vide et triste certes mais sans risque mais je pars le cœur rempli de douceurs soyeuses et colorées, rempli de milliers de mots qui jouent ensemble, forment des rêves écrits d’amour, de mystère, d’aventure, rempli de parfums ambrés, exotiques qui me font penser aux femmes indiennes aux saris colorés… J’aimerai bien qu’elle m’emmène en Asie…
Nous partons, elle m’a donné sa main,. Nous marchons sur le trottoir parisien …. Un bus s’arrête nous montons, nous restons debout près de la porte. le chauffeur très nerveux nous secoue à chaque virage, cela ne semble pas perturber Lise pour autant. Elle semble perdue dans ses rêves. A quoi pense-t’elle ? A cet ailleurs où nous allons ? à ses amis et sa famille qu’elle quitte quelques jours. J’espère qu’elle ne se fera pas rouler comme moi au hasard d’une rencontre de vacances par un jeune-homme avec qui j’ai passé une journée et une nuit et qui m’a délaissée ensuite.
Le bus s’arrête, nous descendons. Elle me donne de nouveau la main.
Nous sommes Gare de Lyon, je suis soulagée, nous ne prendrons pas l’avion, mais adieu mes rêves d’Asie. . J’entends les annonces : « Le TV 1431 en provenance de Marseille rentre en gare, voie 16…. Veuillez vous éloigner de la bordure du quai ».
Nous montons dans le train. Lise est très attentionnée avec moi. Elle veille à ce que je sois bien installée, puis s’installe sur son siège côté fenêtre. Le conducteur nous souhaite la bienvenue et nous indique que ce TGV est à destination de Vintimille. J’espère que nous irons jusqu’au terminus. Si c'est le cas, merci Lise, Voir l’Italie, me faire caresser par le soleil de la riviera, tu ne peux pas me faire plus plaisir.
Le TGV quitte Paris, nous traversons à grande vitesse les plaines céréalières d’Ile de France, les paysages vallonnés de Bourgogne, l’interminable vallée du Rhône jusqu’à Marseille. Nous voici arrivés au long de la méditerranée devant nous la mer turquoise, les falaises ocres de l’Estérel, c’est comme dans un rêve, beaucoup mieux que l’Asie. Après Nice nous empruntons la corniche dominant la méditerranée ou voguent quelques coques de noix, Monaco la bétonnée, Menton la belle et ses citrons. Nous quittons la France et nous voici en Italie.
Nous arrivons en gare de Vintimille. Nous descendons du train. Je marche aux côtés de Lise dans la ville. Le soleil brûle ma peau et j'ai chaud au coeur.
Nous sommes en vacances au bord de la mer. Je suis heureuse, je rêve de plage. Nous rentrons dans un bel hôtel. La chambre que Lise a réservée est spacieuse. Allongée sur le lit où je me repose de ce si long voyage, je regarde par la fenêtre. Quelle vue, J’aperçois la mer, la falaise.
Pendant que je me suis endormie, Lise est sortie. Elle revient quelques temps après. Ces heures sans elle m’ont paru une éternité. Dès qu’elle pénètre dans la chambre, j’aperçois l’intruse…je ne me pose plus la question « où va Lise », je sais où elle est allée.. Tu vois me dit elle en posant une valise neuve sur le lit à côté de moi, j’ai acheté ta petite sœur jumelle au marché de Vintimille pour y mettre tous les foulards, bijoux, sacs que j’ai achetés au marché….
Et oui je ne suis qu’une valise à roulettes, la valise à Lise mais une « louis Vuitton » certes un peu usagée, mais une vraie, moi… Même si c’est notre sort d’être roulées, aujourd’hui c’est Lise qui s’est fait rouler en achetant cette mijaurée fabriquée en Asie qui, installée à mes côtés, me toise d’un air pimpant…. En revenant Je ne supporterai pas la cohabitation dans un placard avec cette "tartuffe". Promis pendant le voyage de retour, je vais faire de l’œil à un voyageur peu scrupuleux et je vais me faire voler pour continuer l’aventure… pour le meilleur ou pour le pire….
Eglantine Août 2011
J'ai été inspirée par le thème du défi 61 proposé par lenaïg pour la communauté des croqueurs de mots.
Publié le 10 Août 2011
Merci à Ionard et Mamylilou d'avoir participé au jeu d'écriture sur leur blog.
Ionard avec le petit vélo bleu Mamililou avec "je me souviens d'un rêve".
Deux textes de qualité qui m'ont beaucoup émue parce qu'ils m'ont rappelé d'autres souvenirs.
Publié le 6 Août 2011
Je me souviens du parfum frais et tenace d’eau de Cologne avec laquelle ma grand-mère me frictionnait avec amour et dont elle s’aspergeait…. Aujourd’hui je porte « air du temps » de Nina Ricci, c’est plus chic mais cela ne vaudra jamais l’odeur de l’eau de Cologne de mon enfance. …
Je me souviens des grands yeux bleus toujours souriants de la marchande de couleurs et de sa boutique au parfum entêtant de lessives, aux ustensiles en tous genres suspendus au plafond ou jonchant le sol dans un joyeux bazar… Aujourd’hui je me promène dans les allées des hyper marchés aseptisés, aux linéaires et têtes de gondole parfaitement rangés et je ne prends plus le temps de regarder les yeux des caissières …
Je me souviens de la crémerie ou nous achetions des yaourts en pot de verre et où nous ramenions ces pots… Aujourd’hui je jette mes pots de yaourt, je jette tout souvent sans prendre le temps de trier ... sauf le bébé avec l’eau du bain…
Je me souviens du petit cinéma de la rue Boyer baret à Paris où j’ai tant pleuré en silence à côté de ma grand-mère en regardant Mayerling ou autant en emporte le vent… Aujourd’hui je ne vais presque plus au cinéma, je ne supporte pas les salles obscures sans la présence rassurante de ma mamie et l’odeur de pop corn m’écœure
Je me souviens des romans de Dehli, ou je rêvais que, petite fille pauvre, plus tard j’épouserai un beau jeune-homme riche ou un prince avec qui je serai très heureuse… Aujourd’hui, je l’ai trouvé mon prince, il est très riche intérieurement
Je me souviens de l’odeur du pain chaud de la boulangerie où je déposais quelques sous sur le comptoir en demandant timidement « un petit fendu bien cuit s’il-vous-plait madame » … Aujourd’hui je demande une baguette pas trop cuite sans rajouter s’il-vous-plait… mais je dis encore merci
Je me souviens des jolies croix d’honneur ou de mérite blanches cerclées de métal jaune avec des rubans écossais de l’école Sainte-Elisabeth que je portais fièrement sur mon tablier noir au col Claudine blanc…. Je faisais tout pour l’avoir…. Aujourd’hui, j’ai toujours l’esprit de compétition : je me bats pour mes primes de fin d’année mais même si je fais tout, elles ne sont plus assurées.
Je me souviens aussi des tours de cours avec le bonnet d’âne sur la tête de l’école publique où on m’en voulait d’avoir été à l’école privée auparavant et la honte et la rage qui m’envahissaient… Aujourd’hui je n’ai plus honte quand on m’humilie mais la combativité contre toute sorte d’humiliation pour moi mais aussi pour les autres reste ancrée en moi.
Je me souviens de la minuscule loge de concierge de ma grand-mère ou nous vivions à 3 dans une pièce unique ou nous dormions, mangions nous lavions à l’eau froide dans l’évier qui sentait les peaux d’orange mises sur le dessus de la cuisinière à charbon. Aujourd’hui ma maison est grande, elles sent le parfum vanillé ou floral des bougies. je n’utilise pas toutes les pièces dont la seconde salle de bain.
Je me souviens des vacances à La Rochelle chez ma grand tante et ce jour de juillet 1958 où la terre a tremblé. J'avais cinq ans, le plancher vibrait sous mes pieds, la vaisselle dans l'immense armoire en bois vernis tremblait, les verres s'entrechoquaient... Ce fut très court. J'ai eu très peur mais aujourd'hui je m'en souviens encore et je ne supporte pas le bruit des verres qui s'entrechoquent quand je les range dans le lave vaisselle ou l'armoire. Mon amie Françoise à qui je racontais cela récemment l'a vécu, elle était à l'ile de ré elle jouait dans le jardin et elle est tombée en avant. Elle s'est cassée la cloison nasale
Je me souviens de la petite fille solitaire que j’étais qui jouait rarement avec les autres et qui les observait adossée au tronc du platane de la cour de récréation…. Aujourd’hui j’ai 137 amis sur Facebook dont certains que je ne connais même pas, mais combien de vrais amis ?
Je me souviens de ma mère sortant d'un grand chou qu'elle avait ramené du marché un petit baigneur en plastique et me disant "tu vois les garçons naissent dans les choux" . Je n'ai plus voulu manger de chou... Je n'en mange plus aujourd'hui... En y réfléchissant je crois que si j'en avais mangé quand j'étais petite, j'aurais eu l'impression d'être responsable de la mort de mon frère ainé pendant que ma mère accouchait..Déjà que je me suis toujours sentie responsable d'exister à sa place...
Je me souviens du marché au timbre en bas des champs Elysées où mon père m’emmenait… J’aimais surtout les timbres avec des fleurs et des animaux …. Aujourd’hui je ne m’intéresse plus aux timbres, j’aime les gens un peu « timbrés » sortant de l'ordinaire et je collectionne les cartes postales anciennes …
Je me souviens de ma première poupée Bella que ma grand-mère m’avait offerte quand j’ai eu la rougeole. Je l’avais surnommé
Laurence…. Aujourd’hui je n’ai plus cette poupée, ma mère l’a donnée sans m’en avertir quand j’ai eu 14 ans (j’étais trop grande pour jouer à la poupée) mais j’ai deux charmantes poupées de 4 et
2 ans à couvrir de bisous et j’aime peigner leurs cheveux bouclés..et leur maman notre fille s'appelle Laurence..
Je me souviens de Carmen et la Hurlette dans l’émission radio « sur le banc » de Raymond Souplex et Jeanne Surza… Je ne comprenais pas tout mais j’aimais voir ma grand-mère et mon grand-père rire des réparties de ce couple de clochards philosophes…. Aujourd’hui, j’y pense parfois encore en écoutant les sketches « radio bistrot » d’Anne Roumanov
Je me souviens du journal France Soir que ma mamie achetait tous les jours, je me précipitais pour voir le feuilleton BD « Chéri Bibi » et je l’aimais bien ce bagnard antihéros malchanceux mais si sympathique … Aujourd’hui je ne lis plus le journal, je regarde les actualités à la télévision… Je ne lis plus non plus de BD.
Je me souviens des autobus parisiens… Je m’installais sur la plate forme arrière et regardait les passants, les voitures. Mon grand plaisir : passer sur le pont neuf et dominer la Seine …. Aujourd’hui je traverse paris dans le RER ou le métro sous terre et sous la Seine…. J’étouffe dans la grande ville.
Je me souviens de la Samaritaine et son plancher de bois qui craquait sous nos pas, j’aimais regarder et toucher les vêtements et ma mamie m’achetait de jolies robes payées avec les bons de la semeuse… Aujourd’hui mes doigts effleurent les touches de mon PC plus que le tissu, j’achète beaucoup sur internet….
Je me souviens que lorsqu’adolescente on me demandait quel métier je voulais faire plus tard ? je répondais : je veux être sage-femme. Aujourd’hui je ne suis pas sage femme, mes parents n’ont pas voulu, mais je pense être une femme sage qui a parfois heureusement quelques moments de folie.
Je me souviens des timbales aux fruits de mer succulentes de ma grand-mère. Je ne l’aidais pas, je n’aimais pas faire la cuisine à l’époque… Aujourd’hui la cuisine est une passion et je regrette de ne pas avoir demandé ses recettes à ma grand-mère….
Je me souviens de mes premiers flirts dans le bois de Saint Cucufa à Rueil et d'avoir un dimanche après-midi malencontreusement
croisé un prof de mon collège privé... Le lendemain elle m'avait placée près du radiateur en fond de classe en me disant, sous d'un air narquois, sous le regard hilare des copines, "j'ai vu
hier que vous aimiez la chaleur"... Aujourd'hui j'ai toujours trop chaud...
Je me souviens de l’idéal anti-communiste de mon père qui l’avait poussé à s’engager dans la guerre d’Indochine et d’en revenir meurtri à vie, de son admiration pour de Gaulle, de ses larmes, le jour de la mort du Général, de ses joutes verbales avec ma grand-mère qui avait voté Le Canuet… Aujourd’hui j’ai beaucoup de mal à me situer politiquement car cela reste ancré en moi même si mon cœur est à gauche….
Je me souviens avoir écouté pendant des heures les compagnons de la chanson chanter la chanson "Elle va mourir la mama"...
Ils sont venus
Ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus
Ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y'a même Georgio, le fils maudit
Avec des présents pleins les bras
Tous les enfants jouent en silence
Autour du lit ou sur le carreau
Mais leurs jeux n'ont pas d'importance
C'est un peu leurs derniers cadeaux
A la mamma
On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant AveMaria
Ave Maria
Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Et tous les hommes ont eu si chaud
Sur les chemins de grand soleil
Elle va mouri, la mamma
Qu'ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin de la bonne treille
Tandis que s'entrassent pêle-mêle
Sur les bancs, foulards et chapeaux
C'est drôle on ne se sent pas triste
Près du grand lit et de l'affection
Y'a même un oncle guitariste
Qui joue en faisant attention
A la mamma
Et les femmes se souvenant
Des chansons tristes des veillées
Elle va mourir, la mamma
Tout doucement, les yeux fermés
Chantent comme on berce un enfant
Après une bonne journée
Pour qu'il sourie en s'endormant
Ave Maria
Y'a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y'a tant de larmes et de sourires
A travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu nous quitteras …
Paroles: Robert Gall. Musique: Charles Aznavour
Ce qui me fait une belle conclusion à cette évocation de mes jeunes années car "c'est en s'éloignant de sa source qu'un fleuve lui reste fidèle"
Non jamais, jamais tu m'as quittée mamie et c'est de toi dont je me souviens le mieux.
Eglantine / Août 2011 pour le thème "Je me souviens" de la communauté Prête moi ta plume
Publié le 4 Août 2011
Pour la communauté "Prête moi ta plume" un texte particulièrement beau et émouvant de Pierre
L’inconscient des souvenirs
Le cerveau est loin , très loin , d’avoir révélé ses secrets.
Il y a les cases d’études qui entassent des millions d’informations et puis
Il y a les connections ultra secrète qui enferme des pulsions ou des émotions
Et qui parfois lâche un peu de lest , pour les recaser ailleurs illico.
Ce sont les souvenirs de joies, d’amour , de tristesse et mélancolies.
Chacune classée parfaitement dans votre tête.
Sachez que une personne souffrant d’Alzheimer totale et qui dit "Bonjour monsieur" à son fils ,le cerveau à rayé ces informations
Mais les cases secrètes sont là et lui rappelle qu’il à aimé un enfant et qu’on l’a aimé , c’est important de le savoir
Une petite histoire courte mais vraie.
Mai 98
Mon épouse 49 ans est à l’hôpital en phase terminale d’un cancer fulgurant
Cancer du sein devenant très vite généralisé .
Moi je dois travailler, mais mon boss m’à trouvé un job restant sur Bruxelles.
Normalement je suis routier inter et partis pour plusieurs jours ,parfois même un mois.
Et puis c’est le trou noir.
L’angoisse, le stress ,les soucis car encore des enfants, je ne sais pas!!!
Les médecins m’ont dit , c’est le hasard , moi je reste persuadé que ces trois mois passés m’ont miné mon corps , bref mes intestins explosent , péritonite diverticulite septicémique
Le hasard là , bien réel c’est que ça se passe près de l’hôpital de mon épouse.
J’ai été trois jours dans le coma et quand je me suis réveillé , elle était la soutenue par des infirmières
Faible, si faible incapable de me parler , moi qui était avec des tuyaux dans le nez et la bouche
On s’est parlé si intensément juste par le regard pendant quelques minutes
Je suis retombé dans un sommeil , mais la vie à voulu de moi encore
Deux jours après , elle est tombée enfin dans son dernier sommeil emportant ses souffrances
Si dans la mort , on devient esprit, ce souvenir y sera à jamais
Publié le 2 Août 2011
Merci à Arielle , Solange, Reinette, Caramba d'avoir participé au jeu d'écriture : "Je me souviens" :
- Arielle avec un texte qu'elle avait déjà publié sur son blog : "Le raccord"
- Solange avec "Je me souviens du temps des foins"
- Reinette avec "j'aimerais ne pas me souvenir"
- Caramba avec "la plume se souvient"