Prague : Carnet de voyage 1
Publié le 11 Décembre 2010
Chers amis,
Ce blog est en pause temporaire. je n'arrive pas en ce moment à écrire des tests créatifs étant trop préoccupée par une accumulation de problèmes personnels.
C'est triste un blog qui ne publie plus alors j'ai décidé de vous faire partager mon carnet de voyages de 4 jours merveilleux à Prague grâce à notre fille qui nous a fait ce cadeau à l'occasion des 60 ans de son papa (avion et hôtel compris). Le plus beau qu'on ait pu nous faire :
Vendredi 7 décembre
13 heures, nous arrivons à Roissy dans le grand hangar qui sert de terminal aux compagnies de charters.. Tous ceux qui connaissent auront reconnu : le T 3 (anciennement T9).
Nous nous dirigeons vers le comptoir d’enregistrement de la « wing » compagnie tchèque. C’est la première fois que nous la prenons et nous sommes un peu inquiets pour avoir eu quelques mésaventures avec certains de leurs concurrents. De plus à chaque fois que nous prenons l’avion, nous n’avons pas de chance.
Une hôtesse au sol polie mais peu souriante nous donne nos cartes d’embarquement.
Il faut maintenant passer le contrôle de police. Jeff me précède et le portique se met à clignoter et sonner. On lui demande de retirer de reprendre le portique dans l’autre sens, de retirer ses chaussures et de repasser sous le portique. Il s’exécute. Je passe et c’est la même chose, je dois aussi retirer mes chaussures ce qui n’est pas une mince affaire car j’ai prévu des chaussures de marche montantes difficile à retirer et à remettre avec une longueur de laçage impressionnante.
Nous arrivons dans la salle d’embarquement. Nous embarquons dans des bus qui nous amènent à l’avion. En sortant du bus, je prends une photo de l’avion avec mon petit appareil et me fait sermonner par un employé de piste. C’est interdit. Désolée, comment pouvais-je le savoir. C’est inscrit nulle part.
Nous sommes à la rangée 7 dans l’avions. Pas de chance c’est la seule qui n’a pas de hublot. L’avion part à l’heure. Le Commandant de bord est bavard mais il parle très vite en tchèque et en anglais et avec un fort accent si bien que nous ne comprenons pas grand-chose ce qui est angoissant quand il se met à parler en plein vol et qu’on ne voit rien de ce qui se passe à l’extérieur. Je saisis tout de même quelques mots au passage et comprends que nous survolons le Luxembourg puis Francfort et qu’il y a de la neige à Prague.
On nous sert une collation : un sandwich tout mou avec du jambon et une sorte de pâte flasque qui ressemble à du fromage. Nous n’avons pas faim mais l’avalons avec un verre de coca pour passer le temps et surtout calmer notre angoisse.
Après une heure et demie de vol nous atterrissons en douceur à Prague. Je m’aperçois que je me suis fait voler mon petit appareil photo dans la poche de mon manteau dans le coffre à bagage de l’avion. C’est de ma faute je n’avais pas à l’y laisser mais je l'ai fait parce que je n'avais pas de hublot !!!
Nous n’avons pas à prendre de bus, l’aéroport est équipé de passerelles couvertes. Nous récupérons rapidement nos bagages et sortons de l’aéroport pour attraper un taxi. Il y a une couche de neige impressionnante sur les trottoirs et la chaussée.
Nous montons dans le taxi jaune de la compagnie AAA, le chauffeur parle l’anglais mais ne prononcera pas un mot de tout le parcours : pas de chance nous sommes tombés sur un timide et comme nous le sommes aussi.
Après des zones industrielles enneigées, la banlieue praguoise apparaît. Ce sont de longues avenues coupées en 2 par le tramway…. Il fait nuit. Quelques rares passants pressés rentrent chez eux.
Une impression de tristesse se dégage de ce paysage. La circulation est intense. C’est l’heure de la sortie des bureaux. Nous rentrons dans les faubourgs de Prague et passons sur la Vltava, le fleuve qui traverse Prague. De l’autre côté du pont, les immeubles sont plus cossus.
Nous nous arrêtons devant l’hôtel Best Western Pav. En descendant de la voiture, je m’enfonce dans la neige jusqu’aux chevilles et nous apprécions d’avoir fait le choix de chaussures de marche de montagne qui montent haut sur la cheville.
L’accueil de la réceptionniste en anglais est poli mais sans plus. Les tchèques dans leur grande majorité sont ainsi : courtois mais froids.
Nous montons dans notre chambre qui est très spacieuse et confortable et qui dispose même d’un petit balcon mais avec la neige, le froid ( - 8), nous n’en profiterons pas.
Nous nous reposons en regardant la télévision et l’unique chaîne en Français : France 24 qui pendant tout le week-end va nous répéter les mêmes informations en boucle. Nous verrons certaines interviews au moins 10 fois. Nous regrettons TV5 Monde qui est vraiment très précieuse lorsque l'on veut avoir des nouvelles à l'étranger.
Nous décidons d’aller dîner. Les trottoirs sont recouverts d’une épaisse couche de neige, il fait nuit. Nous découvrirons Prague demain. Il y a beaucoup de restaurants à proximité de l’hôtel. Nous décidons de goûter à la cuisine tchèque. Nous rentrons dans un restaurant sans prétention. L’accueil est sympathique. Il fait également bar, la télévision est allumée en permanence et les gens fument ce qui nous gêne beaucoup. Nous n’avons pu l’habitude en France et nous ne somme pas (plus en ce qui me concerne) fumeurs.
Nous choisissons le bœuf goulasch. La serveuse nous amène peu de temps après des assiettes copieusement servies. La viande est bonne bien cuite, la sauce délicieuse mais les oignons sont crus et 4 tranches rondes de pain de mie baignent dans la sauce. Ce n’est pas mauvais mais cela tient au corps et, outre les oignons, il n’y a pas de légumes. On comprendra le lendemain qu’en République Tchèque il faut demander les légumes en plus du plat.
Nous goûtons aussi à une très bonne bière tchèque. Nous sortons du restaurant et rentrons à l’hôtel où nous dormons très bien.
A suivre... mais pour vous faire patienter voir mes premières photos sur mon autre blog ..