Publié le 12 Février 2020

Photo Pixabay

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Dans un zoo près d'une marina

Une maman rhinocéros Rina

Veille fière sur son petit Rino

Qui lui semble fragile et maigriot

Instinct maternel d’une mère

Même si elle fait le constat amer

Qu’il ne risque rien en captivité

Avec un regard tout plein de tendresse

Qui arrive à occulter sa détresse

Elle rêve pour lui de la liberté

Martine / Janvier 2020 pour les prénoms du mercredi chez jill bill

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Prénoms du Mercredi, #Poèmes

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Publié le 11 Février 2020

Champs Elysées décembre 19

Champs Elysées décembre 19

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Scène de rue

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Publié le 10 Février 2020

La montagne ça se gagne

Notre amie ABC a décidé de quitter son nid et la goélette des croqueurs de mots pour aller randonner en Montagne avec le Capitaine Domi et tout l’équipage de la goélette dont je fais partie.  Elle nous promet une surprise un message crypté nous sera envoyé du haut du plateau.  

Je suis bretonne de Naissance et Vendéenne de cœur, la montagne ne m’a jamais gagnée. Je me sens enfermée, oppressée dans les vallées. J’adore les cimes mais il faut monter et surtout après en redescendre et le vertige me gagne alors.

Nous sommes en mai. Nous nous retrouvons sur le parking d’où part un des sentiers de randonnée du mont Canigou. ABC nous rassure nous ne monterons pas jusqu’au sommet, ascension réservée aux montagnards entraînés. L’objectif est de marcher ensemble, à notre rythme, jusqu’au pied du pic tout en admirant la beauté du paysage. Pourquoi avoir choisi le Mont Canigou cette montagne au nom de pâtée pour chien, je ne lui ai même pas demandé. Cela ne nous a pas porté chance il fait un temps de chien et je n’aime pas les chiens.

Certaines de mes amies qui pensaient monter jusqu’au pic avaient emmené avec elle un drapeau pour le planter au sommet : qui le breton,  qui le corse, qui la France insoumise. J’avais moi-même emmené celui de la Vendée au double cœur rouge sur fond blanc surmonté d’une croix qui ressemble un peu au logo (le Phi) du parti de Jean-Luc Melenchon. C’est amusant le drapeau des royalistes catholiques chouans ressemblant à celui d’un parti d’extrême gauche. Dommage que la république en marche n’ait pas vraiment de drapeau, je l’aurais emmené, il aurait été de circonstance pour accompagner les marcheurs.

J’avais aussi emmené dans mon sac à dos une bouteille de vin, pas un fief Vendéen peu connu mais qui mérite de l’être, mais un excellent vin de bourgogne, du Montrachet.

Nous débutons l’ascension avec à la tête de notre groupe ABC, notre capitaine Domi et Jeanne FADOSI.  Avec tous nos drapeaux, nous ne passons pas inaperçus, on ressemble à des manifestants déambulant joyeusement.  

Je suis sportive, j’ai l’habitude de marcher, de courir mais le matin de bonne heure à la fraîche et sur du terrain plat ou presque au bord de l’océan. Ici cela monte sec, il fait frais et humide mais j’ai chaud. Je me suis trop couverte. Heureusement je n’ai pas que du vin dans mon sac à dos mais aussi une grande bouteille d’eau que je consomme sans modération. Je ne regarde que mes pieds et surtout pas le sommet pour ne pas voir la dénivellation et le chemin qui reste à faire.  Mes amies des croqueurs, pour la plupart très heureuses de faire connaissance après plusieurs années de relations virtuelles, n’arrêtent pas de papoter sur la beauté du paysage, les élections municipales, le corona virus et tous les malheurs du monde.

Les randonnées en groupe ce n’est pas pour moi.  Je préfère partir seule, cela me permet de penser, méditer et c’est en marchant que toutes mes idées d’écriture viennent. J’essaye de faire un effort pour observer le cadre qui m’entoure, m’en imprégner, écouter le chant des oiseaux, les cris des insectes mais je n’y arrive pas tant il y a du bruit. Au risque de passer pour une enquiquineuse, je demande à mes compagnes de marche au minimum de baisser le ton, voire de se taire. Elles continuent de plus belle. Je peste intérieurement. Soudain j’aperçois un chamois au loin sur un rocher. Personne ne semble l’avoir vu, on ne peut pas parler et observer en même temps. Je ne garde pas cette belle découverte pour moi et je leur signale la présence de l’animal. Enfin les bavardages s’arrêtent et tout le monde admire, sort son appareil photo ou son téléphone portable pour conserver le souvenir de cette rencontre. François Cardabouche sort son carnet et se met  à dessiner.  Je ne connais pas la faune montagnarde et je me suis trompée. On me fait remarquer que ce n’est pas un chamois, mais un bouquetin. Il y en a toujours qui aiment ramener leur science. J’en ai assez, je commence à être fatiguée. Je propose de faire une halte mais ABC me dit que si l’on veut revenir avant la nuit on ne peut pas s’arrêter tout le temps. Je fais remarquer qu’on n’a pas encore fait de pause.

Nous continuons à monter. Soudain une petite pluie fine se met à tomber. Chacun sort son vêtement de pluie. Après avoir enfilé ma cape imperméable, je me mets à chanter en parodiant « je suis le plombier » de Pierre Perret :

Je n’veux pas marcher, ché ché ché

J’ai très mal aux pieds

J’vis un martyr dans le canigou, gou gou gou gou

Il fait un temps d’chien

Entendez-vous le tonnerre ?

J’veux rentrer chez ma mère

C’est encore loin la mer

Ma chansonnette a l’air de plaire et beaucoup de mes camarades d’infortune la reprennent en chœur !

Cela m’aide à monter. Il n’y a rien de plus dynamisant que de râler en chantant. Seulement, Je chante faux et la pluie devient plus intense.

Je sens que j’ai fâché nos trois capitaines qui me lancent des regards courroucés. Je change de chanson et me mets à chanter en parodiant Hugues Auffray

Tiens bon le cap et tiens bon le coup

Monte plus haut, Monte dans la boue

Sous la pluie qui nous mouille le cou

Nous irons tout en haut du Canigou

Domi en tant que Capitaine des croqueurs se sent obligée d’intervenir et me lance un « MM (c’est mon surnom) arrête, il pleut déjà suffisamment »

On se rapproche de notre but, le pied du pic que l’on aperçoit, mais il reste encore de la route à faire. Mon smartphone se met à sonner, je viens de recevoir un MMS, je le consulte et clique sur l’image envoyée. Un message crypté s’affiche sur mon écran.

Si vous n'avez pas envie de le traduire ou n'y arrivez pas voir le lien ci-dessous

Si vous n'avez pas envie de le traduire ou n'y arrivez pas voir le lien ci-dessous

Je mets plusieurs minutes à le déchiffrer. 

C’est un message d’encouragement mais son côté critique ne me plait pas.

J’en ai assez de cette randonnée. Je retire mon sac à dos, je l’ouvre, je sors la bouteille de vin et en verse dans la timbale que j’avais emmenée et sous le regard médusé de mes compagnes de randonnée je le bois sans le partager et m’exclame  « Plutôt que de monter le Mont Canigou, je descends le Montrachet et j’aurais descendu le Montbazillac si j’en avais amené ». Continuez à monter sans moi, je descends seule.

Je plante mon drapeau vendéen. Je fais demi-tour et commence la descente en chantant l’hymne de la Vendée d'Alban Lepsy

« La montagne nous offre le décor, à nous d’inventer l’histoire qui va avec. Nicolas Helmbacher».

Martine Martin / Février 2020 pour le défi 231 des croqueurs de mots animé par ABC

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Ecrits divers

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Publié le 6 Février 2020

Moi en 2011 au dessus de la Cluzaz lors d'une ballade raquettes en haut du Beauregard

Moi en 2011 au dessus de la Cluzaz lors d'une ballade raquettes en haut du Beauregard

J'ai grimpé haut jusqu'aux cimes

Mais à quoi donc cela rime

Même si ce n'est pas un crime

Était-ce donc de la frime ?

Oui j'ai grimpé jusqu'aux cimes

Je me suis coiffée en prime

du chapeau roses des cimes

avant qu'il choit dans l'abîme

et dans un effort ultime

je  vous ai fait quelques rimes

qui forment une maxime

C'est un conseil bien infime

Pour ne pas choir dans l'abîme

Goûtez à l'ivresse des cimes

 

Martine Martin / Réédition d'un poème de 2011 pour les jeudis en poésie du défi 231 des croqueurs de mots animé par ABC  

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Poèmes

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Publié le 5 Février 2020

Photo Robert Doisneau

Photo Robert Doisneau

Avec ses airs à ne pas avoir l’air

Avec ses airs de rêveur tête en l’air

Avec ses airs sincères et malicieux

Avec ses airs éveillés de curieux

Avec ses airs d’enfant intelligent

Avec ses airs savants et si craquants

Avec ses airs si futés et cocasses

Césaire est maintenant rentré en classe

 

Martine  Martin / Janvier 2020 pour les Prénoms du mercredi chez jill bill

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Prénoms du Mercredi, #Poèmes

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Publié le 4 Février 2020

Rédigé par Martine.

Publié dans #Scène de rue

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Publié le 29 Janvier 2020

Vanille tu es un méchant filou

Tu as rentré ta patte dans le trou

Mais tu ne m’auras pas mon gros matou

Quand tu vas sortir tes griffes du trou

Tu vas avoir une surprise mon chou

Tu seras la risée des gros minous

Ils vont tous t’appeler Vanille Fraise

Un conseil de souris mon gros Doudou

Dans mon trou ne ramène plus ta fraise

Sinon je peins ta patte chocolat

 

Une surprise pour Vanille

Martine Martin / Novembre 2019 pour Les prénoms du mercredi  de Jill Bill

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Prénoms du Mercredi, #Poèmes

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Publié le 28 Janvier 2020

à Paris devant le printemps

à Paris devant le printemps

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Rédigé par Martine.

Publié dans #Scène de rue

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Publié le 27 Janvier 2020

Nous avons fêté le nouvel an aux Sables d'Olonne avec la maman à Jeff (93 ans) et une voisine qui était seule ce jour là et qui nous a offert un très joli et original bouquet de fleurs fait avec des boudoirs autour.  Le plaisir de cuisiner et de décorer la table.

Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020

Nous avons gardé avec nous 10 jours la maman de Jeff et nous avons eu le plaisir de la promener (en voiture, elle marche peu). Nous l'avons emmenée une journée à Noirmoutier qu'elle ne connaissant pas et lui avons offert le restaurant "au petit Noirmout" que nous aimons beaucoup.  Elle vit seule et ne peut pas sortir de chez elle souvent. Nous étions heureux de lui faire plaisir même si nous avons vécu dans l'angoisse qu'elle chute. 

Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020

Nous l'avons emmenée aussi voir un superbe coucher de soleil.

Aimé détesté Janvier 2020Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020Aimé détesté Janvier 2020

Les TGV n'allant plus jusqu'aux Sables d'Olonne pendant les grèves, Nous sommes allés à Nantes raccompagner au TGV la mamie où le frère de Jeff, arrivé de Paris le matin l'attendait, pour lui tenir compagnie pendant le voyage en train et la ramener ensuite chez elle en voiture. Nous en avons profité pour marcher dans Nantes malgré la pluie

Aimé détesté Janvier 2020Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020Aimé détesté Janvier 2020

Je garderai de ce mois de janvier 2020 aussi le souvenir de belles promenades aux Sables d'Olonne avec le soleil et de jolies vagues

Aimé détesté Janvier 2020Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020Aimé détesté Janvier 2020

J'ai aussi beaucoup aimé de voir un lecteur cohabiter avec un surfeur

Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020

Le plaisir de voir dès mi-janvier notre mimosa fleuri. Il est en  avance cette année

Aimé détesté Janvier 2020
Aimé détesté Janvier 2020Aimé détesté Janvier 2020

J'ai terminé l'écriture de mon roman "Je dis ça mais je ne dis rien" C'est un thriller psychologique. En voici son résumé.

Troulaville est un joli village paisible et animé jusqu’au jour où un corbeau vient en troubler l’apparente sérénité en se permettant quelques facéties et en envoyant aux habitants les plus connus des lettres anonymes sur le thème des 7 péchés capitaux et autres inconduites qui animeront les réseaux sociaux, un blog local, radio trottoir et radio bistrot. Qui est ce mystérieux corbeau trublion ? Quelles sont ses motivations ? Les gendarmes ne sont pas réellement motivés pour le démasquer. Au lecteur de mener l’enquête. La réponse qui sera donnée par le corbeau lui-même à la fin du livre est surprenante.

Je l'ai envoyé à des éditeurs, on ne sait jamais, mais restons modeste, vu le nombre de manuscrits qu'ils reçoivent, ce serait vraiment une grande chance d'être sélectionnée.

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Rédigé par Martine.

Publié dans #aimé détesté

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Publié le 24 Janvier 2020

Emy, Lucette et la coiffeuse d'Evelyne LARCHER

Je ne lis pas en ce moment car je finalise l’écriture de mon premier roman. J’ai néanmoins fait une exception pour le roman « Emy, Lucette et la coiffeuse » d’une amie de blog Evelyne LARCHER  . Il y a des amitiés virtuelles qui comptent pour moi. J’aime beaucoup les textes qu’elle écrit sur son blog mansfield.fr qui disent simplement et avec beaucoup de sensibilité les choses de la vie.

Mon avis sur le livre :

Lucette une retraitée guadeloupéenne déprime depuis la mort récente et subite de son époux et des difficultés relationnelles avec sa fille. Elle observe ses voisins depuis son rez-de-chaussée d’un quartier parisien. Ancienne assistante Sociale habituée à écouter, analyser les comportements, elle connait apparemment bien tous ses voisins. Généreuse et entière, elle en apprécie certains, d’autres beaucoup moins et n’hésite pas à dire à ses derniers ce qu’elle pense de leurs comportements avec son vocabulaire imagé d’expressions créoles notamment à Adèle et Enzo que leurs activités professionnelles font délaisser leur petite Emy.

Victime d’une violente agression, Adèle tombe dans le coma. Lucette au grand cœur, touchée par le chagrin d’Emy qui l’aime beaucoup et à laquelle elle s’est attachée, prend soin d’elle  quand Marina sa baby-sitter une étudiante n’est pas disponible pour pallier aux  absences d’Enzo très pris par son travail et les visites de son épouse hospitalisée.  

Conjointement à l’enquête menée par Carrie l’inspecteur de police,  Lucette se démène pour trouver l’agresseur d’Adèle qui forcément vit dans ce microcosme  qu’est son quartier avec son immeuble et ses petits commerces avoisinants : l’épicerie de Rachid, le salon de coiffure, le cabinet dentaire, la pharmacie. L’action se passe dans une grande ville mais c’est comme dans un village au cœur de la ville. Tout le monde se connait, on est de la même famille : on se soutient mais on s’accuse aussi.  Le chat Guevara qui appartient à Paul un étrange vieux Monsieur si secret se sent bien partout et fait le lien entre les habitants habitués à sa présence. Et que cachent aussi Claudine et Huguette deux autres retraitées.

Au-delà de l’énigme policière, c’est un roman psychosociologique ou sont abordés : les relations entre des parents vieillissant, leurs enfants et petits-enfants, le racisme, les secrets de famille, l’adultère et les amours interdites.

Je ne vous dévoilerai pas plus sur ce roman d’Evelyne pour vous laisser le plaisir de la découverte au fil des pages.

Seule critique : les expressions créoles utilisées par Lucette qui ne sont traduites qu’en fin de roman ce qui ne pose pas problème quand on lit une version papier du livre. Ce n’est pas mon cas, je ne lis plus que sur liseuse et c’est beaucoup trop long à chaque expression d’aller voir la fin pour avoir la traduction. J’ai dû y aller une fois et noter leur numéro et leur traduction !

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Rédigé par Martine.

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