Mon PARIS
Publié le 24 Février 2011
Je suis née à Paris le 24 février 1953, j'y ai vécu les six premières années de ma vie. J'ai décidé aujourd'hui de rendre hommage à ma ville de naissance en répondant au tag sur Paris que j'ai découvert chez Quichottine.
Si j’étais un monument de Paris, je serais
Le pont Mirabeau car que serait Paris sans la Seine et ses ponts qui joignent ses deux rives. J'ai toujours beaucoup aimé les villes en bord de rivière et les ponts pour le symbole qu'ils représentent
Je suis également frustrée que ce tag ne comprenne pas la question si j'étais un poème sur paris, je serais.
Car pour moi ce serait celui-ci :
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
L'amour s'en va
Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure
Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)
Si j’étais une photo de Paris, je serais
Parce que mes parents habitaient le 11ème arrondissement rue Saint-Sébastien tout près du cirque d'hiver et que j'y suis allée souvent quand j'étais petite fille. J'aimais surtout les clowns et les acrobates. J'en garde aujourd'hui un souvenir agréable et ému.
Si j’étais une chanson de paris, je serais :
Il est 5 heures paris s’éveille. Je suis une matinale, j'aime les aurores et quand je travaillais à Paris j'y arrivais très tôt pour goûter à l'ambiance particulière de la ville qui s'éveille. Je retrouve cela dans la chanson de Dutronc
Si j’étais un livre dont l’histoire se déroule à Paris, je serais
Si Quichottine ne l'avait pas déjà choisi, j'aurais mis sans aucun doute "Le bonheur des dames" de Zola qui a pour cadre le bon marché et que mes parents étaient employés de ce magasin et c'est là qu'il s'y sont connus.
Je choisis un autre livre lu beaucoup plus récemment : No et moi de Delphine de Vigan.
No une jeune fille bourgeoise rencontre dans une gare parisienne une jeune SDF. Une très belle histoire d'amitié ayant pour cadre Paris.
Voir ma critique ICI
Je ne pouvais parler de Paris sans parler des SDF qui sont des habitants à part entière de cette ville. Beaucoup de parisiens passent devant eux sans les regarder gênés par cette misère étalée. S'il-vous-plait souriez leur.
Si j’étais un tableau dont le décor est à Paris, je serais
Un tableau de Monet que j'aime tant: La gare Saint Lazare. N'oubliez pas que ce blog s'appelle Quai des rimes : j'aime les gares les trains et je ne pouvais pas faire un billet sur Paris sans mettre à l'honneur une de ses gares. J'ai choisi la gare Saint Lazare qui a toujours desservi les villes ou j'ai habité en banlieue. Je l'aime le matin quand les banlieusards pressés arrivent à Paris pour rejoindre leur travail. . Je m'attarde du côté des grandes lignes voir les trains partir pour la normandie. Je l'aime le soir quand tous les travailleurs se pressent fatigués mais heureux de rentrer chez eux retrouver leur famille. Demain sera le même jour.
Si j’étais une rue de Paris, je serais
La rue Boyer Barret dans le 14ème arrondissement où j'ai vécu mon enfance
chez ma grand mère paternelle dans sa loge de concierge au 3 de cette rue sur la droite sur la photo.
Quelle ne fut pas mon émotion de trouver il y a quelques années cette carte postale ancienne de cette rue à la Foire de Paris. Malgré ma forte envie, Je ne suis jamais retournée rue
Boyer-Barret depuis le décès de ma grand-mère de peur d'être submergée par l'émotion.
Si j’étais un musée, je serais
Je ne voudrais surtout pas être un musée et je ne peux pas m'imaginer l'être. J'aurais pu prendre un joker, alors j'ai choisi une sorte de musée à ciel ouvert, plutôt une grande bibliothèque le marché aux livres du square Georges Brassens
Si j’étais un film, je serais
Ce serait "Moulin Rouge" de Baz Lurhmann car serait aussi Paris sans son moulin rouge et j'ai beaucoup aimé ce film même si je n'aime ni la musique, ni la danse. Inoubliable cette scène du tango.
J'espère vous avoir fait aimer mon Paris celui ou je suis née il y a 58 ans aujourd'hui et ou j'ai vécu.