Publié le 29 Septembre 2014

Merci à Lénaig pour nous avoir permis de nous évader avec le défi 130, à tous ceux qui y ont participé et qui nous ont procuré une multitude de petits bonheurs de lecture.

 

J'ai le plaisir de reprendre la barre de la galère des croqueurs de mots le temps de la prochaîne quinzaine. . Que dis-je la galère ? Grisée d'évasion je divague encore. Cela n'en est jamais une tant le plaisir d'écrire est grand

 

Cela le sera encore moins cette semaine puisque je vous propose de vous exprimer en prose ou en vers sur le thème de LA CHANCE à travers les jeux de hasard (Jeux de carte, tickets à gratter, tirages au sort, jeux de casino, loto...) et de publier votre participation le Lundi 6 octobre

 

Pour les jeudis en poésie : les 2 et 9 octobre / Ecrire un poème ou Choisir un poème aimé de préférence sur le thème de la chance mais ce n'est pas une obligation.

 

Puisse ce défi vous plaire, vous inspirer et vous porter chance.....

A bientôt, je passerai vous lire si vous publiez vos participations sur le blog participatif des croqueurs. A défaut merci de prévenir en commentaires de cet article pour que je puisse vous visiter.

Défi des croqueurs de mots N°131

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Rédigé par Martine.

Publié dans #A vos plumes

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Publié le 25 Septembre 2014

Pour les jeudis en poésie des croqueurs de mots (défi 130 lancée par Lénaig)  :

 

 

Vivre d'évasion

 

Contempler l’horizon, apaisante trêve

 

Voguer vers l’horizon, voguer, voguer sans fin

 

Capturer l’horizon, inaccessible rêve

 

Oublier l’horizon, profiter du chemin

 

Créer son horizon, pour vivre d’évasion

 

 

Martine / Septembre 2014

 

 

Vivre d'évasion

 

ET RENDEZ-VOUS LUNDI SUR MON BLOG POUR LE DEFI N° 131 des Croqueurs de mots, méfiez vous je serai à la barre et je ne sais pas où cela va nous mener mais que la chance et dieu (pour ceux qui y croient) soit avec nous

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Poèmes

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Publié le 24 Septembre 2014

Helmut le vieux scout

Rien ne redoute

Poursuit sa route

Sans aucun doute

En avant toutes

A lui Knockke-le-zout

 

Martine / Septembre 2014 pour les prénoms du mercredi de Jill bill

 

Helmut vieux scout

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Rédigé par Martine.

Publié dans #poèmes

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Publié le 22 Septembre 2014

Pour le défi  130 des croqueurs de mots piloté par Lenaig, ci dessous ma participation

 

Eva.... Evasion

 

Je m’appelle Eva. Je suis une jolie brunette aux yeux verts. J’ai 4 ans.  Orpheline, J’ai été adoptée il y a un an  dans une famille sans enfants : pas tout à fait,  mon père et ma mère  ont un  petit chien tout fou au nom stupide de Gribouille. Il n’arrête pas de m’asticoter en me mordillant les mollets ou en m’envoyant une balle avec sa patte que je m’empresse de lui retourner. Il sent mauvais,  je n’aime pas trop les chiens. 

Nous vivons dans un appartement d’un immeuble de banlieue le long d’une rue bordée d’arbres et de pavillons aux jardins fleuris ou des enfants bruyants jouent. Je les envie. J’aimerais comme eux pouvoir jouer et courir au soleil.

Ma mère adoptive n’est pas une affective, elle me fait rarement des câlins, ne me serre jamais dans ses bras et ne joue pas avec moi. Elle est pourtant gentille et attentionnée. Elle aime cuisiner de bons petits plats. Chaque matin, après ma toilette, elle me peigne longuement et même si elle fait attention à ne pas me faire mal,  j’ai horreur de cela, je proteste, j’essaye d’échapper à ce supplice. 

Mon père travaille beaucoup, on ne le voit presque pas et quand il est présent,  Il me regarde d’un air absent. Comme moi il a l’air de s’ennuyer ici.

Depuis quelques temps le ventre de ma mère a grossi, il parait qu’elle est enceinte. Je ne savais pas trop ce que cela voulait dire mais elle m’a expliqué qu’elle attendait un petit bébé pour bientôt et que je devrais faire attention à lui car ce n’était pas un jeu. Je ne veux pas de ce bébé.
Je sors parfois avec mon père et ma mère pour aller chez le docteur qui me tripote sur toutes les coutures et me fait des piqures. Je déteste le docteur qui me fait si mal.

Parfois je pars en week-end avec eux  en voiture. Les trajets sont très longs. Je n’aime pas la voiture. J’ai envie de faire pipi mais il faut que je me retienne. Nous passons deux jours dans une petite maison à la campagne où je peux jouer dans le jardin.  Ces escapades trop rares m’ont donné le goût de la liberté.

Aujourd’hui j’ai décidé de partir Cette idée, loin de me faire peur, me grise mais le plus difficile est de réussir mon évasion. Ma mère est absente. La femme de ménage est là et je sais qu’elle va ouvrir la porte de l’appartement, prendre l’escalier pour aller vider la poubelle au sous-sol deux étages plus bas. Je guette le moment. Dès qu’elle ouvre la porte, je me précipite dans la cage d’escalier et descend en courant. Elle m’appelle Eva, Eva ….  Je continue à descendre jusqu’au sous-sol par chance la porte d’accès au parking est ouverte. Je pénètre dans le parking et me cache derrière une voiture tout près de la porte donnant sur la rue. Elle arrive dans le parking, ouvre la lumière et m’appelle, je ne bouge pas. Soudain le feu de la porte se met à clignoter, la porte s’ouvre peu à peu. Quand elle est complètement ouverte une voiture blanche pénètre dans le parking. Je me précipite dehors juste avant que la porte se referme complètement. Je cours pour m’éloigner au plus vite.  

Je traverse la grande avenue en faisant attention aux voitures et emprunte une petite rue bordée de jolies maisons. L’une d’entre elles a son portail ouvert. C’est trop tentant, je suis curieuse, je rentre et m’en vais batifoler sur la pelouse. Une des portes fenêtres de la maison est ouverte, je m’en approche avec prudence et jette un regard à l’intérieur. Une jolie jeune fille s’approche et m’aperçoit.  Je recule. N’ai pas peur minette, je veux te caresser, je ne te ferai pas de mal. Je n’ose pas approcher, elle repart dans la maison. J’attends caché derrière un massif. Elle revient avec une assiette avec des croquettes et un bol de lait.  « Allez approche jolie petite chatte me dit-elle de sa voie si douce ;  J’avance doucement. Elle reste immobile, je suis près d’elle, elle ne bouge pas. Je me mets sur le dos et me roule à ses pieds. Elle se baisse et me caresse comme personne ne l’a jamais fait.  C’est l’extase.   A peine la liberté retrouvée, je décide de rester là dans ce grand jardin : ma nouvelle demeure.

 

Martine / Septembre 2014

Eva.... Evasion

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Nouvelles

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Publié le 18 Septembre 2014

Pour les jeudis en poésie des croqueurs de mot (défi 130 lancée par Lénaig) un poème écrit en 2008 :

 

Cendres d'amour

 

Ame en souffrance

Qui cherche un sens

Coeur qui éponge

Ou bien qui songe

Aux cendres d'amour

Qui brulent toujours

Désir d'évasion

D'une prison passion

L'espoir scintille

La nuit vacille

Merveilleux rêve

Trêve trop brève

Ne pas s'éveiller

Pour toujours s'aimer

 

Martine / Septembre 2008

Evasion d'amour

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Poèmes

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Publié le 17 Septembre 2014

Pour les prénoms du mercredi de la cour de récréation de Maîtresse JILL BILL, voici ma folie hebdomadaire : un conte

 

Waudru un destin en W

 

Waudru jolie wallonne née à Wattignies Vécut son enfance dans une famille de mélomanes propriétaires d’un zoo. Dès son plus jeune âge, elle parlait  aux animaux et particulièrement à Wenceslas le Wapiti et Wilfried le Wallaby.

Fan de Wagner et de Sa Walkyrie, elle fit de l’opéra son métier et devint cantatrice.

Elle rencontrât, dans un wagon bar à Waterloo station, un Jeune Ephèbe au corps d’athlète : Walter HEGAULT, haltérophile et nageur de waterpolo.  Il l’emmenait souvent au cinéma voir des westerns avec John Wayne  et Warren Oates.   Il devint rapidement  sa seconde moitié. Ils se marièrent, s’installèrent à Paris dans un immeuble cossu de la rue de Wagram.  Deux faux jumeaux Wendy et William naquirent rapidement de leur union. Deux ans plus tard,  ils eurent  leur troisième enfant, une petite fille aux cheveux blonds et yeux bleus persans Lassie. Pourquoi Lassie et pas un prénom commençant par W me demanderez-vous chers lecteurs ? Tout simplement parce qu’ils aimaient ce prénom Lassie comme « lassés » oui lassés ils l’étaient des « W » qui avaient marqué leur vie. Ils voulaient couper avec cette série redoutant ce qu’elle pouvait encore leur apporter.  Quand Lassie allât à l’école on se moquât d’elle en la surnommant Lassie  HEGAULT ïne, vous savez cette scie qui a des lames en « W » et effectivement la vie de Lassie comme celles de ses parents, de son frère et de sa sœur fut en lame de scie avec des sommets et des abîmes.

On n’échappe pas à son destin, il nous rattrape tôt ou tard.

 

Martine / Septembre 2014

Waudru un destin en W

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Nouvelles

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Publié le 11 Septembre 2014

La folie des sixties

Les années soixante

Mon âme hantent

En pleine crise

Regret des sixties

Vacances en camping

Flirts dans les dancings

Sur slow des beatles

Chanter love peace

Envier les hippies

Homme sur lune

A nous la fortune

Cran infaillible

Rien d'impossible

Aucune frousse

Du travail pour tous

Emancipation

et consommation

Avant décadence

Folle insouciance

 

Martine Septembre 2014 pour les jeudis en poésie des croqueurs de mots

 

 

 

 

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Rédigé par Martine.

Publié dans #poèmes

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Publié le 10 Septembre 2014

Noir comme nuit, il n'est pas un bon aryen

Ce ne sera jamais un petit vaurien

Mais qui est Cyprien qui n'a peur de rien ?

 

Cyprien

Martine Septembre 2014 les  prénoms du mercredi

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Poèmes

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Publié le 8 Septembre 2014

40 ans au Québec

Je rêvais depuis longtemps d'aller en Amérique du Nord et particulièrement au Canada, voir le pays de l'hiver de Gilles Vigneault.

En Février 1993, nous sommes partis réaliser notre rêve avec nos enfants. C'était notre premier voyage en Amérique du Nord.

 

Nous avons en premier découvert Montréal, ville américaine où la vie est en sous- sol dans de grandes galeries commerciales vu la rudesse de l'hiver. Il faisait - 35° quand nous y sommes arrivés. C'est un froid sec qui se supporte facilement si l'on prend la précaution de bien se vêtir de plusieurs couches et de bien se protéger mains, têtes et visage.

 

Puis nous sommes partis quelques jours dans les Laurentides. Ce fut une Joie de pêcher avec les trappeurs dans un trou sur la glace, de faire du ski de fond et de conduire (avec beaucoup de difficultés) un traineau à chiens. Le soir nous étions logés dans des petits bungalows sympathiques. C'est là que j'ai fêté mes 40 ans. Ce fut une joyeuse soirée dont je me souviens encore. J'étais à cette époque, très épanouie heureuse de vivre entourée de ceux que j'aimais, Jeff et mes deux enfants qui m'apportaient beaucoup d'amour. J'étais en pleine ascension professionnelle ce qui comptait beaucoup (trop !)  pour moi à l'époque.

 

Nous sommes ensuite partis vers Québec après une soirée passé chez un couple de canadiens retraités qui nous accueillis comme des amis de longue date. Nous avons découvert ainsi la vie aisée des canadiens qui se déplacent beaucoup en motoneige sur de larges pistes.

 

En route vers Québec, nous avons fait une courte halte aux chutes de Montmorency qu'il vaut mieux voir l'été car elles sont gelées tout l'hiver. Nous sommes allés déjeuner dans une cabane à sucre pour écouter des chansons canadiennes. Quel plaisir de tourner dans la neige un bâtonnet recouvert de sirop d'érable pour le faire durcir et de déguster ainsi cette sucette.

 

Enfin nous avons découvert Québec et ses vieilles rues, l'étonnant et imposant château Frontenac avec sa vue superbe sur le Saint-Laurent Gelé que nous avons traversé en bâteau brise-glace  pour aller sur l'autre rive.

 

Il fallait hélas rentrer la tête pleine de souvenirs qui, 21 ans après, m'animent toujours

 

Je débutais très bien cette nouvelle décennie qui a été mouvementée, pleine de changements, et a passé si vite tant elle fut active.

 

Martine Septembre 2014 pour le défi 129 des croqueurs de mots

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Vécu

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Publié le 4 Septembre 2014

Pour les jeudis en poésie du défi N° 129 des croqueurs de mots , Enriqueta nous demandait de publier une poésie apprise par coeur à l'école.

"J'aime l'araignée et j'aime l'ortie" de Victor Hugo m'est venue spontanément à l'esprit. Il ne fallait pas tricher et la reporter telle qu'on la connaissait. Ma mémoire me fait défaut et je suis bien incapable de réciter une seule poésie par coeur. J'ai mis en bleu ce dont je me souvenais sans me tromper.

 

"J'aime l'araignée et j'aime l'ortie",


J'aime l'araignée et j'aime l'ortie,
Parce qu'on les hait ;
Et que rien n'exauce et que tout châtie
Leur morne souhait;


Parce qu'elles sont maudites, chétives,
Noirs êtres rampants ;
Parce qu'elles sont les tristes captives
De leur guet-apens;


Parce qu'elles sont prises dans leur oeuvre ;
Ô sort ! fatals noeuds !
Parce que l'ortie est une couleuvre,
L'araignée un gueux;

Parce qu'elles ont (1) l'ombre des abîmes,
Parce qu'on les fuit,
Parce qu'elles sont toutes deux victimes
De la sombre nuit.


Passants, faites grâce à la plante obscure,
Au pauvre animal.
Plaignez la laideur, plaignez la piqûre,
Oh ! plaignez le mal !


Il n'est rien qui n'ait sa mélancolie ;
Tout veut un baiser.

Dans leur fauve horreur, pour peu qu'on oublie
De les écraser,


Pour peu qu'on leur jette un oeil moins superbe,
Tout bas, loin du jour,
La vilaine bête et la mauvaise herbe
Murmurent : Amour !

 

Victor Hugo (Les contemplations)

        

j'ai écrit "sont" à la place de "ont"

 

J'aime l'araignée et j'aime l'ortie

Ce défi m'a fait réfléchir à la raison pour laquelle cette poésie m'est venue spontanément à l'esprit en lisant le défi d'enriqueta alors que j'ai toujours détesté les araignées et les orties.

 

Elle correspondait bien à ce que je vivais à l'époque. J'étais pleine de complexes. Je me sentais rejetée par ma mère qui ne me pardonnait pas d'être une fille, je ne m'aimais pas. Mes camarades le ressentaient et me rejetaient aussi. Plus je faisais d'efforts pour être aimée, plus j'étais rejetée.

 

Cette poésie m'a marquée. J'étais comme l'araignée ou comme l'ortie qu'on rejette.

J'ai appris ensuite à m'accepter et même à m'aimer cela a été long mais j'y suis arrivée justement en défendant les plus faibles, ceux qu'on rejette et en étant aux services des autres. J'en ai même fait mon métier au service de l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi. Cela a revalorisé mon image personnelle bien dégradée dès le départ.

L'altruisme a finalement une motivation bien égoïste.

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Poèmes coups de coeur

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