Publié le 4 Mars 2015

Flamine a bonne mine

 

Flamine n’a pas grise mine

Plumes soyeuses roses indien

Cou rouge comme un coquelicot

Flamine a une bonne mine

Elle nous observe, mine de rien

Elle rêve de danser le Flamenco

Avec un bel et grand andalou

A cette idée son corps s’enflamme

Elle est prête  à s’envoler bientôt

A son flamant elle va briser l’âme

Pour trouver autre flamine à son goût

Il devra courir le guilledou

 

Martine / Mars 2014 pour les prénoms du mercredi de Jill bill

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Rédigé par Martine.

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Publié le 3 Mars 2015

Vagabondage

Vivre pour Voyager, Voyager pour vivre

Vénérer chaque jour la déesse vie

Voguer en voilier  jusqu’à Valparaiso

Vaciller de ravissement à Varsovie

Valser  sur du Verdi  « fa majeur »  à Vienne

Voir Venise son grand canal et ses gondoles

Vouer son amour à une Vietanmienne

Voler au-dessus des volcans de Volvic

Vanter l’attrait des chutes Vénézuéliennes

Puis fatigués mais heureux, mourir ici

 

Martine / Mars 2015 pour l'abécédaire de l'annuaire pour les nuls (lettre V)

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Publié le 27 Février 2015

La tour de pise des Sables d'Olonne

Phare ivre d’embruns

Eclaire d’espoir nos nuits

Penché, il s’épanche

 

Martine Février 2015 pour le coucou du Haïku du Vendredi

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Haïkus

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Publié le 26 Février 2015

Pour au répondre au jeudis en poésie sur le thème de citation de résistants, une photo de mon ami Gérard de Cergy prise lors de la manifestation "je suis charlie à Paris".

Graine de liberté

Graine de liberté

Dans un profond silence

et dans l'obscurité

Naîtra la délivrance

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Rédigé par Martine.

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Publié le 25 Février 2015

Ademar le canard déprimé

Pour Le prénom des mercredis de Jill Bill   un poème inspirée par ma photo d'un couple de canards :

 

Ademar le canard déprimé

Ademar le beau canard

Au col vert dans son costard

Aujourd’hui n’est plus flambard

Il a un sacré cafard

Point de mare aux nénuphars

Mais les bassins d’un square

Il fait un froid de canard

La nourriture se fait rare

Les gens de pain sont avares

Sa cane a des idées noires

C’est le pire cauchemar

Demain pour eux le départ

San autocar, ni radar

A tire d’aile dare-dare

Tout droit sans aucun écart

Pour le sud Montélimar

Ce n’est point un canular

 

Martine / Févirer 2015

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Rédigé par Martine.

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Publié le 24 Février 2015

En U majeur

Pour l'abécédaire de l'annuaire pour les nuls (aujourd'hui la lettre U)

 

Ulrich est  ukrainien.  

Un fils de caucasien

C’est un grand barbu

A la  face très rouge

Comme un urubu

Il n’est pas riche Ulrich

Il travaille à l’usine

d'Ustensiles de cuisine

Mais il rêve Ulrich

Dans son grand nord

Il rêve du grand sud

La Terre de Feu là bas

L’Argentine Ushuaia

L’Uruguay Montevideo

Il  ne monte pas plus haut

Il n’ira pas aux USA

Il est marié à Ulyana

Nostalgique de l’URSS

Lui  rêve d'Ukraine libre

Et d’Ursula Andress

Pour elle, ô il vibre

Universelle actrice

Grande séductrice

Universelle, unique

Amour platonique

Amour utopique

Il quittera Ulyana

Son ultra russe

Sado-maso extrémiste

Pour  la Jolie Uleya

Une ultra rousse

Uleya,  Alléluia

Union en U majeur

Finie la frousse

Ulrich n’attend pas va-t’en

Aujourd’hui , c’est très urgent

 

Martine / Février 2015

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Rédigé par Martine.

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Publié le 23 Février 2015

Résilience quand tu nous tiens

Encore dans le ventre de sa mère, elle fait déjà de la résistance. Elle est bien dans son cocon douillet, elle veut y rester Elle sait inconsciemment ce qui l’attend de l’autre côté.  Hélas la sage-femme la sort de force avec une grande pince qui la marque au visage et la blesse à jamais  au plus profond d’elle-même.  Elle devrait crier comme tous les autres bébés, elle ne le fait pas immédiatement. C’est à cet instant là qu’elle apprend  à cacher ses émotions, à les intérioriser. Sa résistance  a des limites, elle ne peut  s’empêcher d’hurler quand on la secoue dans tous les sens. Elle regrette aussitôt ce cri de fureur et rentre en résilience.  

 

Elle est un bébé sage qui pleure peu. Curieuse de tout elle  observe avec ses grands yeux noirs ceux qui l’entourent. Elle apprend  vite à Marcher et apprécie  ce début d’autonomie. « Non » est Le premier mot qu’elle prononce, elle le dit tout le temps.  Ses parents s’amusent à lui dire très souvent  « allez dit oui » ce à quoi elle répond toujours un « non » catégorique. Ils éclatent de rire. Elle a l’impression d’être un animal de cirque qu’on essaye de dresser.  Sa grand-mère qui l’élève et qui la connait bien lui dit  « allez fais plaisir à mamie  dis-moi non ». Elle lui répond alors avec un grand sourire « oui ».  Elle ne peut s’empêcher de sourire à sa mamie qu’elle aime tant mais pour la première fois elle s’est fait avoir et cela lui déplait. Elle comprend alors inconsciemment qu’on peut obtenir beaucoup de choses par l’intelligence et la ruse.  A cinq ans elle sait lire mais elle préfère que sa grand-mère lui lise des histoires en la hissant sur ses genoux. C’est la seule personne de qui elle accepte des câlins et des bisous.  Elle s’échappe dès que toute autre personne de son entourage essaye de le faire. Sa mère ne le fait jamais peut être qu’elle n’en a pas vraiment envie. Elle préfère croire que sa maman a peur d’être rejetée et elle a raison, elle n’accepterait pas ses bisous. Sa grand-mère l’excuse toujours et répète à tous qu’elle est gentille et qu’il suffit de la connaître et de savoir la prendre. 

 

Ses débuts à l’école sont difficiles, elle sait lire, les autres enfants ne le savent pas et ils la regardent comme un singe savant, un extra-terrestre, alors elle se tait, reste seule dans un coin de la cour de récréation. Au pied de son arbre, elle les observe jouer, crier, rire et curieusement elle ne les envie pas, elle les plaint d’être aussi insouciants. Elle se montre discrète en classe, ne s’exprime jamais sans y avoir été invitée mais écoute avec beaucoup d’attention tout ce que l’institutrice dit, enregistre et mémorise.  Elle aime l’école et sa maîtresse qui ne la punit jamais et lui remet souvent des croix blanches et bleues aux jolis rubans qu’elle est contente d’avoir eu mais qu’elle garde dans la poche de son tablier ce qui lui permet de les sentir, les caresser discrètement sans les exhiber. Elle n’aime pas ses distinctions et honneurs qu’elle ne pense pas mériter. Elle a 7 ans.  Ses parents la reprennent chez eux. Elle fait connaissance avec sa petite sœur un gros bébé joufflu qui pleure souvent mais pour qui elle se prend d’affection et qu’elle se promet de protéger. Elle va à l’école publique où on ne l’aime pas car elle vient de l’école privée (crime de lèse-majesté à cette époque) et elle a le droit à toutes les brimades : tours de cour, punitions en tous genres. Elle n’accepte pas cette injustice et se rebelle. La petite fille discrète devient très dissipée et rebelle. Un jour une de ses camarades la gifle en classe, elle rend aussitôt la gifle. L’institutrice lui donne à elle seule une punition alors qu’elle avait vu l’autre la gifler. Elle doit conjuguer à tous les temps la phrase « je ne dois pas taper mes camarades ».  Elle exécute la punition mais en transformant la phrase en « je dois rendre quand on me tape » que son père signe en se réjouissant d’avoir une fille qui ne se laisse pas faire.  Ceci lui vaudra d’être renvoyée de l’école ce qui curieusement la réjouit car elle ne supportait pas d’être harcelée tout simplement parce que ses parents avaient osé préférer l’école des curés à celle de la République dite Laïque. Elle réintègre l’école privée où on la tolère plus qu’on ne l’accepte car chez les curés on n’aime pas les fortes têtes surtout quand leurs parents sont pauvres et n’ont pas les moyens de payer la scolarité. Si son père n’avait pas été un ancien combattant mutilé de guerre engagé volontaire dans la guerre d’Indochine pour aller combattre le communisme on ne l’aurait pas acceptée. Révoltée par les représentants de Dieu, qui agissent en contradiction avec  la charité chrétienne  qu’ils prônent en permanence , elle cesse de croire en Dieu mais y a-t-elle réellement cru un jour.  Elle ne sent aucune affinité avec  ses camarades pour la plupart des  filles de bourgeois qu’elle trouve superficielles qui ne l’ennuient aucunement car son attitude leur a vite fait comprendre qu’elles n’auraient aucune prise sur elle. Elle retombe en résilience et ne répond pas aux injustices et humiliations en tous genres que certains professeurs lui font subir en classe. Un jour on lui dit devant ses camarades que ses parent s ne payant pas la scolarité, il n’est pas possible qu’ils aient les moyens de lui  offrir  un microscope à Noël comme elle l’écrit dans sa rédaction car ils n’ont pas les moyens de la lui payer.  On lui demande d’emmener ce microscope à l’école pour prouver qu’elle n’est pas une sale menteuse. Elle ne le fera pas car non seulement ce serait humiliant mais aussi elle sait qu’ils demanderaient ensuite à son père de payer la scolarité. Quand un vol est commis dans l’école c’est elle qu’on accuse  mais elle ne répond rien et reste stoïque devant l’injustice et les humiliations. Ils veulent la pousser à bout, la forcer à réagir. Elle ne leur donnera pas ce plaisir.

 

Elle quitte avec bonheur l’école privée pour le collège d’enseignement technique pour préparer un BEP de secrétariat. Elle s’entend bien avec le professeur de français avec qui elle discute souvent après la classe.  Elle arrive même à se faire une amie parmi ses camarades de classe, une fille qui se sent aussi perdue et étrangère à ce monde qu’elle. Elles unissent leur solitude.

 

Son diplôme en poche, elle rentre très vite aussi dans la vie active.  Elle se marie  avec un résiliant. Ils ont rapidement deux enfants. Elle les adore mais après avoir tant retenu ses sentiments, elle n'arrive pas à les exprimer.

 

La jeune fille taciturne, solitaire apprend petit à petit à s’ouvrir aux autres mais l’enfant et adolescente rebelle ne s’effacera jamais complètement en elle.

 

Elle continuera à condamner toutes les injustices dont elles, ses proches sont  victimes mais aussi les autres ce qui est nouveau et prouve que sa socialisation est en cours.

 

Elle abandonne  vite le secrétariat pour aider les demandeurs d’emploi à retrouver vite un travail. C’est pour elle une façon de lutter contre une des plus grandes injustices qui soient les licenciements où ce sont souvent les plus fragilisés ou les plus rebelles, ceux qui n’acceptent pas le système, qui en sont victimes.

 

Elle crée un blog citoyen où elle osera s’attaquer  à ceux qui détiennent le pouvoir localement et en abusent souvent. Elle est fière d’arriver à faire déplacer la télévision pour tenter de sauver un commerce en  grande difficulté. Elle rentre même en politique chez les verts car elle pense naïvement qu’ils sont moins intéressés que les autres par le pouvoir. Elle quitte  les verts pour le modem qu’elle croit un parti modéré ni à gauche, ni à droite prenant le meilleur des idées où elles sont. Elle se rend compte que le centre sera une utopie tant que la majorité de ses représentant seront à droite.  Elle se rend compte aussi que l’engagement citoyen à des motivations bien personnelles  et que c’est un pseudo altruisme.

 

Le temps a passé très vite, elle approche des 60 ans et son employeur, dans son projet de rajeunir ses effectifs,   lui met la pression pour qu’elle craque et qu’elle vienne en position de faiblesse négocier son départ. Elle résistera à toutes les humiliations et harcèlements subis. Mais tenir ne suffit pas,  que serait la résistance sans l’action ? Elle décide alors de le poursuivre en justice et finit par gagner après plus de 3 ans de combat.

Elle prend sa  retraite aussitôt après épuisée par ces années de résilience et résistance dont elle ne sortira pas indemne.


Elle mène maintenant une existence tranquille avec son époux et n’a plus aucune volonté de combattre les injustices de ce monde. Elle arrive maintenant à exprimer mieux ses émotions et sentiments. Elle couvre ses petits enfants de bisous et de câlins.

Elle peut enfin penser à elle et à ceux qu’elle aime. Certains qui connaissent sa nature profonde de militante des causes perdues  lui font des propositions d’engagement dans des associations caritatives qu’elle refuse. Peu lui importe les autres ils  trouveront toujours des militants dans l’âme pour les défendre. C’est très égoïste certes mais elle ne culpabilise pas et profite des petits bonheurs de la vie tout simplement.

Alors vous comprendrez que quand elle a découvert le dernier défi 139 des croqueurs de mots des croqueurs de mots sur la résistance, elle s'est retrouvée bloquée pour y répondre. Elle a décidé avec le texte qui précède d'expliquer pourquoi.

 

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Rédigé par Martine.

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Publié le 19 Février 2015

La résilience ou la résistance passive

Pour les jeudis en poésie du défi 139 des croqueurs de mots sur le thème de la résistance une citation de Nelson Mandela

 

« Etre libre, ce n'est pas seulement se débarrasser de ses chaînes ; c'est vivre d'une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. »

Nelson Mandela

 

Le poème ci-dessous de de William Ernest Henley "Invictus" est le poème préféré de Nelson Mandela. Ce n'est pas un poème sur la résistance mais sur la résilience La résilience  est une attitude d'indifférence affichée (une sorte de résistance passive) qui permet à tout homme de ne pas se laisser atteindre et déstabiliser par ce qui le fait souffrir. Nelson MANDELA a pu supporter de nombreuses années d'emprisonnement sans se laisser trop affecter psychologiquement par ce qu'on lui faisait subir.

 

Invictus de William Ernest Henley (1843-1903)

Traduction française

 

Dans les ténèbres qui m'enserrent
Noires comme un puits où l'on se noie
Je rends grâce aux dieux, quels qu'ils soient
Pour mon âme invincible et fière.
Dans de cruelles circonstances
Je n'ai ni gémi ni pleuré
Meurtri par cette existence

Je suis debout, bien que blessé.
En ce lieu de colère et de pleurs
Se profile l'ombre de la Mort
Je ne sais ce que me réserve le sort
Mais je suis, et je resterai sans peur.
Aussi étroit soit le chemin
Nombreux, les châtiments infâmes
Je suis le maître de mon destin
Je suis le capitaine de mon âme.

 

 

Version originale

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

 

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of fate
My head is bloody, but unbowed.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

 

 

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Rédigé par Martine.

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Publié le 18 Février 2015

Toussine

John était à Cuba  quand il y rencontra  Irina  une jeune touriste moscovite. Un anglais sous les tropiques ne pouvait que séduire la jolie Russe rousse aux yeux couleur turquoise. Pendant cinq jours ce printemps là,  au son de la musique latino, ils dansèrent des tangos  à un train d’enfer même si John préférait le rock acrobatique exercice de haute voltige.  Chaque matin après une chaude nuit d’amour où ils s’étaient faits de tendres et drôles confidences, ils allaient admirer au bout de la jetée de Havana  le soleil levant sur l’archipel des Keys en  Floride cette route pont qui rejoint Miami à Key West, un  pont trop loin. Ils faisaient des projets d’avenir.  Irina revint à Moscou à la fin de son séjour. Ils étaient tristes de se quitter et promirent de s’écrire.

 

De retour Chez elle, Irina envoya une carte à John représentant la place rouge sur laquelle elle avait écrit à l’encre de sa jolie écriture ronde « Bon baisers de Russie, je t’aime John ».  John était retourné à Paris où il vivait.  Il lui écrit une carte d’amour, la carte du cœur qu’il avait choisie pour elle et sur laquelle à l’encre de ses larmes il avait écrit « je pleure mon amour . Tu me manques, on ne vit que deux fois au pire  peut être même qu’une seule fois, viens ma chérie  me rejoindre à Paris ».

 

Irina arriva tôt un beau matin à l’aéroport. John vint la chercher. Ce fut le jour le plus long de leur vie, le plus beau jour aussi.  Ils se promirent que Jamais, plus jamais ils ne se quitteraient. Il lui offrit une bague avec un diamant entouré d’une couronne de turquoises à la couleur de ses yeux.  Les diamants sont éternels et leur amour le serait aussi.

Ils se marièrent par une belle journée de Juin. Le soir dans le parc du château, ils organisèrent une grande garden-party et reçurent leurs amis et famille dans une grande tente  rouge symbolisant la maison Russie sur laquelle  un cœur de dragon couleur or était représenté, en hommage à un ami chinois qui venait de quitter ce monde en cette année du Dragon.  Ils partirent le lendemain en voyage de noce en Sicile et, dans leur hôtel  sous la bénédiction du Dieu Etna, presque au bord du volcan ils s’unirent.

 

John et Irina, le lion et le vent comme les appelait leur ami chinois, conçurent cette nuit-là  une jolie petite fille rouquine aux yeux bleus qui  naquit à Paris 9 mois plus tard. Irina aurait aimé donner à sa petite-fille le prénom Fiona comme le nom de la rose qu’elle aimait tant mais John  Connery n’aimait pas ce prénom.  Leur fille s’appellerait Toussine CONNERY en hommage à l’acteur que John aimait tant Sean Connery et qui avait influencé leur vie

 

Martine / Février 2015 pour prénoms du mercredi de Jill bill  (Toussine) de Jill Bill

Ce texte comporte une particularité. Réponse ICI

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Rédigé par Martine.

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Publié le 17 Février 2015

Pour l'abécédaire de l'annuaire pour les nuls (aujourd'hui la lettre T) un  poème  "Théo Rhum et Théa Rome" avec un maximum de mots commençant par T (en gras dans le texte).

Thé au Rhum à Rome

Thibaut n’est ni petit, ni beau.

Il est très grand,  pas vraiment laid,

Né sous le signe du taureau

Sa Théa  l’aime comme il est.

Il est Ténor, elle est à L’ouest

Il boit du  thé noir, elle au lait.

 

Ils sont dans le train pour Trieste

Ce soir au Théâtro Verdi

Il  chantera  la Traviata

En Bel Alfredo travesti.

 

Ravie Théa l’écoutera

Par tant d’émotion et talent

Émue jusqu’aux larmes elle sera.

 

Cette nuit ils seront amant

Ils traverseront  l’Italie

Trinqueront d’un thé au Rhum

A Rome, Terni, Tivoli

 

Martine / Février 2015

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