Publié le 9 Mars 2021

Pour scène de rue ches Covix : L'horloge du remblai des Sables d'Olonne a retrouvé sa petite soeur :

Scène de rue : Retrouvailles

Celui qui a déposé cette vieille comtoise devant l'horloge du remblai a de l'humour. Lire ce qui est écrit sur la comtoise :

Il était temps qu'on se retrouve, merci.

Il était temps qu'on se retrouve, merci.

Désolée pour la qualité des photos mais cétait tôt le matin, la luminosité n'était pas excellente, j'étais entrain de faire mon jogging et j'avais oublié d'éteindre ma lampe frontale.

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Scène de rue

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Publié le 8 Mars 2021

Pour Défi  247 des croqueurs de mots animé par les Cabardouche 

les Cabardouche nous demandent d'écrire un texte sur la photo ci-dessous en incluant impérativement les mots en gras dans ma participation 

Le vieux qui tricote

Les années passent, j’ai beaucoup changé. Les ans ont écuissé (1) ma carapace comme le tronc d’un vieil arbre. Mon corps, cette machine, se grippe et s’use. Il aurait besoin de la révision des 90 balais. Il faut que je me rende à l’évidence, je suis un « tamalou »... T'as mal où ? Partout.

Rassurez-vous,  je n’ai pas encore perdu la vue,  même si je vois et ne dors plus que d’un seul œil. C’est la raison pour laquelle j’ai renoncé à faire de l’œil aux mamies de la maison de retraite. Je n’ai pas besoin de cela pour leur taper dans l’œil.

Comme je n’ai plus bon œil, vous pouvez imaginer que je n’ai plus bon pied non plus. Mes panards sont fourbus  pleins de cors. Je n’ai plus besoin de me demander sur quel pied danser : aucun, ils sont foutus tous les deux. Je ne peux plus faire du pied aux vieilles commères séniles sous la table de la salle à manger. Leurs ragots me cassent les oreilles qui, hélas, entendent encore bien.  

Je n’ai pas encore perdu la tête heureusement car sinon je ne pourrais plus faire la tête aux aide soignantes bêtes comme leurs pieds. Je ne pourrais pas non plus tenir tête à cette tête à claques de Charlotte, l’aide-soignante, quand elle veut me faire boire de l’eau de force. Ma chambre est une étuve. Hiver comme été, je m’y gèle mes fesses toutes rabougries. Quand je me plains auprès d’elle, elle me répond que je ne devrais pas dormir nu les fesses à l’air. Elle ferait mieux de se mêler de ses fesses que de s’occuper des miennes.

J’ai le cœur brisé quand certains compagnons ou compagnes d’infortune, avec la bouche en cœur, me disent que j’ai un cœur de pierre. Cela doit être pour cela que mon palpitant résiste encore aux assauts du temps et qu’il bat encore la chamade pour Jacqueline, une nonagénaire dynamique et drôle qui me fait rire de bon cœur. Au lieu de bougonner en silence, je dis ce que je pense à mes congénères et au personnel de cette maison. Pourtant, je suis très affectif. Même si je le musse (2), j’ai le cœur sur la main,  façon de parler, car les miennes n’ont plus la force de supporter de porter quoi que ce soit. Je ne vais pas me plaindre, je peux encore tricoter et j’adore car ce geste répétitif me permet de réfléchir, de philosopher.

Je vous ai parlé de tout ce que j’avais perdu. Maintenant, pour finir sur une note positive, je vais vous parler de ce que j’ai gagné en vieillissant : la graisse. À 90 ans, j’ai toujours l’estomac dans les talons, la descente d’organe ne s’arrange pas avec les années !  À mon âge, j’ai fini ma croissance et au contraire, je rapetisse à vue d’œil et la graisse s’accumule sur le peu de corps qui me reste. Je hais le pèse-personne, cette sale balance qui me révèle ce qu’il devrait taire : mon poids. Quand le médecin me demande de monter sur la balance, je renaude (3). Quand on me force ici à faire quelque chose, j’ai l’impression d’être retombé en enfance. Dès fois, j’ai envie de m’enfuir de cette maison de retraite, mais je ferai trop de peine aux miens.

Ma petite fille Manon, que j’adore, vient me voir parfois avec sa jolie petite princesse Jade. Je la prends dans mes bras. Elle s’y endort. Manon, à mes côtés, regarde la télévision. Pendant ce temps, je tricote en fouillant le grenier de ma mémoire ou de nombreux souvenirs se  moirent. Que reste-t-il de mes bonheurs ? Que reste-t-il de mes malheurs ? Jouissances et souffrances ne sont que réminiscences. Ma mémoire devient passoire. Alors à quoi bon fouiller mon passé pour nourrir mon présent comme le sanglier vermille (4) la terre pour s’alimenter ? À quoi bon imaginer l’avenir ? Sans barguigner (5), je jouis du moment présent avec Manon, Jade et ma fille Stéphanie quand elle vient me voir. Cela suffit à me rendre heureux et à me faire oublier le reste.

 

Martine MARTIN (Mars 2021)

 

  1. écuisser : abîmer un tronc d’arbre
  2. musser : se cacher
  3. renauder : renâcler, être en colère
  4. vermiller : fouiller la terre pour se nourrir (pour les animaux)
  5. Barguigner : hésiter

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Ecrits divers

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Publié le 5 Mars 2021

Un article de Ouest France est paru le samedi 27 février sur mon dernier roman.

Mon livre souviens toi du bus 96 dans la presse

Ci-dessous une première critique de mon roman sur le blog d'Eva Joe qui m'a émue :

Ci-dessous la bande annonce de mon roman :

Vous pouvez le commander chez les libraires, sur le site de l'éditeur ci-dessous en lien. Vous disposerez de 5% de remise avec le code LLB5 ou sur tous les sites de vente en ligne de livres :

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Rédigé par Martine.

Publié dans #livres

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Publié le 4 Mars 2021

Pour le Défi  247 des croqueurs de mots animé par les Cabardouche , voici mes deux logogriphes qui vont ensemble

 

LOGOGRIPHE 1

Sur ses sept pieds, elle ne prend jamais le sien

Sans les quatre avant, son saut ne la mène pas loin

Sans les quatre arrières, elle perd son féminin

 

LOGOGRIPHE 2

Sur mes sept pieds, la femme du premier logoriphe y connut l’apogée

Je brillerai de tous mes feux, si les cinq pieds de queue vous me supprimez

Si vous me laissez que deux pieds, pour faire le mur ce n’est pas assez

Si vous m’otez les quatre pieds de tête, j’en prendrais un chaque année

 

Difficile, certes, mais ce sera plus facile de trouver la solution avec mon poème indice, CLIQUEZ ICI

J'ai modéré les commentaires pour ne pas faire apparaître ceux qui donneraient la solution complète ou partielle. Je les validerai dans quelques jours

Image par Enrique Meseguer de Pixabay

Image par Enrique Meseguer de Pixabay

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Ecrits divers

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Publié le 3 Mars 2021

Timour et Nour

Petit ours Timour est fou d’amour

Pour Nour une belle oursonne  glamour

Un jour de Saint Valentin, il accourt

Pour lui faire plein de tendres mamours

Au-dessous de son ruban de velours

Il lui cache ses grands yeux d’andalouse

Pour lui offrir un panier de cœurs rouges

Nour a reconnu Timour et elle savoure

Ce joyeux moment d’amour et d’humour

 

Martine Martin / Mars 2021 Pour les prénoms du mercredi de Jill Bill, aujourd’hui Nour

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Prénoms du Mercredi, #Poèmes

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Publié le 2 Mars 2021

Pour scène de rue ches Covix : Pendant la pandémie, les théâtres, les cinémas, les musées sont fermés mais le spectacle est dans la rue :

Scène de rue : Spectacle de pandémie

mais que regardent-ils ? VOIR ICI

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Scène de rue

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Publié le 1 Mars 2021

Rien ne t'efface de Michel Bussi

Michel Bussi est l'un de mes auteurs préférés de thrillers. J'avais été assez déçu par son dernier roman "Au soleil redouté". Je lui suis néanmoins restée fidèle et j'ai eu raison. Son roman "Rien ne t'efface" sorti en février m'a beaucoup plu.

Résumé

Estéban, dix ans disparaît le jour de son anniversaire sur une plage du Pays basque. S'est-il noyé ? On ne retrouve pas son corps. A t'il été enlevé ? Les recherches n'aboutissent pas. Dix ans plus tard, sa mère Maddie, médecin généraliste à Étretat, revient au Pays basque et, sur la même plage, elle aperçoit un garçon d'une dizaine d'années qui est le sosie parfait de son fils et qui porte le même maillot de bain que lui le jour de sa disparition. Ce ne peut être Esteban puisqu'il aurait vingt ans maintenant. Son fils se serait-il réincarné dans Tom ce jeune garçon ? Apprenant qu'il est en vacances et qu'il habite avec sa mère en Auvergne à Murol, elle s'y installe comme médecin généraliste. Les habitants de cette petite ville sont heureux de l'arrivée d'un médecin compétent, mais s'inquiètent de la voir tourner autour de Tom et de sa mère. Cette dernière ne supporte plus ce harcèlement. Quand Maddie découvre que Tom a la même tache de naissance, la phobie des abeilles et parle le basque comme son fils disparu, cela la renforce dans sa conviction que cela ne peut être le fait du hasard.  "Faut-il prouver que quelque chose existe, avant de le croire ? Ou, au contraire, penser que tout est possible tant qu’on n’a pas prouvé que c’était impossible ?  Estimant que tout est possible, même l'impossible, elle va continuer son enquête pour son fils, mais aussi pour prouver qu'elle n'est pas devenue folle comme le croient le secrétaire de Mairie et l'assistante sociale.

Le lac Pavin et ses légendes empreintes parfois de sorcellerie, magnifique cadre si bien décrit de la dernière partie du roman, rajoutent au mystère et nous envoûtent quelque peu.

Mon avis

Je suis quelqu'un de rationnel, logique qui a du mal à croire à la réincarnation.

"Le monde se divise en deux, les âmes infantiles qui traversent n’importe où et les âmes matures qui respectent les passages piétons, les âmes infantiles qui mangent en cinq minutes et les âmes matures qui peuvent rester des heures à table, les âmes infantiles qui cavalent autour du monde et les âmes matures qui se contentent d’admirer le paysage devant leur fenêtre, les âme infantiles qui ont un million de disques chez eux et les matures pour qui le chant des oiseaux suffit…."

J'ai été un peu perturbée au départ, mais c'était voulu par l'auteur pour éloigner le lecteur de la piste raisonnée et cohérente.

"Tout le monde laisse des petits cailloux blancs quand il passe sur terre, tout le monde. Tu peux appeler cela la réincarnation ou pas".

Michel Bussi, dans ce roman encore plus que dans les autres, prend plaisir à berner son lecteur. Vous l'aurez deviné, la solution est tout à fait plausible et s'explique aisément. Je lui en ai voulu de m'être fait avoir, malgré ma vigilance, tant cela paraît évident quand on relit le livre en connaissant la fin.

J'ai beaucoup aimé ce roman qui montre aussi très bien la douleur d'une mère dont l'enfant disparaît, perte dont on ne se remet pas et qui peut parfois mener à la folie.

Monsieur BUSSI, vous m'avez une fois de plus épatée, subjuguée, vivement votre prochain roman !

Les phrases en italique et en bleu sont tirées du roman de Michel BUSSI

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Rédigé par Martine.

Publié dans #livres

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Publié le 26 Février 2021

L'année 2021, je l'avais prise avec un essai d'un mois. Après un mois de janvier peu concluant, j'ai failli demandé mon remboursement, mais les mois se suivent et ne se ressemblent pas : quel beau mois de février pour, moi même si ma fille et mes petites filles me manquent, mais j'espère les voir à Pâque si nous ne sommes pas confinés !

Les jours rallongent et quel plaisir d'assister le matin en courant aux levers du soleil sur l'océan et notre si jolie côte

Mon mois émoi / Février 2021Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021Mon mois émoi / Février 2021

Les fleurs de fin d'hiver sont en plein épanouissement et, comme chaque année, le spectacle de mon mimosa en fleurs me réjouis. J'en fais de nombreux bouquets qui embaument la maison

Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021

Nous avons fêté la Saint-Valentin. Les années précédentes, nous allions au restaurant. Cette année nous avons joué les chefs à domicile, Jeff le cuisinier qui avait concocté avec amour un succulent filet de bœuf Wellington (en croûte avec du foie gras et des morilles) et j'avais pâtissé une tarte au citron meringuée. Nous étions satisfaits de nous.

Mon mois émoi / Février 2021Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021Mon mois émoi / Février 2021

Autre grand bonheur du mois, et une étrange surprise. Je viens de terminer l'écriture de mon troisième roman dont le titre comportera le mot surprise. Dans ce livre qui évoque, entre autres, à travers mon héroïne, la fin de ma vie professionnelle, je parle de mes relations amicales avec un collègue de travail que j'appréciais beaucoup et que je n'ai pas revu depuis ma prise de retraite en 2013. Incroyable,  surprise, transmission de pensée peut-être. Il m'a contactée en m'informant qu'il venait passer une semaine de vacances aux Sables d'Olonne et qu'il aimerait bien qu'on puisse se rencontrer.

Nous les avons invités à déjeuner et ce fut vraiment une joie pour moi de le revoir et de faire la connaissance de son compagnon de vie avec lequel ils va se marier prochainement. Ils étaient venus aux Sables d'Olonne pour y trouver une maison afin de s'y installer. Nous nous reverrons et je m'en réjouis.

Autre grand bonheur, mon livre "Souviens-toi du bus 96" est paru et j'ai reçu mes 40 exemplaires, dédicacé et expédié plus d'une trentaine, réussi à déposer le reste en librairie sur les Sables d'Olonne. Un journaliste de Ouest France est venu m'interviewer et un article paraitra prochainement. J'ai obtenu une dédicace au Super U des Sables d'Olonne pendant les prochaines vacances de Pâques quand les touristes seront présents. Je suis dans l'obligation de recommander des exemplaires à l'éditeur tant son succès est grand. Si vous souhaitez un exemplaire dédicacé de mon petit dernier (voir la bande annonce vidéo) ou de mon premier roman "Je dis ça mais je ne dis rien", merci de me contacter par mail.

Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021

Pour clôturer le mois en beauté, le 24 février, j'ai fêté mes soixante-huit ans. Pas de restaurant cette mais une superbe journée dans l'île de Noirmoutier. Nous avons pris l'apéritif et pique-niqué sur la plage au mois de février sans avoir froid. Il y avait du vent, je n'ai pas pu souffler mes bougies

Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021

En revenant de Noirmoutier, nous nous sommes promenés sur la corniche vendéenne : Superbe

Mon mois émoi / Février 2021Mon mois émoi / Février 2021

Le soir en rentrant, j'ai tout de même soufflé mes bougies, enfin ma bougie, le gateau était trop petit pour en contenir autant :

Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021
Mon mois émoi / Février 2021

Avant je n'aimais pas fêter mon anniversaire, je me disais : j'ai encore pris une année, je vieillis et, depuis mon cancer en 2016 qui m'a beaucoup changée, je suis très heureuse désormais de fêter une année de belle vie en plus.

Bienvenue Mars, en mars et ça repart !

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Rédigé par Martine.

Publié dans #mon mois émoi, #aimé détesté

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Publié le 25 Février 2021

Photo pixabay

Photo pixabay

Je lâche d'un seul coup la boule.

Soudain, libre, elle se défoule

Elle roule, roule, se saoule

Je la cherche dans la foule

Au secours j'ai perdu la boule

au casino de la Bourboule.

 

La boule veut être plus cool .

Elle rêve d'un nid de poule.

Elle veut un sapin vert la boule

une guirlande qui l'enroule

pour qu'un chat joueur la déroule

Quand il ne sera plus en boule

Martine Martin / Pour les jeudis en poésie du défi 246 des croqueurs de mots animé par ABC  (Thème : nid de mots d'ABC)

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Rédigé par Martine.

Publié dans #poèmes

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Publié le 24 Février 2021

Sur une plage de Porto Rico

J'ai rencontré un drôle de coco

Avec des pois sur son bleu caraco

Il était complètement rococo

Comme un coq il criait cocorico

A sa vue j'aurais pu fuir illico

Mais coup de foudre ou de sirocco

Je l'ai pris, ramené à Monaco

Il sera bien chez moi dans ma déco

Vous devez vous demander quésaco

Mon nouvel ami s'appelle Vasco

C'est un sympathique petit croco

 

Martine Martin / Janvier 2020 pour Les prénoms du mercredi de Jill Bill (aujourd'hui Vasco)

VASCO LE CROCO

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Prénoms du Mercredi

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