Publié le 28 Décembre 2016
Un soir de pleine lune,
Aux doux pieds de la dune
A éclos bébé June.
Brune ondine importune
Enjôlée par Neptune
Deviendra muse June
Mes poèmes, nouvelles, écrits divers
Publié le 28 Décembre 2016
Un soir de pleine lune,
Aux doux pieds de la dune
A éclos bébé June.
Brune ondine importune
Enjôlée par Neptune
Deviendra muse June
Publié le 26 Décembre 2016
Pour Imagecitation 26, voici les photos de Gisèle accompagnées d'une citation
J'ai illustré ci-dessous les citations proposées par Gisèle par des photos du site Pixabay
Publié le 23 Décembre 2016
Aimons- nous et soyons fier de ce que nous sommes de ce que nous faisons
Battons-nous contre les difficultés en croyant à la victoire, aucun combat n’est perdu d’avance
Chantons sous la douche, dans la baignoire et sous la pluie
Doutons des certitudes et remettons-les en question
Emerveillons-nous chaque jour d’une multitude de petits bonheurs visuels, auditifs, sensuels, affectifs
Farnientons souvent en prenant notre temps, en écoutant le silence
Gazouillons, sourions et rions aux éclats comme des bébés qui découvrent la vie
Honorons nos parents et excusons leurs erreurs
Imaginons et développons notre créativité pour créer
Jardinons notre cœur et cultivons y la fleur d’amour
Kiffons la vie, elle nous gâtera
Luttons contre toutes les injustices
Marchons en prenant le temps de voir, d’écouter, de sentir
Nuançons nos difficultés, relativisons
Osons dire à ceux que nous aimons à quel point nous les chérissons
Positivons nos erreurs
Quittons ceux qui nous font du mal sans nous retourner
Rêvassons, songeons mais ne rêvons pas
Soyons nous-mêmes
Tolérons la différence qui nous enrichit
Usons et abusons de ce que nous aimons
Vivons pleinement l’instant présent sans ressasser le passé et penser à demain
Zappons W X Y ils nous embêtent et sont sans importance (à l’impossible nul n’est tenu)
Martine / Décembre 2016 pour l'atelier 21 de Ghislaine
Publié le 22 Décembre 2016
Hauts les cœurs mes amis, c’est noël aujourd’hui
Illusion de bonheur, le temps d’une journée
Pétillants de bonheur, les enfants sourient
Cadeaux enrubannés, devant la cheminée
Immense sapin vert, orné de pourpre et d’or
Dans un fauteuil, Un chat apaisé dort
Table élégante, qui pimpante reluit
Famille réunie, à défaut d’être unie
Trêve de Noël, les querelles oublions
Trêve de Noël, nos peines estompons
Noël me fend le cœur, haut les cœurs je ne puis
Absence d’être aimés, poignante compagnie
Misérable Noël, pour les vieux esseulés
Sans abris affamés, cœur et corps congelés
Enfant pleurant sa mère, abattue à Paris
La guerre est sans répit, nos soldats en Syrie
Le front Haine dédaigneux, qui férocement rit
Attristé est mon cœur, en fin d’année pourrie
Martine (Réédition de 2015) pour les jeudis en poésie défi 176 des croqueurs de mots
Excusez cette réédition mais taper sur un clavier est toujours douloureux. La cicatrisation de mon doigt est longue ! Ceci explique aussi les commentaires très courts sur vos blogs ou les "no comment"
Publié le 21 Décembre 2016
Je suis un homme même si j’ai un prénom plutôt féminin. Mes parents m’ont appelé Fleury. Notre nom de famille étant « de Fontenay », J’aurais pu naître à Fontenay le Fleury et bien non, j’ai poussé mon premier cri dans une clinique de Fontenay aux roses. Les fleurs continueront-elles à me poursuivre ainsi toute ma vie ?
Fleury est un prénom difficile à porter. Quand on est un petit garçon, qui plus est un peu enrobé, on devient vite la risée de ses copains. Certains m’appelaient Fleury michon qui s’est vitre transformé en nichon fleuri. J’ai fini par détester les fleurs et les fuir. Hélas elles m’ont vite rattrapé.
Adolescent je suis devenu rebelle. J’avais les nerfs à fleur de peau. Mon entrée dans la vie d’adulte a été assez mouvementée. Ayant arrêté brutalement mes études et refusant de travailler mes parents m’ont mis à la porte et je me suis retrouvé du jour au lendemain dans la rue.
Depuis un moment j’avais envie de m’engager dans l’armée, mais ne voulant pas mourir surtout la fleur au fusil, j’avais renoncé à ce projet. Mon meilleur copain, Narcisse, m’a fait une fleur en m’hébergeant chez lui, c’était un voyou un peu narcissique ayant une haute opinion de lui-même qui n’arrêtait pas de s’envoyer des fleurs. Comme je lui étais redevable il me fallait le supporter ! Nous manquions d’argent. Ne voulant pas travailler j’ai fait, à ses côtés, mon entrée dans le banditisme. Nous avons cultivé le cannabis dans notre appartement de la cité et revendu cette herbe fleurie une fois séchée. Nous avons braqué plusieurs commerçants du quartier et c’est chez un fleuriste récalcitrant que nous nous sommes fait prendre ensemble bêtement.
Publié le 19 Décembre 2016
JOSEPH, le fiancé de la vierge Marie, a fait hier une conférence de presse pour faire des révélations stupéfiantes.
Il affirme que l’enfant prénommé Jésus, que porte sa fiancée la Vierge Marie et qui devrait naître le 25 décembre prochain, est le fruit d’une GPA (gestation pour autrui).
Aux questions des journalistes qui lui ont demandé qui était le père biologique de cet enfant ? Il a répondu que c’était le Saint Esprit et que cette GPA avait été organisée à la demande de Dieu lui-même qui souhaitait un fils de son compagnon le Saint Esprit. Marie et lui-même élèveraient cet enfant que Dieu leur confiait pour faire son éducation jusqu’à ce qu’il monte au ciel le retrouver.
Aussitôt cette annonce faite, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans le pays :
Ces manifestations ayant été violentes, Joseph a annoncé aujourd’hui que Marie accoucherait de cet enfant dans un lieu tenu secret et dans la plus stricte intimité pour des raisons évidentes de sécurité en plein état d'urgence. Les festivités de Noël sont donc annulées partout en France Métropolitaine et d’outre-mer.
Joseph demande expressément :
Aux Rois mages Melchior, Gaspard et Balthazar de rester chez eux. Cela fera 3 migrants d’orient de moins dans ce pays où ils ne sont plus les bienvenus.
Au Père Noël de rester au ciel.
Le père Noël lui a répondu que, de toute façon, il ne serait pas venu cette année ! D’une part ses rênes, voulant gagner plus tout en travaillant moins, sont en grève pour une durée illimitée. D’autre part, le numéro d’immatriculation de son chariot se terminant par un chiffre pair, pour des raisons de circulation alternée, il doit rester au garage les jours impairs et le 25 décembre en est un. Quand Joseph lui a rétorqué que les rennes étaient un moyen de traction écologique, il lui a répondu qu'effectivement les rennes n'émettaient pas des gaz à effet de cerf serre mais, étant très péteurs, des gaz à effet de renne.
Le président de la république aussitôt s’est réjoui de cette sage décision de Joseph en ajoutant que pour que Noël puisse être fêté dignement l’an prochain dans le pays il faudra que les français fassent le bon choix en Mai prochain. Il n’a pas précisé quel était le bon choix ! Mais ce président ordinaire le sait-t-il lui-même ? Une grande majorité de Français ordinaires n’ont-ils pas raison de ne plus croire au Père Noël ?
Martine / Décembre 2016 pour le défi 176 des croqueurs de mots
N.B. je suis consciente que mon irrespect envers Dieu et toutes les religions peut choquer quelques uns et je vous prie de m'en excuser.
Publié le 17 Décembre 2016
Il était né il y a trois jours. Il faisait noir dans le ventre de sa mère mais il s’y sentait si bien à l’abri. Il faisait partie d’elle. Rien ne pouvait lui arriver. Ici dans le berceau courbe et blanc où on l’avait soigneusement placé, il se sentait si triste. Il supportait sa nouvelle vie mais il craignait qu’elle lui apporte beaucoup de souffrances et d’insécurité. Dans la journée, même si sa mère le délaissait, il avait de la compagnie.
Cette nuit là, c'était un vendredi 13, la maison était endormie et obscure. Il avait peur.
Il entendit les cris des oiseaux de nuit dehors dans le jardin. Soudain L’ombre noire d’un énorme corbeau se projeta sur la lune orangée.
Un chat noir passa dans la pièce devant lui. Ses yeux Brillants de chouette trouaient l’obscurité et le regardaient fixement « L’œil était dans la tombe et regardait Caïn ». Terrorisé, Il craignait que ce minet diabolique saute sur lui pour s’installer sur son crâne chauve et fragile. Son berceau deviendrait alors cercueil.
Mais tranquillement le minet continua sa route et sortit de la pièce. Il ne le voyait plus.
Par contre, Il sentait comme un énorme poids au-dessus de lui qui allait tomber et inexorablement l’écraser.
Ce n’était pas le poids de l’angoisse mais celui d’un énorme maillet en bois qui s’abattit soudain sur lui.
Il passa de vie à trépas sans même avoir procuré de plaisir gustatif à celui qui l’avait tué.
Martine / Décembre 2016 pour le nid de mots d'ABC. Thème : Peur du noir et superstition
Publié le 16 Décembre 2016
Nous sommes deux soeurs jumelles
Abigaelle et gwenaelle
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Ayant très tôt perdu la boule
Au casino de La Napoule
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Nous sommes deux sœurs fantômes
Venues du ciel notre royaume
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Nous sommes échouées sur la grève
Le peintre Magritte est en grève
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Nous sommes deux sœurs frustrées
Sur le tableau inachevé
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Nous attendons deux pommes vertes
Deux boules par Magritte offertes
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Nous serons deux sœurs ravies
Car le peintre a enfin fini
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Nous irons rejoindre au muséum
Le chef d’œuvre « le fils de l’homme »
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Martine / Décembre 16 (Parodie des demoiselles de Rochefort sur des tableaux de Magritte) pour l'atelier 20 de Ghislaine
Publié le 15 Décembre 2016
Pour les jeudis en poésie des croqueurs de mots (défi 176 des croqueurs de mots), je réédite le poème publié sur ce blog qu'une amie Brigitte m'avait écrit un jour de Noël pour me remercier de lui avoir prêté ma maison que j'avais délaissée pour les fêtes pour qu'elle puisse fêter Noël 2011 avec toute sa famille autour d'elle (suite à un accident elle ne pouvait accéder à son appartement à cause des escaliers à monter)
Ce matin de noël….en cadeau !
En regardant par ta fenêtre, j’ai vu
Un rouge-gorge sur une branche
Juste au dessus de l’appentis moussu
En regardant par ta fenêtre, j’ai vu
Le ciel se parer de voiles bleu, et puis
très vite agrippées dans le décor
de longues écharpes de tulle gris
En regardant par ta fenêtre, j’ai su
que la destinée pouvait être ainsi
bleue un jour et l’instant suivant
d’un sinistre décourageant
je n’ai plus voulu voir ceci.
En regardant par ta fenêtre
J’ai apprécié le silence
Juste avant la douce affluence
Et je me suis dit
que je pouvais bien être auteure
mais pas forcément à la hauteur
de ta confiance, de…
alors je me suis mise à démêler les mots
à séparer les vrais, des faux
je voulais au moins te faire ce cadeau
que mes mots soient simples et clairs
uniques et sincères
qu’ils disent mieux que ma bouche
ce que je pensais de telle situation.
En regardant par une autre fenêtre
derrière tes voiles d’organdi
J’ai vu surtout, l’amitié sans contrepartie
la pudeur, des gestes simples et bons,
Et des sanglots derrière ta voix parfois,
au souvenir de moments amers…
En regardant par ta fenêtre, j’ai vu
j’ai vu le matin devenir banal et doux
et j’ai souri…
en pensant au Champagne que j’allais boire
à l’assemblée réunie, à l’enfant blond
aux cadeaux qu’il allait bientôt ouvrir…
Le nez dans mon verre,
les coudes sur ta scintillante nappe verte,
c’est à ta table, là devant ta fenêtre que j’ai su
qu’au seuil de l’été, un souffle nouveau
viendrait encore illuminer d’or, ma vie.
Brigitte Lecuyer
En relisant ce poème je suis très émue.
C'était une belle amitié que j'ai brisée. Ayant un amour propre très chatouilleux surtout quand on critique mes valeurs, Je peux être parfois stupidement intolérante et susceptible. J'aurais du te dire que tu m'avais blessée au lieu de t'exclure ainsi mais je suis une taiseuse et je ne me referai pas hélas.
Si tu me lis aujourd'hui Brigitte, je voulais te dire que je le regrette et je te souhaite un très joyeux Noël.
Publié le 14 Décembre 2016
Ta tata Anita
Une vrai conchita
Chantant la traviata
Et ta tatie et ta tata
Ton tonton Ariston
Un entêté breton
Jouant bien du piston
Et ton tonton, et ton tonton
Ta nièce carlita
Naïve Lolita
Aimant la toccata
Et ta tatie et ta tata
Toi mon amour Gaston
Un fameux baryton
Jouant du mirliton
Et ton tonton, et ton tonton