France Oise
Publié le 4 Novembre 2012
Voila le poème que je t'avais promis Françoise en cadeau d'anniversaire avec 4 jours de retard pour me faire pardonner d'avoir oublié la date,
Francoise
C’était à Saint-Quentin, amie te souviens tu ?
En patrie tournesol, dans un morne bureau
Nos regards se croisent, très vite s’évaluent
Dans un grand silence, se détournent aussitôt
Dans ton regard profond, de me perdre j’eus peur
Ne plus te regarder, plonger dans mes dossiers
Tu me rappelles trop, un souvenir d’ailleurs
Une amitié perdue que je veux oublier
Fausse indifférence, qui soudain t’attire
Avec moi à Cergy, tu viendras travailler
Peut-être le meilleur, Peut être le pire
Ce regard te prouve qu’il te faut essayer
Comme tu as eu raison, malgré moi d’insister
Toi moi étions liées, avant de nous chérir
Même idée de la vie, même vue du métier
En parfaite harmonie, sur même navire
La tempête arriva, nous fîmes ensemble front
Notre amitié s’accrut, aux premiers soubresauts
Chaque soir ensemble, Monde nous refaisions
Le bateau chavire, tu le quittes aussitôt
Au cœur de ce chaos, je veux rester à bord
Jamais je n’abandonne, ce en quoi j’ai la foi
Nouveau capitaine, lui fait crédit à tort
J’aurais dû t’écouter, et fuir ce maudit roi
Il me fait confiance, j’en suis subjuguée
Éprise je tombe, dans les bras d’un quidam
Pour cet amour soudain, je faillis tout quitter
Que de chamboulements, dans ses bras me pâme
Je voudrais ton soutien, tu ne me l’offres plus
N’étant pas sure de moi, tu me fais un affront
De ton acquiescement, je n’en veux surtout plus
Échange d’injures, Notre amitié voit le fond
Moment de silence, mais pourtant pas d’oubli
Souvent je pense à toi, notre grande amitié
Y renoncer toujours, oh non je ne le puis
Certaine j’en étais, que j'allais pardonner
Ce n’est plus comme avant, mais c’est mieux encore
Chacune avons mûri, beaucoup moins fougueuses
Notre amitié passion qui devenant trésor
Au fil des jours passant, nous rend plus heureuses
Je suis restée ici, rêvant d’un autre nid
Tu es partie au sud : quête de lumière
Quand chez toi tu reviens, pour revoir tes amis
Court instants ensemble, qui ma vie éclairent
Martienne je me crois, dans la lune je suis
En vraie apesanteur, je vis d’ordinaire
Amie excuse-moi, si hélas j’ai omis
De te souhaiter, bon anniversaire
Accepte ces bisous, venus des bords d’Oise
Ils sont mouillés de pluie, mais si pleins de chaleur
Ton prénom te vas bien, ma chère Françoise
J’aime la France et l’Oise, de tout mon coeur
Martine (je ne signe pas de mon pseudo aujourd'hui car la fleur se veut sans épine) Novembre 2012