Publié le 19 Janvier 2012

Aujourd'hui je publie pour vous chers amis ce poème de Brigitte Lecuyer qu'elle m'a offert en cadeau de Noël en remerciement d'un prêt que je lui avais fait : le prêt de ma maison sans escaliers pour y accéder afin  qu'elle puisse passer Noël en famille avec ses enfants et son petit fils pendant que nous étions aux Sables d'Olonne en famille aussi. J'ai été très touchée par ce poème gage d'amitié.

 

Brigitte va mieux. Elle marche maintenant un peu avec des béquilles et même avec une canne et devrait rentrer prochainement chez elle.

 

Ce matin de noël….en cadeau !

 

En regardant par ta fenêtre,  j’ai vu

Un rouge-gorge sur une branche

Juste au dessus de l’appentis moussu

En regardant par ta fenêtre, j’ai vu 

Le ciel se parer de voiles bleu,  et puis

très vite agrippées dans le décor

de longues écharpes de tulle gris

En regardant par ta fenêtre, j’ai su

que la destinée pouvait être ainsi

bleue un jour et l’instant suivant

d’un sinistre décourageant

je n’ai plus voulu voir ceci.

En regardant par ta fenêtre

J’ai apprécié le silence

Juste avant la douce affluence

Et je me suis dit

que je pouvais bien être auteure

mais pas forcément à la hauteur

de ta confiance, de…

alors je me suis mise à démêler les mots

à séparer les vrais, des faux

je voulais au moins te faire ce cadeau

que mes mots soient simples et clairs

uniques et sincères

qu’ils disent mieux que ma bouche

ce que je pensais de telle situation.

En regardant par une autre fenêtre

derrière tes voiles d’organdi

J’ai vu surtout, l’amitié sans contrepartie

la pudeur, des gestes simples et bons, 

Et des sanglots derrière ta voix parfois,

au souvenir de moments amers…

En regardant par ta fenêtre, j’ai vu

j’ai vu le matin devenir banal et doux

et j’ai souri…

en pensant au Champagne que j’allais boire

à l’assemblée réunie, à l’enfant blond

aux cadeaux qu’il allait bientôt ouvrir…

 

 

Le nez dans mon verre,

les coudes sur ta scintillante nappe verte,

c’est à ta table, là devant ta fenêtre que j’ai su

qu’au seuil de l’été, un souffle nouveau

viendrait encore illuminer d’or, ma vie.

 

Brigitte Lecuyer

 

 

Merci Brigitte pour ce très beau cadeau. Je m'excuse de n'avoir pas compris après deux lectures les deux dernier vers que ton mail a éclairés..... Je te souhaite tout le bonheur possible et un prompt rétablissement complet. Au plaisir de te voir très prochainement.

 

 

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Rédigé par eglantine

Publié dans #poèmes de mes amis

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Publié le 13 Janvier 2012

Je suis heureuse de publierle poème "oui je veux vivre" pour répondre à une  consigne d'écriture d'ENRIQUETA

 

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Oui je veux vivre

Non pas survivre

Non pas revivre

Simplement vivre

Oui Vive d’amour

Vivre d’eau fraiche

Une vie sans brèche

Vivre au jour le jour

Les bonheurs du jour

Pas en contre-jour

Pas en demi-jour

Oui vivre en plein jour

 

 

Vivre pour donner

donner la vie

Vivre pour aimer

aimer la vie

Vivre pour chanter

Chanter la vie

Vivre pour choisir

Choisir ma vie

Vivre pour changer

Changer ma vie

Vivre pour risquer

Risquer ma vie

Vivre pour vivre

 

 

Eglantine Janvier 2012

 

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Rédigé par eglantine

Publié dans #Poèmes

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Publié le 7 Janvier 2012

Avec ce billet, j'ouvre une nouvelle rubrique sur "Quai des rimes" une rubrique "modèles de discours", de lettres en toutes occasions.

Néanmoins, ces discours et lettres doivent être très personnels, personnalisés, sincères... Que ces différents modèles vous servent néanmoins de guide pour voir comment les articuler, les présenter.

 

Le discours ci-dessous est celui que j'ai fait pour le départ d'un collègue, j'ai changé le prénom et nom du collègue et celui de l'entreprise pour le rendre le plus anonyme possible :

 

 

Cher Eric,

Je me souviens de notre première rencontre.  Nous nous sommes croisés dans le couloir du centre d’affaires et tu m’as dit d’un ton direct : « Bonjour Eric PLAISANT  / Société VHH » en  appuyant bien sur les « H ». Cette phrase m’a fait l’effet d’un coup de hache.

Peut être te souviens tu ? j’ai souri car je me suis dit en moi-même PLAISANT « et bien en voila un qui porte mal son nom ».

Il ne faut jamais se fier aux premières impressions.  j’ai compris rapidement en te côtoyant souvent que ton aspect direct, assuré à l’excès masquait une grande sensibilité et émotivité que tu dévoiles à ceux qui ont su petit à petit mériter ta confiance.

Nous avons partagé des moments difficiles pour toi et pour moi sur le plan professionnel et personnel. Nous nous sommes mutuellement conseillés et soutenus. Tu m’as encouragée et permis de tenir dans le combat que je mène dont j’ai perdu la première bataille mais dont  je sortirai victorieuse. Tu m’as confortée à abandonner le second combat. Je t’en suis profondément reconnaissante et je t’en remercie. Je t’ai conseillé, soutenu aussi et je suis heureuse aujourd’hui de voir qu’avec ta détermination et mes conseils tu as su prendre la bonne décision même si maintenant je vais me sentir bien seule sur nos terres à .... Tu étais pour moi plus qu’un collègue, plus qu’un consultant compétent avec qui j’avais plaisir à travailler, tu étais tout simplement un copain et si tu me le permets, j’ose dire un ami.

Alors que la morosité régnait à Paris au Siège, ici à ....nous n’arrêtions pas de rire grâce à toi Eric.

Tu imitais certains de nos managers, collègues, candidats avec beaucoup d’humour mais de respect aussi. Ils étaient ainsi caricaturés plus vrais que nature. Tu as de réels talents d’imitateur, d’acteur et de chanteur. Je me souviens d’un matin de neige il y a un tout juste un an où en sirotant mon vin chaud dans le froid devant l'église, je t’ai vu en tunique de drap assis sur un ballot de paille contempler ton bébé Jésus (un gros baigneur en celluloïd vu le froid)  couché sur une litière et jeter un regard attendri à ta jolie Marie bien vivante elle assise à tes côtés.  Jamais je n’aurais imaginé en Joseph. Nous étions à la veille de Noël mais c’était néanmoins surréaliste.   J’ai compris ce jour la vraiment, au-delà des deux Eric, le Eric direct expéditif et le Eric acteur en représentation, que tu n’étais ni l’un, ni l’autre mais quelqu’un d’autre  avec des valeurs fortes, généreux engagé dans la vie associative.  Tu sais que j’attache beaucoup d’importance à ce militantisme citoyen afin de pouvoir redonner aux autres un peu de nos convictions et de ce que l’on a eu la chance d’avoir ou de connaître.

Si j’ai un conseil à te donner dans ton prochain emploi, que tu ne vas pas tarder à trouver, j’en suis certaine, exprime ce « Joseph » caché au plus profond de toi. Reste toi-même. Ce n’est pas une faiblesse mais une grande force pour ton intégration et adaptation.

Dans l’entreprise on se fait plus d’ennemis que d’amis. Il arrive parfois néanmoins que dans ce lieu de compétition ou beaucoup cherchent à se faire bien voir et se protéger en enfonçant ceux sur qui on jette l’anathème, on trouve aussi de vrais amis si on arrive à lever mutuellement le voile, j’oserais même dire la burka de la méfiance pour s’ouvrir aux autres, les écouter, les comprendre. J’ai trouvé un ami et j’espère que notre amitié perdurera au-delà de cette entreprise que tu quittes aujourd’hui.  Eric tu vas nous manquer à Cergy à Anita et à moi, peut être à d’autres aussi, mais je ne parle jamais au nom des absents. Je te souhaite beaucoup de succès, de bonheur dans ta vie personnelle et professionnelle.

Je t’embrasse.

 

 

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Rédigé par eglantine

Publié dans #DISCOURS - PLAIDOIRIES

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