Publié le 14 Avril 2016
Un sot qui lit
Au saut du lit
C’est insolite
Un solitaire
Lire et se taire
C’est atterrant
Mes poèmes, nouvelles, écrits divers
Publié le 14 Avril 2016
Un sot qui lit
Au saut du lit
C’est insolite
Un solitaire
Lire et se taire
C’est atterrant
Publié le 13 Avril 2016
Souvent certains disent « c’est pour Bibi » en parlant d'eux.
Bibi c’est tout le monde, c'est personne mais c’est surtout moi.
Je m’appelle Bibiane et tout le monde m’appelle Bibi et je n’aime pas du tout. Parfois même on me surnomme Bibine comme une mauvaise bière. Même ma mère s’y met en m’appelant « ma chérie Bibi ». Elle était fan quand elle était enfant des aventures de ce forçat sympathique dont elle suivait chaque jour le feuilleton en bande dessinée dans son journal France Soir.
Peut-être est-ce à cause de ce surnom dont on m’affuble que je me suis mise à aimer les chapeaux, tous les bibis et que j’en porte chaque jour ? L’été je préfère les chapeaux de soleil en paille ou en tissu léger aux larges bords avec des nœuds à pois. Je mets aussi parfois de jolies casquettes à l’envers. L’hiver j’aime les grands chapeaux en feutres avec des rubans. Mon préféré est un bonnet de nain en feutrine marron que j’aime particulièrement. J’aime faire le pitre et rigoler avec et mes copines m’appellent alors « Joyeuse », c’est mieux que Bibi n’est-ce pas ?
Publié le 7 Avril 2016
Pour les jeudis en poésie des croqueurs de mots Défi 163 animé par Jill Bill
Publié le 6 Avril 2016
Japhet le triathlète
Silhouette parfaite
Longues et blondes bouclettes
Adorables pommettes
Telle une femmelette
Cette grande coquette
Quelque peu trouble-fête
Joue les prophètes esthètes
Il est fou d’Antoinette
Une jolie nymphette
Poitrine bien refaite
Saillantes côtelettes
Toujours insatisfaite
Quelque peu pipelette
Elle se croit Fantômette
Mais sera gendarmette
Antoinette et Japhet
Auront deux schtroumpfettes
Annette et Guillemette
vives comme des comètes
Plates comme des galettes
Aux jambes en allumettes
Qui feront des galipettes
Et de jolies pirouettes
Ce sera vraiment chouette
Martine / Avril 2015 pour les prénoms du mercredi de Jill Bill
Publié le 4 Avril 2016
Comme chaque soir Charlie veille. Il observe la rue et notamment la maison d’en face. La nuit si tous les chats sont gris, les murs, illuminés par les réverbères, sont roses. Soudain Lola apparait au seuil de sa maison se préparant à sortir pour aller se distraire en ville. Elle est angoissée, méfiante. Elle sait qu’elle est à la merci d’un ennemi inconnu qui lui veut du mal. Elle regarde à droite, à gauche, lève la tête. Elle va sortir. Lola sort. C’est une sacrée souris qui sort chaque soir pour vivre dehors ses amours en toute liberté.
Charlie à la fenêtre de la maison d’en face, à travers les rideaux, la regarde s’éloigner rapidement. Il pose ses jumelles, descend le vieil escalier. Dans l’entrée il enfile ses gants, revêt rapidement sa veste en laine, prend, sur sa table de salle à manger, une enveloppe sur laquelle sont collées 4 lettres découpées dans du Papier journal L O L A : à l’intérieur une feuille de papier avec ces quelques mots faits de lettres découpées dans des revues : « Le chat n’est pas là, danse jolie souris, danse … avant de mourir».. C’est la cinquième lettre anonyme qu’il écrit à Lola sa voisine d’en face une femme blonde aux yeux bleus, une sacrée souris aussi bête qu’elle est jolie et infidèle. Elle doit payer son inconstance. Charlie se sent investi d’une mission divine : Exterminer les femmes adultères. Il sort de chez lui, après avoir vérifié qu’il n’y avait personne, traverse la rue et dépose l’enveloppe dans la boîte aux lettres de Lola. C’est sa dernière lettre anonyme. Il l’a assez effrayée et fragilisée.
Il pourra, la prochaine fois, passer à l’action et l’empoisonner comme on se débarrasse des souris avec la mort aux rats. En attendant il prend la direction de l’hôtel de la souris verte pour retrouver Lola qui l’attend comme chaque soir où son mari est absent pour une dernière nuit d’amour chaude et coquine.
Martine / Avril 2016 pour le défi 163 des croqueurs de mots animé par Jill bill