Au dessus de la mer de brume,
Des étangs endormis qui fument
Des plans de vigne qui moutonnent
Se lève un franc soleil d’automne
Qui illumine les pampres d’or
Aux premières heures de l’aurore
Dans la froidure matinale
Un parfum humide s’exhale
Les feuilles étoilées tourbillonnent
Se grisent de brise et s’étonnent
Avant de choir ivres et vaincues
Sur l’épais tapis frais et moussu
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