Publié le 30 Novembre 2016

Muguette la petite fille qui voulait être fée

Je suis née un 1er mai, le jour de la fête du travail où il est coutume d’offrir un brin de muguet. Mes parents qui avaient peu d’imagination et n’avaient pas encore trouvé le prénom qu’ils allaient me donner, m’ont appelée Muguette. Un jour à l’école notre institutrice Madame Jill Bill nous a demandé ce que nous voulions faire plus tard. J’ai eu le malheur de répondre que je voulais être Fée. La maîtresse a souri et un de mes camarades a éclaté de rire en criant Muguette la fée clochette. Il s’est fait gronder par Mme Jill Bill qui m’aime bien. Mais ce surnom m’est depuis resté. J’ai beaucoup pleuré au début mais je m’en moque maintenant. Ma maman m’a dit que la fée clochette, même si parfois elle était un peu peste, était très gentille et qu’elle avait même sauvé Peter Pan d’une mort par empoisonnement. Pour me le prouver elle m’a acheté le DVD de la fée clochette. Les mamans ont toujours raison. J’ai aimé la fée clochette même si elle n’était pas parfaite mais aucun enfant ne l’est. Ceci m’a conforté dans ma vocation. Plus. tard je serais la plus jolie des fées.

La nuit dernière j’ai rêvé que j’étais une fée toute habillée de blanc avec de jolies ailes en plumes. Je vivais dans un grand château. Il n’était pas perché tout en haut d’une montagne dans la glace comme celui de la reine des neiges. Heureusement car je n’aime pas le froid. Il était installé dans le ciel au milieu des nuages. J’admirais de très haut la terre cette gosse boule bleue et blanche. Comme C’était beau. !

Malheureusement je suis tombée brutalement de mon nuage et suis revenue très vite à la réalité quand le réveil m’a sorti des bras de Morphée. Comme chaque matin, Il fallait me rendre à l’école rapidement pour ne pas y arriver en retard.

Plus tard, je ne sais pas quand, mais c’est certain je reviendrai dans le ciel pour y être la fée des anges.

Cliquez sur la photo Pixabay pour la voir en grand

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Martine / Novembre 2016 pour les prénoms du mercredi de Jill Bill

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Prénoms du Mercredi, #Ecrits divers

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Publié le 28 Novembre 2016

Photo Pixabay

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Les feuilles de platane,  vers le sol font un bond

Au vent d’ouest elles dansent, valsent comme c’est bon.

Elles tournoient  ensemble, et  choient à la chaîne

En rejoignant au sol, les feuilles des grands chênes.

C’est leur dernier souffle, c’est leur dernier ballet.

Dans ce très grand jardin,  chassées par un balai,

Elles pourriront en tas, dans une boîte close.

Pour renaitre demain, de la vie c’est la clause

 

Martine / Novembre 2016 pour l'atelier N° 18 de Ghislaine. Il fallait jouer avec les homophones (bond, bon, chaîne, chênes, ballet, balai, close, clause)

Quand j'ai écrit ce poème, je venais de ramasser les feuilles de platane,  de chênes, de noisetier et autres arbres de mon jardin à Cergy (6 énormes sacs) et il en reste autant à ramasser : Les plaisirs de l'automne !!


 

 

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Poèmes

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Publié le 24 Novembre 2016

Nuit de rêve ou nuit de trêve

La souffrance s’avive la nuit

Cauchemar qui s’achève

Le jour effacera cette nuit

 

Il est huit heures je m’éveille

Le soleil se lève à l’horizon

Il empourpre soudain le ciel

Je verse des larmes d’émotion

Nuit de rêve ou nuit de trêve

Échange de regards au comptoir

Partage d’expérience de vie

Je savoure mon premier petit noir

Une douceur chaude m’envahit

 

J’écoute les bonbons de Brel

Tu me regardes, tu me souries

Tu ne m’as pas apporté de bonbon

Mais tu m’aimes cela me suffit

 

Au marché de Saint-Christophe

Un hindou souriant vend des saris

J’effleure les belles étoffes

Sensation douce qui me ravit

 

Sur un banc rue de la Sébille

Un vieux couple s’embrasse enlacé

Sous l’arbre qui au gel scintille

Je sens leur plaisir en moi monter

 

Le soir sous ma couette bien au chaud

Le chat ronronne à mes côtés

Je lis « les choses » d’Annie Ernaux

Tendres souvenirs du temps passé

 

Je  tombe dans les bras de Morphée

Plaisirs sensuels qui s’achèvent

La nuit efface cette journée

Nuit de rêve ou Nuit de trêve

 

Martine / Réédition d'un poème écrit en 2009 pour le défi 174 des croqueurs de mots animé par Lilousoleil

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Rédigé par Martine.

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Publié le 23 Novembre 2016

Chère Madame de Jill Bill

Vous allez avoir dans votre classe cette année notre fils Archambaud Lérault de Ravel. La beauté est subjective, Je le trouve beau mon fils mais l'est-il réellement ? À chacun de le dire.  Vous allez peut-être rire car je suis née d'Archambaud. Comment est-il possible qu'une mère soit née de son fils : "d'Archambaud" est mon nom de Jeune fille !! En tous cas mon fils fait honneur à son prénom et à mon nom : C’est un artiste et depuis qu’il est tout petit il chante.

Archambaud Lérault de Ravel

S’il se mettait à faire des vocalises dans votre classe sur les lettres de l’alphabet, ou les chiffres, n’hésitez surtout pas à lui chanter ramona. Il s’arrêtera et même s’il vous maudira intérieurement, en retour il ne vous chantera pas pouilles. Il est important de vous prévenir aussi qu’Archambaud est un petit garçon très sensible qu’un rien le fait pleurer. Comme écrivait Alfred de Musset dans sa Lettre à Lamartine « Puisque tu sais chanter, ami tu sais pleurer ». Nous aimerions qu’Archambaud puisse apprendre à jouer d’un instrument de musique mais il ne le veut pas, il dit que sa voix est le meilleur des instruments. Tant pis, il ne pourra jamais jouer le boléro ni le danser d’ailleurs car il déteste la danse. Plus tard il veut être chanteur d’opéra. Je me dois d'ajouter qu’il a une voix de soprano. En revanche ce n’est pas un comédien mais il apprend vite. En conséquence, je vous remercie, chère Madame, de l’inscrire à la chorale de l’école bien sûr, mais aussi à l’activité théâtre.

Le principal c’est qu’il évite de devenir Chanteur de variétés comme cet énergumène accoutré de manière grotesque  qu’il a vu à la télévision et qui l’a enthousiasmé parce qu’il chantait en ouvrant grand la bouche avec une voix très haute comme lui. Pour moi ce saltimbanque ne chantait pas : il hurlait !

Archambaud Lérault de Ravel

Je compte sur vous pour aider Archambaud à devenir un grand chanteur lyrique.

Je vous en  remercie vivement.

Recevez, chère Madame de Jill Bill, l’expression de ma considération distinguée

Madame la comtesse Isabeau Lérault de Ravel née d’Archambaud

 

Martine / Novembre 2016 pour les prénoms du mercredi de Jill Bill 

 

  

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Prénoms du Mercredi, #Lettres

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Publié le 21 Novembre 2016

Photo Pixabay

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Chaque Matin Jeanne SERIN passait voir sa cane dans la grande mare du champ de ses parents située près de l’église. Son amour pour sa cane lui avait valu dans le village le surnom de « Cane de serin ». Pourtant ses jambes étaient belles et musclées. En effet Chaque  jour elle parcourait des kilomètres à vélo à travers le canton pour distribuer le courrier.

Ce jour-là n’était pas un jour comme les autres.  C’était un beau dimanche printanier de fin mars et Jeanne n’enfourcherait pas sa bicyclette pour faire sa tournée de factrice mais surtout elle avait un rendez-vous avec un certain Jules qu’elle ne connaissait pas avec qui, par blogs interposés, elle échangeait virtuellement chaque jour.

Le blog de Jeanne « Cannelloni »  était consacrée à la vie de sa cane Élonie où elle la faisait raconter, à la première personne, ses pensées et sa vie dans la mare avec ses congénères. Élonie y relatait aussi, sans aucune retenue, les confidences que Jeanne lui faisait.

Sur son blog « 1jour1foto » Jules publiait chaque jour une superbe photo jamais commentée  de paysages vallonnés, de couchers de soleil, de fleurs, d’arbres, d’animaux rencontrés dans ses promenades.

Jules s’était vite passionné pour la vie de la cane de Jeanne. Jeanne le soupçonnait d’être plus intéressé par Élonie que par elle-même dont il ne connaissait pas le prénom juste le surnom de blog « Yes I cane ».

Sur le chemin de la mare,  l’esprit de Jeanne était préoccupé par cette rencontre : Jules l’intriguait, elle ne savait rien sur lui. Était-ce bien prudent d’avoir accepté ce rendez-vous ? Il savait beaucoup de choses sur elle, elle ne savait rien de lui. Quel âge avait-il ? Comment était-il physiquement. Elle l’imaginait solitaire, introverti. Pourtant il avait accepté de venir, de sortir de sa supposée solitude, de sa peur de l’autre pour la rencontrer elle et sa cane et cela même lui paressait étrange.

Juste après l’église, elle croisa sur son chemin un petit homme très agité vêtu d’un short de jogging blanc, d’un tee-shirt noir et de baskets bleues. Il pressait le pas sans courir. Son visage était rouge,  il semblait contrarié, à bout de souffle et se dirigeait vers le parking de l’église,  Ce n’était pas un habitant du village, Certainement un jogger épuisé en fin de parcours qui venait récupérer sa voiture. Elle ne l’avait jamais vu auparavant et, même si sa mère lui répétait toujours quand elle était petite qu’elle ne devait pas dire bonjour à des inconnus,  elle prit plaisir à le saluer en le croisant. Il ne répondit pas à son bonjour, ne tourna même pas la tête vers elle. Il semblait perdu dans ses pensées et elles ne devaient pas être agréables.

Elle poursuivit son chemin et arriva à l’entrée du champ. Elle regarda sa montre. Il était 9 heures et  demie  elle était en avance d’un quart d’heure.

Pour attendre Jules, elle entra dans le champ et s’approcha de la mare.  En bord de rive, à  l’abri des regards cachée par les glycéries, sa cane Élonie l’attendait sagement en couvant quatre beaux œufs bien blancs. Farfale , son mâle col vert, surveillait sa dulcinée en  faisant le pied de grue sur la rive, prêt à chasser tout inconnu qui oserait perturber la couvaison.

Jeanne sortit un petit pochon en plastique de son sac à dos. Elle l’ouvrit et donna quelques granulés à sa cane. Farfale le morfale approcha. Jeanne lui en donna aussi quelques-uns qu’il avala aussitôt goulûment.

Jeanne raconta à sa Cane qu’elle attendait un ami qui avait hâte de faire sa connaissance et de la prendre en photo.  Elle sortit son appareil photo et fit un zoom sur Élonie et ses œufs. Farfale approcha et prit la pose tout près du nid. Une vraie vedette ce beau et fier col vert,

Elle espérait que Jules en arrivant n’effraierait pas trop Élonie beaucoup moins assurée et assez farouche. Elle resta là assise sur la rive à parler doucement à sa cane de l’éclosion future de ses œufs, de ses petits canetons qu’elle devrait bien surveiller et aimer. C’était la première couvée d’ Élonie. Jeanne était rassurée et heureuse, elle avait cru longtemps que sa cane était stérile mais non elle pouvait être mère. « Yes she can » pensa-telle en souriant. Elle l’enviait, elle aurait aimé être maman mais avant il fallait trouver celui qui pourrait en être le père !  

Elle jetait en même temps un œil vers l’entrée du champ. Elle ne se lassait pas de ce paysage. La nature, après le long hiver, renaissait enfin. Les iris d’eau commençaient à fleurir.

Soudain elle entendit le clocher de l’église sonner et, comme à chaque fois, elle s’amusa à compter les coups : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9 , 10 et quand elle se retourna vers l’entrée du champ pour voir si Jules arrivait elle entendit un onzième coup. Ce n’était pas possible, il ne pouvait être onze heures.  Elle regarda la pendule du clocher de l’église qui affichait onze heures et les paroissiens se précipitaient vers l’église pour la grand-messe dominicale de onze heures. Encore incrédule, elle sortit son smartphone de sa poche, il marquait onze heures aussi. Dans ces mails plusieurs new’s letters de ses amis blogueurs titraient sur le changement d’heure qui avait eu lieu la nuit dernière et qu’elle avait complètement zappé.

Jules était certainement venu à 10 heures, heure qu’ils avaient convenue ensemble. Il devait la maudire de n’avoir pas honoré ce rendez-vous sans le prévenir.

Elle se rappela soudain le jogger, ce petit homme pressé agité, cet inconnu qu’elle avait salué et qui portait un appareil photo en bandoulière ce qui est inhabituel chez un jogger et si c’était Jules ?

L’après-midi Jeanne consulta le blog de Jules pour lui adresser un commentaire d’excuse.

Sur la page d’accueil sa photo du jour consacrée à  sa cane Élonie couvant ses œufs et titrée « CANNELLONNI  AUX ŒUFS de NO I CANE ‘OT ».

Il se moquait d’elle et d’Élonie. Elle en fut très chagrinée. Elle ne s’excusa pas et ne retourna jamais sur le blog de Jules. Elle publia la photo zoomée de sa cane couvant ses œufs en titrant : Première couvée : « YES CHICANE ».

Martine / Novembre 2016 pour le défi 174 des croqueurs de mots animé par Lilou Soleil

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Nouvelles

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Publié le 17 Novembre 2016

Une photo de la super lune au dessus du château d'Olonne mardi dernier 14 Novembre 2016

Super Lune

Pour l'accompagner un poème PLEINE LUNE que j'ai  écrit en 2008

Douce lune de lumière
Pleine lumineuse et fière
Tu as déposé ton voile
Pour admirer les étoiles

Les cimes des grands arbres nus
Au vent se courbent et te saluent
Pour qu'aucune d'elles ne te blesse
Avant que tu ne disparaisses

Tu te mets à danser, valser
Au
cœur de l'azur argenté
Tu as réveillé le soleil
La ville peu à peu s'éveille

La rumeur monte et l'assourdit
Peu à peu tu nous fuis
Pour retrouver le silence
Qui a des parfums d'absence

 

Martine / Novembre 2016 pour les jeudis en poésie des croqueurs de mots (Défi 174 animé par Lilousoleil)

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Poèmes

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Publié le 16 Novembre 2016

Photo Pixabay

Photo Pixabay

Ma petite chatte aimée, Mon exquise Liliette

Au pelage si doux, aux yeux d’or de chouette

Je t’ai trouvé à Noël, mon plus beau des cadeaux

Tu griffes mes fauteuils, lacère mes rideaux

Mais Je ne t’en veux pas, Je cède à tes caprices,

Tu es si affectueuse, tu frottes tes vibrisses

Et ton museau humide, sur mes joues veloutées.

Je te fais des caresses, comme tu es chouchoutée !

je ne t’effleure Point, si tu n’es disposée

Quand je suis chagrinée, tu viens m’apaiser

Je te chéris Liliette, d’amour je suis béate

Amis venez chez moi, j’habite chez ma chatte

 

Martine / Novembre 2016 pour prénoms du mercredi de Jill Bill  (aujourd'hui Liliette)

 

N.B. : N'achetez pas un animal à Noël ce n'est pas un cadeau

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Prénoms du Mercredi, #Poèmes

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Publié le 14 Novembre 2016

Il était une fois, la petiote Jacquotte,

Une vraie parigote,  patriote et bigote.

Elle aime la parlote et la bonne popote

Des pulls  elle tricote,  avec de bleues pelotes

Pour son vieux despote, vendeur de camelote

Qui souvent boursicote, et l’emberlificote.

Partout  il la papote et cela l’asticote.

Ô Elle lui mijote,  la lote aux échalotes

Avec sauce aux  pleurotes et chèvre en papillote

Elle n’est pas idiote, elle a de la jugeote.

Cette  pauvre  ostrogote,  depuis longtemps complote :

Dans la bonne compote,  poison sans antidote.

Un  jour de Pentecôte, il meurt le vieux despote

Heureuse elle sifflote, mais en public sanglote

Elle retrouve un vieux pote, qu’enfin elle  baisote.

Gaiement ils se dorlotent, à loisir ils fricotent.

Bien vite il la chipote et il  n’a plus la cote.

Bœuf à la ravigote,  Pour lui elle mijote

Et exquise  compote,  avec bonnes gavottes.

Il meurt le vieux coyote dans les bras de Jacquotte

Du vin elle sirote cette vieille poivrote.

Elle mourra mendigote, la petiote Jacquotte

Photo PIXABAY

Photo PIXABAY

Martine / Novembre 2016 pour l'atelier N° 17 de Ghislaine  

La consigne était d'écrire un texte avec le plus de mots contenant les 3 lettre OTE accolées et au minimum 5. Je ne les ai pas comptés dans mon texte mais il y en a beaucoup

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Poèmes

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Publié le 12 Novembre 2016

Bonjour qui ?

Bonjour , Bonjour,

Vous devez vous demander pourquoi je vous dis bonjour deux fois?  D’abord pour ne pas faire mentir le proverbe "il vaut mieux deux fois qu’une". Ensuite il faut savoir, qu’étant autrefois une petite fille timide,  j’avais beaucoup de mal à dire bonjour. Ma maman me harcelait avec ses  « dis bonjour à la dame » en m’épargnant heureusement le « mouche ton nez », Elle ne m’a jamais demandé de m’écrier  « dis bonjour au Monsieur ».  C’est étrange quand on y réfléchit car dans notre Société le masculin prime souvent.  Alors dans mon  « bonjour » bissé,  il faut entendre Bonjour Madame, Bonjour Mademoiselle et bien entendu Bonjour Monsieur formule très prisée de notre ex-président Valéry Giscard d’Estaing.

Cela aurait été beaucoup plus simple,  simple comme bonjour, d’écrire « bonjour à tous ».  Je n’y ai pas pensé en débutant ma lettre et heureusement, parce qu’en y réfléchissant, j’aurais dû ajouter « et à toutes » pour ne pas que le masculin prenne encore le dessus.

Le mieux aurait été de  vous proclamer « Bonjour tout le monde ». Avouez que cela aurait été on ne peut plus impersonnel. Vous n’êtes pas tout le monde, vous êtes mes ami(e)s puisque venant régulièrement me lire, nous nous connaissons et nous nous apprécions. Vous m’en auriez voulu : Ensuite « Bonjour l’ambiance » !  Vous auriez délaissé mon blog. Je n’aurais pas compris, et déçue par cette amitié trahie je vous en aurais voulu et j’aurais pensé en moi-même « bonjour la confiance ».  Il valait encore mieux vous dire « bonjour tout(e) seul(e) » pour que chacun(e)  se sente concerné(e).

Je vous prie de m’excuser de ne parler pour ne rien dire. En effet,  Je n’étais pas obligée dans cette lettre d’écrire ce « bonjour » encore moins doublé. Ne trouvez-vous pas que c’est passe partout? J’aurais dû passer directement au vif du sujet  pour peu qu’il y en ait eu un ! En effet, après avoir philosophé, certain(e)s diront  blablaté  sur « bonjour », je ne me souviens plus ce que j’avais à vous dire dans cette lettre. Si j’avais quelque chose d’intéressant à vous raconter je n’aurais pas oublié à moins qu’après l’affreux crabe Jojo ce soit l’horrible Alzheimer qui se soit insinué à mon insu en moi.

Alors n’ayant plus rien à vous dire aujourd’hui, il ne me reste plus qu’à vous dire « bonsoir » mais bonsoir qui au fait ?

Rassurez-vous je ne vais pas blablater sur le « bonsoir » sinon « bonjour les dégâts !» ...

Tout simplement  Vous avez le bonsoir d’Alfred de Martine non pas d'Alphonse de Lamartine !... et toute mon amitié

Martine (Novembre 2016) pour le nid de mots d'ABC. Seule contrainte commencer notre écrit par "bonjour". Vous comprenez donc maintenant pourquoi j'ai débuté ainsi.

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Lettres

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Publié le 11 Novembre 2016

Le vacher, les bœufs et le mérinos

(Parodie du lion et du rat de Lafontaine)

Patience et longueur de temps

Font plus que force et que rage

Un vacher impatient, jouvenceau plein d’ardeur

Avait des mérinos, d’une grande splendeur.

 

Le vacher, les bœufs et le mérinos

Par un après-midi d’un froid mois de décembre

Ses  bœufs blancs curieux comme des pots de chambre,

Pendant le labourage, au lieu d’aller bien droit,

Distraits par quelque chose,  virèrent vers les bois.

Aussi notre éleveur,  pour qu’ils suivent le sillon

Les piqua fermement avec un aiguillon

Pour les  pauvres bovins, c’était un vrai calvaire

Ils persistèrent encore à aller de travers.

Le vacher contrarié, sur une vive impulsion,

Disposa sa charrue avant les trublions,

Pensant ainsi  à tort, qu’ils seraient obligés

D’avancer tout droit dès lors sans transiger.

Nos deux bœufs étonnés aimant leurs habitudes,

Refusèrent tous deux de changer d’attitude.

Depuis qu’ils travaillaient,  la charrue ils tiraient

Ils n’étaient pas question qu’ils la poussent au taquet.

Ce n’était pas logique, ce n’était pas pareil

Ils restèrent sur place à bailler aux corneilles

Le vacher mécontent, après la longue trêve,

Replaça la charrue, au cul des bœufs en grève

A ce moment précis, un mérinos passa

Jusqu’au bout du sillon, calmement il alla

Puis s’arrêta tout net, et se mit à pisser

sans gêne dans un pot, face aux bœufs médusés.

Le vacher, les bœufs et le mérinos

Pris de curiosité, ces derniers s’ébranlèrent

Pour voir de bien plus près, la scène singulière.

Le sillon fut labouré à très grande vitesse.

Pour le vacher en liesse, plus aucune détresse.

De la mésaventure, il tira la leçon

Qui s’imposa à lui, sans aucune façon

Mieux vaut le Mérinos laisser pisser

Que la charrue avant les bœufs placer

Martine (Novembre 2016) pour les citations du mois de Clara . les citations à utiliser ont été mises en gras dans la fable

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Rédigé par Martine.

Publié dans #FABLES ET CONTES, #Parodies

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