Les hommes de ma vie / le vrai boss (4)
Publié le 4 Juillet 2009
Après être rentrée
définitivement de Flamanville, je me retrouve ensuite dans mon bureau à Rueil et tout ce que je fais maintenant me semble fade. Je m’ennuie, le terrain me manque. J'ai fait le tour du poste et je
n'aurai plus jamais d'opération comme Flammanville à mener.
Cela fait presque 10 ans que je suis avec Monsieur F.. et si je reste encore, je ne partirai plus et ferai partie des murs comme les gens de ce service qui travaillent depuis longtemps et qui me paraissent pour certains fossilisés.
J’ai d’autre part de sérieuses difficultés conjugales qui ont failli entraîner une séparation. J’ai délaissé toute ma famille pour ce travail passionnant mais qui désormais est devenu routinier. J’hésite un peu car partir c’est quitter Monsieur F. un patron certes mais un ami aussi.
Comment retrouver un tel boss, les autres vont me paraître fades. Je décide néanmoins d’entreprendre de nouveau une recherche d’emploi sur Cergy-Pontoise près de mon domicile pour être aussi un peu plus présente pour les miens.
Je trouve rapidement un poste d’assistante de la Directrice des ressources Humaines d’un laboratoire de biologie médicale filiale du Commissariat à l'Energie Atomique (Message personnel et oui Marc mon cas est désespéré) et je remets ma décision à Monsieur F… qui est très surpris et qui comprend. Il me félicite pour mon travail et il me dit « vous êtes une militante dans l’âme d’une pugnacité rare et c’est ce que j’ai aimé en vous ».
Je suis très surprise, c’est vrai que je suis une militante des causes perdues d’avance et que j'en ai défendu plus d'un auprès de Monsieur F. plus elles sont perdues, plus je m’accroche. Il organise un pot surprise et je suis couverte de cadeaux. Cela me fait plaisir et je luis promets que nous resterons en contact.
Nous nous revoyons plusieurs fois entre1987 et 2003. Nous déjeunons ensemble et nous nous rencontrons aussi pour des raisons professionnelles quand j'ai définitivement quitté le secrétariat pour être consultante en reclassement de salariés licenciés. "vous êtes rentrés chez les vautours" se plaît-il à me dire.
Il prend sa retraite en 2004 et m'invite à son pot de départ, il y a beaucoup de monde. J’ai revois beaucoup d’anciens des chantiers, ou d'anciens collègues. C'est un moment très émouvant. Je ne le vois pas à la retraite.
Nous nous sommes plus revus depuis. Il est salutataire parfois de tourner des pages pour se tourner vers l'avenir. Je la ferme définitivement aujourd'hui ici en remerciant Monsieur F. pour tout ce qu'il m'a apporté.
Cela fait presque 10 ans que je suis avec Monsieur F.. et si je reste encore, je ne partirai plus et ferai partie des murs comme les gens de ce service qui travaillent depuis longtemps et qui me paraissent pour certains fossilisés.
J’ai d’autre part de sérieuses difficultés conjugales qui ont failli entraîner une séparation. J’ai délaissé toute ma famille pour ce travail passionnant mais qui désormais est devenu routinier. J’hésite un peu car partir c’est quitter Monsieur F. un patron certes mais un ami aussi.
Comment retrouver un tel boss, les autres vont me paraître fades. Je décide néanmoins d’entreprendre de nouveau une recherche d’emploi sur Cergy-Pontoise près de mon domicile pour être aussi un peu plus présente pour les miens.
Je trouve rapidement un poste d’assistante de la Directrice des ressources Humaines d’un laboratoire de biologie médicale filiale du Commissariat à l'Energie Atomique (Message personnel et oui Marc mon cas est désespéré) et je remets ma décision à Monsieur F… qui est très surpris et qui comprend. Il me félicite pour mon travail et il me dit « vous êtes une militante dans l’âme d’une pugnacité rare et c’est ce que j’ai aimé en vous ».
Je suis très surprise, c’est vrai que je suis une militante des causes perdues d’avance et que j'en ai défendu plus d'un auprès de Monsieur F. plus elles sont perdues, plus je m’accroche. Il organise un pot surprise et je suis couverte de cadeaux. Cela me fait plaisir et je luis promets que nous resterons en contact.
Nous nous revoyons plusieurs fois entre1987 et 2003. Nous déjeunons ensemble et nous nous rencontrons aussi pour des raisons professionnelles quand j'ai définitivement quitté le secrétariat pour être consultante en reclassement de salariés licenciés. "vous êtes rentrés chez les vautours" se plaît-il à me dire.
Il prend sa retraite en 2004 et m'invite à son pot de départ, il y a beaucoup de monde. J’ai revois beaucoup d’anciens des chantiers, ou d'anciens collègues. C'est un moment très émouvant. Je ne le vois pas à la retraite.
Nous nous sommes plus revus depuis. Il est salutataire parfois de tourner des pages pour se tourner vers l'avenir. Je la ferme définitivement aujourd'hui ici en remerciant Monsieur F. pour tout ce qu'il m'a apporté.