Publié le 31 Octobre 2017
Pour scène de rue de Covix, voici une photo d'un joueur de taekwondo prise dans le parc de la préfecture à Cergy lors de la fête des associations
Mes poèmes, nouvelles, écrits divers
Publié le 31 Octobre 2017
Pour scène de rue de Covix, voici une photo d'un joueur de taekwondo prise dans le parc de la préfecture à Cergy lors de la fête des associations
Publié le 28 Octobre 2017
J'ai encore vécu un très beau mois d'octobre particulièrement ensoleillé et coloré qui a débuté par l'anniversaire de mon Jeff fêté un soir dans un beau restaurant avec la mer aux pieds :
Octobre bleu comme le ciel de ma Vendée littorale avec une lumière ni trop crue, ni trop atténuée qui a enchanté mes randonnées et mes après-midi de lecture et baignade sur la plage
Octobre d'or comme les roches de mes chemins de randonnée ou encore des reflets sur l'océan le 16 de ce mois quand le soleil était voilé par des nuages de sable du Sahara et de poussières des incendies portugais et espagnols transportés par la tempête Ophélia. C'était beau mais très triste avec une pensée pour ceux qui ont tout perdu dans ces incendies
Octobre ver, roux et jaune comme les marais d'Olonne où j'aime me promener en Octobre, saison où ils revêtent leur plus belle capeline
Octobre pourpre comme les feuilles de vigne vierge
octobre rose bien sûr avec toutes les actions au dépistage précoce du cancer du sein. Ce combat de prévention comme vous le savez est devenu le mien.
Octobre venteux et sublime
Et pour finir ce mois en beauté l'arrivée il y a 3 jours de ma fille, son conjoint et mes petites filles pour dix jours. Que du bonheur !
Il y a pour une fois quelque chose que j'ai détesté ce mois ci c'est l'odieuse campagne sur les réseaux sociaux "Balance ton porc". Je ne supporte pas le mot dénonciation, encore moins Balance. J'admire le courage des femmes qui osent aller à la police dénoncer ceux qui les ont violées ou violentées mais ce que je ne supporte pas c'est quand cela devient une campagne d'incitation à la dénonciation publique reprise par la presse qui devrait mieux s'abstenir de citer des noms balancés sans aucune preuve, Cette incitation à la dénonciation peut entraîner des dénonciations injustifiées par vengeance personnelle, politique....
Publié le 26 Octobre 2017
Voici un poème qui prend le contrepied de mon texte de "ça me fait une belle jambe" pour me faire pardonner d'y avoir donné une image négative de la vieillesse :
VIEILLIR
Vieillir et s’apaiser
Le temps apprivoiser
Comme un vin s’affiner
Chaque jour s’étonner
De tout s’émerveiller
Sa vie ensoleiller
Aimer et pardonner
De bonheur rayonner
Oh qu’il fait bon vieillir
Martine / Rediffusion d'un poème de Septembre 2015 pour les jeudis en poésie du défi 193 des croqueurs de mots que j'ai eu le plaisir d'animer. Je rends la barre au Capitaine Domi qui animera le prochain défi. Je suis en pause petites filles jusqu'au 6 novembre. Des articles sont programmés sur mes blogs. Pour le premier jeudi en poésie et celui du lundi du prochain défi des croqueurs, j'essaierai Domi mais je ne promets rien.
Publié le 25 Octobre 2017
Maine s’appelait philomène
Mais comme la philo elle n’aime
Elle s’appelle désormais Maine
Philomène jouait Chimène
Mais Maine joue aujourd’hui Carmen
Jolie bohémienne roumaine
Que la vie bien souvent malmène
Dans le malheur qui se déchaine
Chaque matin de la semaine
Elle chante sans amour ni haine
Pour Rodrigue ce phénomène
Qu’à tort hélas encore elle aime
« L'amour est un oiseau rebelle
que nul ne peut apprivoiser
et c'est bien en vain qu'on l'appelle
s'il lui convient de refuser
[...]
L'amour est enfant de bohème
Il n'a jamais jamais connu de loi
Si tu ne m'aimes pas je t'aime
si je t'aime prends garde à toi. »
Martine / Septembre 2017 (poème quelque peu modifié réédité) pour les prénoms du Mercredi de Jill Bill (aujourd'hui Maine)
Publié le 23 Octobre 2017
Les années passent, j’ai beaucoup changé,. Mon corps, cette machine, se grippe et s’use. Il aurait besoin de la révision des 90 balais. Il faut que je me rende à l’évidence, je suis une « tamalou »... t'as mal où ? Partout.
Rassurez-vous je n’ai pas encore perdu la vue même si je ne vois et ne dors plus que d’un seul œil. C’est la raison pour laquelle j’ai renoncé à faire de l’œil aux beaux papis de la maison de retraite. Je n’ai pas besoin de cela pour leur taper dans l’œil.
Comme je n’ai plus bon œil, vous pouvez imaginer que je n’ai plus bons pieds non plus, ils sont fourbus pleins de cors. Je n’ai plus besoin de me demander sur quel pied je vais danser : aucun, ils sont foutus tous les deux. Je ne peux plus faire du pied aux papis sous la table de la salle à manger. Pour me venger, je prends mon pied, avec mes ragots, à casser les pieds de mes vieilles copines de la maison de retraite dont beaucoup d’entre elles sont dans un état avancé de sénilité. Quelle chance ! ma langue de vipère fonctionne toujours autant et je ne l’ai pas dans ma poche
Je n’ai pas encore perdu la tête heureusement car sinon je ne pourrais plus faire la tête aux aide soignantes bêtes comme leurs pieds. Je ne pourrais pas non plus tenir tête à ces têtes à claques quand elles veulent me faire boire de l’eau de force. Ma chambre est une étuve l’été et l’hiver je m’y gèle mes fesses toutes rabougries. Ma copine Charlotte me dit que je ne devrais pas dormir nue les fesses à l’air. Elle ferait mieux de se mêler de ses fesses que de s’occuper des miennes.
J’ai le cœur brisé quand certaines compagnes d’infortune avec la bouche en cœur me disent que j’ai un cœur de pierre. Cela doit être pour cela que mon palpitant résiste encore aux assauts du temps et qu’il bat encore la chamade pour Marcel un nonagénaire dynamique et drôle qui me fait rire de bon cœur. Je dis ce que je pense à mes copines et au personnel de cette maison certes mais je suis une grande affective : j’ai le cœur sur la main, façon de parler car mes mains arthritiques ne peuvent plus supporter de porter quoi que ce soit.
Je vous ai parlé de tout ce que j’avais perdu. Maintenant pour finir sur une note positive je vais vous parler de ce que j’ai gagné en vieillissant : LA GRAISSE. A 90 ans j’ai toujours l’estomac dans les talons, la descente d’organe cela ne s’arrange pas avec les années ! J’ai envie de perdre du poids. Je ferais bien un régime mais j’ai peur qu’il soit un bide… vide. Les diététiciens conseillent de manger cinq fruits et légumes par jour mais lesquels. Il y a une différence de taille entre une cerise et un potiron. A mon âge j’ai fini ma croissance et au contraire je rapetisse à vue d’œil et la graisse s’accumule sur le peu de corps qui me reste. A chaque fois avant de monter sur le pèse personne, je me pèse, m’épile et vais aux toilettes pour m’alléger. Je hais le pèse-personne. Je le traite de « sale balance » car il me dit tout ce qu’il devrait garder secret ainsi qu’au médecin qui m’a forcé à me peser. Je suis retombée en enfance ; fini la liberté, je dois obéir au doigt et à l’œil.
Je rêve de m’évader de cette prison pour vieux. Lors d’une des visites de ma fille (elle se font de plus en plus rares), je lui ai parlé de mon envie de quitter cette prison où elle m’a mise de force pour se débarrasser de moi comme on le fait d’un meuble usé qui ne sert plus. Elle m’a répondu que pour mes 90 ans, pour me changer les idées, elle allait m’emmener au soleil avec elle une semaine à Athènes en Grèce…. La graisse quelle horreur. Même si je veux prendre mes jambes pleines de fourmis à mon cou pour me sauver loin d'ici, tu comprendras, ma pauvre fille, qu’aller en Grèce continentale même pas en Crète ou je pourrais faire le régime crétois «Ça me fait une belle jambe ».
Martine / Octobre 2017 pour le défi 193 des croqueurs de mots que j'ai le plaisir d'animer
Publié le 20 Octobre 2017
Pour Image citation 33 voici les citations proposées par Gisèle et qui étaient à illustrer par une photo (pour mieux lire les citations cliquez sur les photos)
et maintenant voici les photos de Gisèle pour lesquelles elle nous demandait de trouver une citation
Publié le 19 Octobre 2017
Que vous soyez :
Lourdes
Gourdes
Fortes
Mortes
Célestes
Modestes
Agiles
Fragiles
Innocentes
Vieillissantes
Enjôleuses
bien calleuses
Très adroites
Maladroites
apprentières
joaillères
Bienheureuses
Baladeuses
Que vous ayez vingt-ans
Que vous ayez cent ans
Que vous soyez en l’air
Que vous soyez en fer
Que vous soyez ouvertes
Que vous soyez couvertes
Que vous soyez de Bouddha
De fatma ou de judas
Que vous soyez blanches ivoires
Vertes, jaunes, rouges ou noires
Que vous fassiez des signes
Que vous tiriez des lignes
Que vous écriviez
Que vous dessiniez
Que vous façonniez
Que vous cuisiniez
Que vous soyez réjouies
Ou bien dans le cambouis
Et quand bien même
Vous seriez joueuses
sales ou bien vilaines
Ô mains je vous aime
Martine / Réédition d'un de mes poèmes pour les jeudis en poésie du défi 193 des croqueurs de mots que j'ai eu le plaisir d'animer.
Publié le 18 Octobre 2017
Donald est un fat clown
Triste clown de saloon
Un bien étrange clown
Pas Ronald Mac Donald
Pas le Saint Archibald
Pas un clown qui fait rire
On ne peut que le bannir
C’est un fou dangereux
Son peuple est malheureux
Capable de beaucoup
Hurler comme les loups
Mentir comme un filou
Se battre comme un chien
Populisme tu le tiens
Utiliser tous les moyens
Même les plus mortifères
Comme le nucléaire
Ne pouvant être aimé
« Mieux vaut me faire Haïr
Pour de moi faire parler »
Ainsi est la devise
Du roi de la balourdise
Martine / Septembre 2017 pour les prénoms du Mercredi de Jill Bill (aujourd'hui Donald )
Publié le 17 Octobre 2017
Pour scène de rue de Covix, voici une photo prise par mon ami Jean-Charles à la grande bordée fête annuelle de la Chaume
Publié le 16 Octobre 2017
Ohé Matelots, Capitaine Domi m'a confié la barre de la goélette des croqueurs de Mots pour le défi 193 et c'est avec plaisir que je vous propose :
Pour le défi lundi 23 octobre 2017 : écrit en prose ou en vers d'un texte ayant pour titre «Ça me fait une belle jambe » au sens propre ou celui de l'expression dont l'origine est surprenante.
Pour les jeudis en poésie des 19 et 26 octobre 2017 : Le corps humain (dans son intégralité ou en partie). Si le thème ne vous inspire pas : quartier libre
Au plaisir de vous lire Capitaine et amis matelots.