Que sont nos idoles devenues ?
Publié le 5 Juin 2010
Une petite pause dans ma biographie
Que ceux qui l’apprécient se rassurent, j’en reprendrai le cours très bientôt.
Peut être que certains de mes lecteurs habituels s’en lassent un peu. Une amie me disait récemment « Ecris nous de nouveau des poèmes » ton blog ne s’appelle-t’il pas « Quai des rimes ». Ceci signifiait qu’elle préfère mes poèmes et je pense qu’elle n’est pas la seule
Je prie ceux qui préfèrent mes rimes de m’excuser mais je n’écrirai pas de poèmes, l’inspiration ne me ne vient pas faute d’envie. Cela reviendra j’en suis certaine quand j’aurai terminé ma biographie mais c’est une aventure de longue haleine.
Je suis passée le week-end dernier sur le blog d’Enriqueta. J’aime bien ses jeux d’écriture et je n’y réponds plus depuis un certain temps faute d’inspiration ou de temps. Néanmoins elle nous propose dans son dernier jeu de nous exprimer sur nos idoles que celles-ci soient connues ou non connues. Ce thème m’a séduit, curieusement car je n’ai jamais eu d’idole et ne veut pas en avoir. Je ne suis pas anarchiste mais j’ai comme devise personnelle « ni dieu, ni maître ». Idolâtrer est dangereux et conduit à l’asservissement. Je suis toujours stupéfaite de voir les fans crier le nom de leur idole, gesticuler en tous sens pour attirer son attention, faire la course aux autographes….Certaines personnes ont un pouvoir de séduction et d’influence tel qu’elles arrivent à être aimées, admirées, elles se servent de ce pouvoir pour asservir ceux qui se laissent prendre souvent à des fins qui ne sont ni humanistes, ni religieuses mais plutôt mercantiles.
Je n’ai pas eu d’idole dans ma vie mais j’ai eu quelques chanteurs que, plus jeune, j’ai particulièrement aimés, plus pour le texte de leur chanson que pour la musique. Je suis complètement insensible à la musique.
J’ai aimé Maxime LE FORESTIER pour ses textes engagés et courageux. J’ai souvent fredonné « Parachutiste » et je vous laisse découvrir ci-dessous sa chanson que je préfère et que j’aurais tant aimé écrire :
Mon seul regret dans la vie est de ne pas avoir eu de frère. Il m’arrive encore aujourd’hui de me dire que serais-je devenue si ce frère Bernard que je n’ai pas connu avait vécu et je lui dédie cette chanson :
Je ne pouvais pas terminer ce billet sans vous parler de Serge Lama que j’aimais beaucoup et que j’ai été voir deux fois au palais des congrès. J’aime toutes ces chansons mais particulièrement celle-ci
Curieusement je n’ai pas eu d’ami qui puisse devenir un maître mais j’ai eu plusieurs mentors dans ma vie :
un professeur de français au collège et un patron en entreprise. Je ne les ai pas idolâtrés, ce sont de simples modèles à un moment où j'avais besoin d'en avoir. Je ne sais pas ce qu'ils sont
devenus mais Ils m’ont beaucoup appris, soutenue et redonné confiance. Sans eux je ne serai pas ce que je suis. Je leur dédie aussi ce billet qu’ils ne liront jamais.