Publié le 10 Juillet 2017
Martine / Juin 2017 pour ImageCitation31
Mes poèmes, nouvelles, écrits divers
Publié le 10 Juillet 2017
Martine / Juin 2017 pour ImageCitation31
Publié le 5 Juillet 2017
« Quand on ne sait pas, on dit rien ». Il est certain que je ne sais rien ou plutôt que je ne suis sûre de rien mais je vous dirai tout ou presque ici
Je ne sais pas ce qu’est un rien mais je sais qu’il y a des petits riens qui sont tout pour moi
Je ne sais pas ce que la vie me réserve mais je sais que pour qu’elle soit belle je dois profiter intensément des petites joies de l’instant
Je ne sais pas chanter mais pourtant je chante faux sous ma douche froide chaque matin car je sais que cela me donne la pêche pour toute la journée
Je ne sais pas pourquoi je déteste qu’on me mente alors que je sais que toute vérité n’est pas bonne à dire
Je ne sais pas si je fais bien mais ce que je sais c’est que je m’efforce de toujours bien faire recherchant la perfection même si je sais qu’elle n’existe pas
Je sais qu’il est beaucoup mieux d’avoir du choix mais je ne sais pas choisir faute de savoir éliminer
Je ne sais pas si mes valeurs sont les bonnes même si je sais que ma valeur dépend d’elles
Je ne sais pas qui est apparu en premier l’œuf ou la poule mais je sais qu’on le saura quand les poules auront des dents
En tous cas ce que sais c’est que je ne sais rien comme disait Socrate
Martine / Juillet 2017 pour l' Atelier numéro 40 de Ghislaine (la phrase et les mots imposés sont en gras dans mon texte)
Publié le 4 Juillet 2017
Pour scène de rue chez Covix : le papillon qui aime le soda à Cergy
Publié le 3 Juillet 2017
Martine / Juin 2017 pour ImageCitation31
Publié le 29 Juin 2017
Marine habite avec Ses parents au bord de l’océan. Elle rêve d’être architecte. Elle ne construira ni châteaux, ni maisons, ni ponts entre deux rives. Non, elle dessinera des voiliers qui vogueront sur tous les océans et mers du Monde dans de longues courses solitaires, en famille ou entre amis. Son papa possède un petit et vieux gréement qu’il a sorti à l’aube pour initier son frère aux joies de la navigation à voile. Elle est sujette au mal de mer. Quand il y aura moins de vent, son père l’emmènera avec elle en voyage. Pour le moment, elle préfère rester là sur la plage à les regarder, à observer le voilier de son père s’éloigner sur les flots argentés et brumeux. Elle sort son carnet de croquis et son fusain et elle dessine avec le plus de précision possible le vieux gréement. Au moment du coup de crayon final, elle contemple son œuvre cherchant la moindre erreur…. Soudain le vent se lève, une bourrasque déchire les flots comme un éclair dans le ciel une nuit d’orage. L’océan devient un puzzle gigantesque et mouvant dont une pièce se détache soudain, celle où était le vieux gréement de son père. Ce morceau d’océan se soulève comme tiré par les câbles d’un hélicoptère invisible et atterrit à l’endroit où les vagues viennent mourir empêchant ainsi ce petit voilier de mourir en tombant derrière l’horizon. Son frère descend du bateau et aide son père à amarrer sur terre ce morceau d’océan. L’orage menace. Un bruit strident retentit venant interrompre la magie de l’instant. Sa joue est humide, elle se réveille sur son oreiller mouillé de pluie… de larmes. Ce n’était qu’un rêve, un magnifique rêve lui permettant de croire quelques instants à l’inaccessible étoile…
Martine / Réédition d'un texte de 2015 pour le défi 189 des croqueurs de mots.
Merci à Jeanne de m'avoir donné une idée de réédition dans une réponse à mon commentaire sur le blog des Croqueurs de mots. J'ai été en pause blog pendant 8 jours, excusez moi pour ce retard à publier ma participation au défi du lundi.
Publié le 28 Juin 2017
Extrait du journal de Madeleine / 6 juin 2012
Par ce bel après-midi de juin, assise au jardin, je lis cette phrase du livre de Stefan ZWEIG "24 heures de la vie d’une femme" que j’ai relu de nombreuses fois tant je l’aime…... Je relis une nouvelle fois cette phrase qui ne m’avait pas marquée à une lecture précédente. Je pose le livre et lève les yeux et je me souviens il y a longtemps, il y a plus de quarante ans de ce tsunami qui m’a envahi brusquement en croisant un regard, souvenir agréable mais douloureux aussi. Je sors de ma rêverie et je vois Jean, mon petit-fils, m’observer avec tendresse et tristesse à la fois.
Que peut-il penser de moi à ce moment précis, j’espère qu’il n’a pas percé mes pensées les plus profondes. Soudain il sort son appareil photo numérique et immortalise ce moment de complicité entre nous. Je n’aime pas être prise en photo, Jean ne l’ignore pas mais il sait aussi qu’il peut tout se permettre tant je l’aime et l’admire. Avec lui je ne suis jamais la vieille grincheuse que je suis depuis longtemps et cela ne s’arrange pas avec les années. Je râle après le chat quand il me réveille la nuit alors qu’il dort toute la journée. Je râle après les voisins quand ils font du bruit les soirées d’été. Je râle après les commerçants quand ils n’ouvrent pas à l’heure, je râle après Max mon époux quand il se plaint de ses douleurs. Je râle après ma fille qui m’infantilise et qui s’adresse à moi comme à une gamine « A ton âge maman, il ne faut pas ceci, il ne faut plus cela …» et pire je râle même après moi-même, après ce corps qui ne me permet plus toutes les folies de ma jeunesse et notamment celles de ce fameux jour ….
Extrait du journal de Madeleine / 20 septembre 2012
Pour mon anniversaire, 89 ans déjà, Jean m’a offert hier un cadeau, le plus beau que je n’ai jamais reçu.
Il est arrivé avec un très beau et grand paquet emballé de papier vert pomme avec un ruban en soie violet. Que cela pouvait-il être ?
J’ai retiré le papier avec précaution. Je ne pouvais déchirer un si beau papier et j’ai découvert un tableau, un portrait d’une vieille bourgeoise assise dans le jardin avec un regard à la fois pensif et malicieux, une vieille à la peau burinée par le soleil et les ans un livre ouvert posé sur ses genoux avec un grand chapeau de paille. C’est en reconnaissant mon chapeau que je me suis aperçue que c’était moi avec mes seins encore très fermes qui ne tombent pas comme mes joues. Il y avait même pacha le chat entrain de dormir comme d’habitude qui ressemblait plutôt à un chien.
J’ai serré Jean dans mes bras. Les larmes aux yeux je l’ai embrassé et je lui ai murmuré à l’oreille un secret... Je me suis tournée vers Max et je lui ai demandé de l’accrocher tout de suite dans l’entrée. Max très étonné par ma demande me répond moqueur : «ce portrait te ressemble tant, c’est comme un miroir tu sais, toi qui ne les supportes pas et qui les as tous retirés du mas».
Max qui ne perd jamais l’occasion de se taire me fait réfléchir néanmoins : « En effet pourquoi accrocher ce tableau ? Simplement pour faire plaisir à Jean mais pourquoi dans l’entrée ou je me verrai plusieurs fois dans la journée. Je crois que c’est aussi pour pouvoir le montrer à tous mes visiteurs de moins en moins nombreux tant je deviens grincheuse. Je suis si fière de Jean, de son intelligence, de sa sensibilité, de son talent, de sa douceur. Ce petit fils est un trésor et je veux que tout le monde le sache. C’est un artiste ce que j’aurais voulu être mais je suis beaucoup trop pragmatique et conventionnelle. Il n’est jamais tard pour réveiller l’artiste qui dort en moi. Peut-être que jean pourrait m’y aider.
C’est vrai que je suis ressemblante hélas. Ce chapeau de paille ridicule me donne un air de vieille propriétaire terrienne moi la citadine qui n’a jamais su retenir le nom des fleurs et reconnaître les arbres. Je suis une vieille « bobo » comme on dit maintenant.
En fait, Je m’aime bien vu à travers le regard de Jean et je prendrai plaisir à me regarder. Je vais faire remettre des miroirs dans le mas en commençant par celui de la salle de bain ce qui évitera à Max de se couper en se rasant et de me râler dessus.
BLOG DE JEAN
Mamie Mado / 20 Septembre 2012
Aujourd’hui j’ai envie de vous parler de ma grand-mère maternelle dont je ne vous ai jamais parlé. Mamie Mado est une vieille dame qui s'appelle Madeleine mais que tout le monde surnomme Mado . Elle vient d’entrer dans sa quatre-vingt-dixième année et ne les fait pas tant elle est vive, toujours à s’activer et à booster Papi Max qui, bien que plus jeune s'encroûte à force de savourer l’oisiveté avec délectation ce qui énerve Mamie.
Mamie Mado ne sait pas marcher lentement et quand je me promène dans la rue à ses côtés, je dois marcher plus vite que je ne le fais d’habitude. Elle a encore une grande vivacité d’esprit et dépense une énergie considérable à râler après tout le monde sauf après moi et pourtant je m’amuse parfois à la taquiner pour la faire réagir mais en vain.
Cet été elle était en train de lire au jardin 24 heures de la vie d’une femme de Stefan ZWEIG, son roman préféré dont elle ne se lasse pas. Je l’ai lu c’est l’histoire d’une passion entre une jeune femme veuve et un joueur invétéré. Une de ces passions fulgurantes déclenchées par les visions de deux élégantes mains s'agitant sur un tapis jeu. Une passion dévastatrice très courte qui marque une vie pour toujours. Je me suis toujours demandé ce que Mamie pouvait aimer dans ce livre. Je ne l’imaginais pas avoir une telle passion, elle est trop raisonnable, réfléchie. Elle ne se laisse pas prendre par l’émotion d’un instant, tout chez elle est bordé, contrôlé. C’est aussi pour cela que je l’aime aussi car elle sait cadrer ma fougue et me ramener parfois à la raison quand j’idéalise trop. Peut-être avait-elle besoin de vivre ce qu'elle n'avait pas vécu et qu'à son âge elle ne vivrait sans doute pas. Je reviens à cet après-midi d’été, elle était entrain de lire ce roman quand elle a soudain levé la tête après avoir souligné une phrase au crayon dans son livre. Son regard fixe avec ses yeux bleus comme l'azur du ciel provençal s’est perdu au loin devenant à la fois rêveur avec une joie comme contenue. Je l’ai trouvé très belle à cet instant, ce n’était plus la même. J’ai sorti mon APN impulsivement et je l’ai prise en photo bien que je sais parfaitement qu’elle a horreur de cela. Je n’ai pas pu m’en empêcher. Je me suis promis d’aller voir discrètement quelle était la phrase qui avait pu la sortir de sa lecture.
J’ai regardé en rentrant la photo sur mon écran et c’est là que j’ai eu l’idée d’en faire une peinture et de lui offrir pour son anniversaire. Une fois la peinture terminée et sèche. Je l’ai enveloppé d’un beau papier et noué le paquet avec un très long ruban en soie mauve acheté pour l’occasion.
Je lui ai offert hier. Elle l’a ouvert avec beaucoup de soin pour une fois sans se précipiter et quand elle a découvert son portrait, des larmes ont doucement coulé sur son visage je ne l’avais jamais vu pleurer et j’en ai été tout ému. Elle m’a serré dans ces bras et embrassé en murmurant tout bas « Tu ne sais pas à quel point tu me fais plaisir Jean, ce tableau me rappellera toujours un souvenir très ancien d’un grand bonheur fugace ».
Je lui ai répondu « Excuse-moi Mamie de te faire pleurer comme une Madeleine et en plus d'avoir transformé PACHA en chien mais avec son nom je ne pouvais pas en faire un chat ». J'ai réussi à la faire rire à travers ses larmes.
Je me suis soudain rappelé que je n’avais pas encore pris le temps de regarder quelle était la phrase qui avait donné à Mamie ce si beau regard.
Pendant que Papi Max accrochait le tableau, je suis allée discrètement dans la bibliothèque de la chambre de mamie et j’ai trouvé bien en évidence le livre culte. J'ai recherché la phrase soulignée, il n'y en avait qu'une seule.
Je l'ai lue à haute voix :
«Seuls des êtres absolument étrangers à la passion connaissent en des moments tout à fait exceptionnels, ces explosions soudaines d’une passion semblable à une avalanche ou à un ouragan : alors des années entières de force non utilisées se précipitent et roulent dans les profondeurs d’une poitrine humaine»
Stefan ZWEIG.
Martine /Réédition de ma nouvelle de Septembre 2013 pour les prénoms du Mercredi de Jill Bill (aujourd'hui Mado)
Publié le 27 Juin 2017
Pour scène de rue chez Covix : le bébé plot à Cergy
Publié le 26 Juin 2017
Quel joli mois de juin. C'est le mois des Fleurs et en Vendée le mois des roses trémières que j'aime tant et que je cultive avec amour dans mon jardin
J'ai beaucoup aimé randonner sur la corniche vendéenne entre Sion sur L'océan et Saint-Gilles Croix de vie par une très belle journée sans vent et déjeuner le midi dans un excellent restaurant de poissons et fruits de mer
C'était aussi une promenade du souvenir : Nous avons passé avec mes parents et ma soeur pendant quelques années des vacances à Sion et j'ai enfin, après l'avoir cherché à plusieurs reprises, la maison que nous louions (en photo ci-dessous). Ce fut un grand moment d'émotion.
Je fais toujours avec beaucoup de bonheur du sport (aquabike, aquafitness et bodypalm) et La piscine avait organisé pour les adhérentes une marche d'une heure en toute fin de journée sur la plage de Sauveterre à Olonne sur Mer. Quel plaisir pour moi de marcher dans l'eau et de partager un moment convivial avec les animateurs et autres adhérentes autour d'un apéritif sur la plage. En fin de moi c'était la fête au Centre aquatique et nous nous sommes bien amusés avec les défis par équipe et ensuite un moment de convivialité autour d'un buffet barbecue.
Le 10 juin c'était un triste anniversaire celui des un an de mon ablation du sein.
Un petit coup de déprime qui m'a fait penser que début juillet je revois l'oncologue pour l'examen annuel avec mammographie. J'angoisse d'avance. Je ne voudrais jamais revivre cela et le traitement lourd qui a suivi.
Chez moi les petits moments de déprime sont vite chassés par les joies du moment et il y en a eu beaucoup d'autres en cette fin juin : Pour commencer La victoire de la république en marche aux élections législatives. Je me réjouis de savoir que notre Président va pouvoir gouverner et appliquer son programme qui va permettre à la France de retrouver à terme la croissance et qui dit croissance dit baisse du chômage ce qui réjouit la consultante emploi que j'étais et qui a lutté toute sa vie professionnelle pour l'emploi. Cela va permettre aussi aux partis politiques qui ont été laminés de se remettre en cause (enfin je l'espère) et de renaître autrement. C'est aussi une grande victoire pour moi qui a toujours lutté pour une France où l'on prend les meilleurs idées celles qui vont nous faire avancer qu'elles soient à droite ou à gauche tout en pensant aux plus démunis. Voir mes idées enfin gagner m'a procuré une immense joie.
J'ai vraiment beaucoup aimé le Vendée Air Show, grand meeting aérien aux Sables d'Olonne avec de belles démonstrations aérienne notamment celles de la patrouille de France, des cascadeuses debout sur les ailes des avions en vol, la danse des hélicoptères avec des croisements rapprochés et l'atterrissage des parachutes sur une plage bondée
Le 21 juin jour du Solstice d'été nous avons pu admirer un superbe coucher de Soleil sur les Sables d'olonne
Le 23 juin, c'était notre anniversaire de mariage (44 ans), nous l'avons fêté avec nos amis vendéens.
Juin, loin de nous laisser sur notre faim nous a comblé de bonheur du début à sa fin. Espérons que Juillet sera au minimum joliet. Nous le débuterons à Cergy et espérons revenir le plus rapidement possible en Vendée.
Martine / Juin 2017 pour détesté / aimé de Renée
Publié le 21 Juin 2017
Pause bien Brêve
Avant relève
Notre Oleg rêve
Jolie trêve
Il est oiseau
Adieu le zoo
Martine / Juin 2017 pour les prénoms du Mercredi de Jill Bill (aujourd'hui Oleg)
En cherchant l'inspiration qui ne venait pas spontanément pour ce prénom je suis tombée sur baby Oleg le suricate (voir vidéo ci-dessous) et ai pensé à mon coup de coeur pour un suricate du zoo des Sables qui faisait la sentinelle au dessus du groupe en rêvant un peu et que j'avais photographié.
Publié le 20 Juin 2017
Photo prise Sur la plage des Sables d'Olonne samedi dernier lors du Vendée Air Show pour ma première participation au défi photo hebdomadaire "Scène de rue" . Cliquez sur la photo pour la voir en grand format.