Orage, Ô espoir
Publié le 7 Octobre 2013
Orage, Ô espoir
C’était une nuit d’été, tiède et parfumée
De chagrin accablée, j’implorais Morphée
Enfin pouvoir dormir, jamais me réveiller
Soudain le ciel d’encre, des éclairs déchirèrent
La fenêtre s’ouvrit dans un long courant d’air
Féérie sublime, ciel de lumière
A cette volupté, je ne sus résister
Et de la fenêtre, je ne pus qu'approcher
A la ballustrade, je me suis appuyée
Le ciel s’embrasa, de mille feux d’argent
Roulement de tambour, vacarme assourdissant
Décharge intense, d’orgasmes tremblements
Un long tunnel brillant, apparut devant soudain
Des chants de liesse, des palais byzantins
Un ange en souriant, me montra le chemin
Je le suivis , dans des nuées de pluie
Parmi des étoiles qui brillaient dans ma nuit
Fenêtre à l’horizon, celle du paradis
Martine / Octobre 2013
Pour le défi N° 108 des Croqueurs de Mots, lancée par Mademoiselle Jeanne au thème suivant : Fenêtre(s)