Publié le 19 Septembre 2017
Pour scène de rue de Covix, voici une photo prise par mon ami Jean-Charles aux Sables d'Olonne
Mes poèmes, nouvelles, écrits divers
Publié le 19 Septembre 2017
Pour scène de rue de Covix, voici une photo prise par mon ami Jean-Charles aux Sables d'Olonne
Publié le 18 Septembre 2017
Pour Image citation 32, voici les photos de Gisèle pour lesquelles elle nous demandait de trouver une citation
Pas de citation d'auteur pour les deux dernières mais j'ai écrit ce qu'elles m'inspiraient
Et maintenant voici les citations proposées par Gisèle et qui étaient à illustrer par une photo
Publié le 16 Septembre 2017
Je m’assois souvent sur le banc face au vieux manège de chevaux de bois pour les regarder tourner. Aujourd’hui je sors mon cahier à spirales et je me mets à écrire spontanément ce que je ressens en regardant les chevaux tourner. Satisfait de mon poème, je range mon stylo et mon cahier dans mon sac.
Sur le manège, une jolie jeune-femme blonde me fait signe d’une main. Dans l’autre main elle tient un chapeau noir à large bord qui est bien trop grand pour sa tête si fine. Le manège s’arrête, elle descend prestement avec élégance et se dirige vers moi en souriant.
Tournez sans vous arrêter
Courageux chevaux de bois
Tournez sans vous détourner
Toujours et encore tout droit
Nous attrapons le tournis
Pourquoi donc encore tourner
Est-ce donc cela la vie
Quelle est notre destinée
Tournez et obéissez
Courageux chevaux de bois
Tournez sans vous questionnez
dans la musique et la joie
Tournons sans nous arrêter
tournons sans nous retourner
Pour nos enfants un autre tour
Nous avançons par amour
Martine / Septembre 2017 pour le NID DE MOTS d’ABC (mots imposés en gras)
Publié le 15 Septembre 2017
C’est la fin de l’été, le temps est exécrable. Je déprime dans mon studio parisien du boulevard du Temple tout près du métro fille du calvaire. Ce métro doit son nom au couvent voisin Notre Dame du Calvaire. J’envie la vie paisible et protégée des religieuses et si je croyais en Dieu, j’aimerais les rejoindre. Elles semblent si calmes et joyeuses. On pourrait les appeler filles de joie mais c’est moi qui en suis une même si je peux vous assurer que ce surnom donné aux prostituées est très mal approprié et que mon existence et celles de mes consœurs d’infortune sont un calvaire permanent. Nous sommes des filles de tristesse. Nous ne donnons pas la joie à nos clients, juste un peu de plaisir physique et même pas toujours car parfois leur attente est si grande qu’on ne peut la combler. Je veux changer de profession mais quel autre choisir ? Cette question m’obsède la nuit et m’empêche de dormir. Enfant de la DASS, j’ai quitté l’école très jeune et je n’ai pas de métier. J’ai juste le sens du service. J’ai envie d’être utile aux autres, les rendre plus heureux. Je n’ai que cela à écrire sur mon CV, aucune formation, une expérience professionnelle que je ne peux avouer. Je me sens condamnée à être esclave sexuelle toute ma vie. En ce moment j’attends la rame en direction de Balard sur le quai du métro, et si je me jetais dessous quand elle arrive. Ce serait un beau titre dans les journaux « une fille de joie se suicide à la station filles du calvaire ». J’y pense bien souvent mais n’ai jamais eu le courage de passer à l’acte. La rame arrive dans un bruit fracassant. Je ne saute pas, je recule même sur le quai. Je pénètre dans le wagon, m’assois tout près d’une vitre avec comme seule occupation de regarder les stations défiler : « République », « Strasbourg Saint-Denis ». Nous voici arrivés à la station suivante. Une publicité hôtelière affichée près du nom de la station attire mon attention. Il est écrit « Je suis libre ici » il y a aussi le mot « logis » tout près du nom de la station « Bonne Nouvelle ».
Une idée me vient : j’ai trouvé ce que je voulais faire et si je devenais agent immobilier. « Enfin une bonne nouvelle dans ma vie ».
Martine / Pour l'Atelier 47 de Ghislaine (les mots et la phrase en gras sont imposés)
Publié le 14 Septembre 2017
Tu atteins un ailleurs dont tu rêvais tant
Il reste quelque temps autre part exaltant
Ailleurs devient ici, l’idéal s’estompant
Ici devient chez toi, un quotidien navrant
Revenir est un songe, que tu fais souvent
Jamais se retourner, tu le sais pourtant
S’en aller autre part, plus l’envie maintenant
Un jour avec regret, tu reviens à avant
Fort de ce long chemin, avant est différent
Martine / pour les jeudis en poésie des croqueurs de mots sur le thème du retour. Rediffusion d'un poème écrit en Janvier 2015
Publié le 13 Septembre 2017
Ou est donc mon Ethel
Jolie Fille sans jarretelles
Tombée sur Compostelle
Au milieu des crételles ?
Elle a mis une attelle ?
Vit-t ’elle à Vittel
En cure ou curatelle ?
Si vous Savez où est Ethel
Dites-le à Madame Gel Belle
En Commentaire ou par courriel
Elle l’attend dans sa Maternelle
Avec tout un panel d’Ethel
En se mettant en tête martel ?
S’il-vous-plait ayez pitié d’elle ?
Martine / Septembre 2017 pour les prénoms du Mercredi de Jill Bill (aujourd'hui Ethel)
Publié le 12 Septembre 2017
Pour scène de rue de Covix, voici une photo prise à Cergy lors de la journée des associations d'une rencontre insolite et géante
Publié le 11 Septembre 2017
Domi a lancé le défi 190 des croqueurs de mots avec le thème "et si Jésus naissait de nos jours". Etant Athée c'est un sujet difficile pour moi mais néanmoins il m'arrive parfois de me moquer de la religion et des politiques (la politique n'est-elle pas une religion ). J'avais déjà écrit un texte sur le sujet en décembre dernier "Joseph a avoué". J'ai repris des parties de ce texte pour l'actualiser car en effet depuis nous avons eu des élections et nous avons changé de Président.
Joseph, le fiancé de la vierge Marie, a fait aujourd’hui une conférence de presse pour faire des révélations stupéfiantes.
Il affirme que l’enfant prénommé Jésus, que porte sa fiancée la Vierge Marie et qui devrait naître le 25 décembre prochain, est le fruit d’une GPA (gestation pour autrui).
Aux questions des journalistes qui lui ont demandé qui était le père biologique de cet enfant ? Il a répondu que c’était le Saint Esprit et que cette GPA avait été organisée à la demande de Dieu lui-même qui souhaitait un fils de son compagnon le Saint Esprit. Marie et lui-même élèveraient cet enfant que Dieu leur confiait pour faire son éducation jusqu’à ce qu’il monte au ciel le retrouver.
Aussitôt cette annonce faite, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans le pays :
Ces manifestations ayant été violentes, Joseph a annoncé aujourd’hui que Marie accoucherait de cet enfant dans un lieu tenu secret et dans la plus stricte intimité pour des raisons évidentes de sécurité en plein état d'urgence.
Joseph demande expressément :
Le père Noël lui a répondu que, de toute façon, il ne serait pas venu cette année ! D’une part ses rênes insoumis, voulant gagner plus tout en travaillant moins, sont en grève pour une durée illimitée. D’autre part, le numéro d’immatriculation de son chariot se terminant par un chiffre pair, pour des raisons de circulation alternée, il doit rester au garage les jours impairs et le 25 décembre en est un. Quand Joseph lui a rétorqué que les rennes étaient un moyen de traction écologique, il lui a répondu qu'effectivement les rennes n'émettaient pas des gaz à effet de cerf serre mais, étant très péteurs, des gaz à effet de renne.
Le président de la république, après la déclaration de Joseph, a tenu une conférence de presse. Il a déclaré il n’y avait qu’un seul Dieu : lui Jupiter. Il a ajouté, à la stupéfaction de tous les journalistes présents, que Joseph mentait : Jésus n’était pas le fils de Dieu fruit d’une GPA comme le disait Joseph car Jésus était son fils puisqu’il sortirait de sa cuisse le 25 décembre prochain et que c’était un évènement qui méritait d’être célébré.
Martine / Décembre 2016 pour le défi 190 des croqueurs de mots (reprise du défi 176 légèrement modifié)
N.B. je suis consciente que mon impertinence envers Dieu et toutes les religions peut choquer et je vous prie mes amis de m'en excuser.
Publié le 7 Septembre 2017
Partir un beau matin, sans jamais revenir
Abandonner hier en oubliant demain
Rêver et admirer pour de chaque instant jouir
Tuer l’ennemi temps en lui lâchant la main
Imprégner son âme du soleil du chemin
Revenir ensuite pour ne plus repartir
Martine / Réédition d'un poème de Janvier 2015 pour les jeudis en poésie des croqueurs de mots
Publié le 6 Septembre 2017
Ange né à Hagondange
Est Dircom (1) chez Orange.
Il aime les challenges.
Adepte du libre-échange,
Il se plait dans la fange
Tant pis si ça dérange
Sa femme Marie Ange.
Elle croit qu’il est un ange ;
Elle lui fait ses louanges
À l'Usine à Florange
De pièces de rechange.
Ange est mort à Evrange,
Tué par Marie-Ange,
Trahie par mauvais Ange
Ange est un bel Archange
Le Dircom (1) chez les anges.
Non ce n'est pas étrange
Qu'il soit messager Ange.
Entouré de Mésanges,
Chaque jour il louange
La cuvée Eden Ange
Des dernières vendanges
Auprès des petits anges.
Pour salaire en échange
Son ami Michel Ange
fait son portrait d’Archange
et Honoré (2) boulange
Martine / Septembre 2017 pour les prénoms du Mercredi de Jill Bill (aujourd'hui Ange )
(1) Dircom : Directeur de la Communication dans le langage familier
(2) Honoré : Saint Patron des boulanger