Ma meilleure amie
Publié le 21 Février 2017
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de ma meilleure amie.
Je l’aime et je m’en veux d’être aussi dépendante d’elle, de penser et d’agir toujours sous son influence et c’est pour cela qu’il m’arrive de la haïr. Parfois même je la boude mais nous nous retrouvons vite et elle ne m’en veut pas. Elle ne m’a jamais abandonnée même dans quelques périodes difficiles où j’arrivais à croire qu’en voulant me redonner la confiance en moi et en mon avenir, elle m’était au contraire nuisible. Je ne la quitte jamais bien longtemps car nous nous retrouvons vite.
Je voudrais maintenant vous la décrire en conservant son anonymat. Ce n’est pas facile car je souhaite que chacune de mes vraies amies puisse croire que c’est d’elle dont je parle.
Si elle était une couleur, elle serait verte comme l’espoir. Elle me fait croire que tout peut s’arranger pourvu que j’en sois convaincue et que j’agisse en conséquence
Si c’était un médicament, elle serait placebo car elle est impuissante à me guérir mais le simple fait de l’avoir à mes côtés, de croire ce qu’elle me dit pour me réconforter, soulage mes souffrances.
Si c’était une plante, elle serait trèfle à 4 feuilles. Elle me porte chance en me faisant croire en ma bonne fortune. Pour gagner au loto il faut jouer.
Si c’était un astre, elle serait soleil le jour, étoile la nuit car elle éclaire ma vie
Si c’était une qualité, elle serait l’optimisme.
Si c’était un défaut, elle serait la naïveté. Elle veut changer le monde et croit qu’elle peut y arriver en persuadant tous ses amis d’y croire et d’agir. Je ne l’ai pas suivi sur ce chemin, je ne crois qu’en mes seules capacités à changer et agir et ne m’épuiserai jamais à vouloir changer les autres.
Si c’était un bâtiment, elle serait un phare qui me guide dans les nuits de l’océan agité de ma vie pour retrouver vite les lumières de la côte tout en prenant le risque de repartir en mer.
Si c’était un lieu, elle serait l’extrémité sud du continent Africain entre deux océans l’Atlantique et l’Indien : le cap de Bonne Espérance qui m'a toujours fait rêver en suivant le Vendée Globe chaque jour et que je rêve de voir un jour (depuis la terre ferme !!!).
Ma meilleure amie, peut-être l’avez-vous deviné, s’appelle Espérance. Elle me permet de remplacer « jamais » par pourquoi pas.
Martine / Février 2017
Chère Jill Bill, merci de faire rentrer l’espérance dans ta classe et qu’elle accompagne chacun de tes élèves tout au long de sa vie.
Excuse moi pour cette publication un jour en avance mais c'est fait exprès pour ménager le suspens de mon texte