Publié le 24 Décembre 2019
Joyeux Noël à toutes et tous :
"Laissons nos yeux émerveillés d'enfant briller pour Noël et croire à la force de l'amour pour apaiser nos cœurs."
Marie Noëlle-Bon
Pour scène de rue chez Covix :
Mes poèmes, nouvelles, écrits divers
Publié le 24 Décembre 2019
Joyeux Noël à toutes et tous :
"Laissons nos yeux émerveillés d'enfant briller pour Noël et croire à la force de l'amour pour apaiser nos cœurs."
Marie Noëlle-Bon
Pour scène de rue chez Covix :
Publié le 18 Décembre 2019
Tout près du vaste océan
A l’aube sous ciel flamboyant
Elle est née dans l’Île de Ré
On l’a appelée Aubrée
C’est une charmante rousse
Pensive, sereine et douce
Elle se nourrit, dort et rêve
Chez elle près de la grève
Quand elle croisât Vêpré
Né au crépuscule en Ré
Il avait beau gabarit
Aussitôt elle s’en éprit
Vêpré fut aussi conquis
Et L’amour fut dans le pré
Un amour bien vache en Ré
Un midi en Blanche ré
Leur beau petit veau est né
Il fut nommé Midiré
Aube, Midi et Vêprée
Merveilles du jour en Ré
Martine Martin / Octobre 2019 pour Les prénoms du mercredi de Jill Bill
Publié le 17 Décembre 2019
"La joie que nous inspirons a cela de charmant que, loin de s'affaiblir comme tout reflet, elle nous devient plus rayonnante."
Victor Hugo
Publié le 13 Décembre 2019
La solitude çà existe bien
La solitude ça existe bien
La solitude çà existe bien
La solitude ça existe bien
Sur l’autre banc pas de statue
Personne pour y poser son cul
Je leur fait probablement peur
Pour moi aucune compagnie
Pour moi ni Facebook, ni Twitter
Pour communiquer entre amis
Et pour ne pas trop me lasser
Je regarde les gens passer
La solitude çà existe bien
La solitude ça existe bien
Des piétons passent devant moi
Quelques enfants braillent de joie
Quelques mémères sortent leurs chiens
Quelques-uns courent après leur train
Mais personne ne semble m’avoir vue
Je suis et serai toujours évincée
Ce n’est pas pour une statue
Une vie socialisée
La solitude çà existe bien
La solitude ça existe bien
Toi qui me tires le portrait
Sans me saluer et me parler
Ce qui prouverait ton intérêt
Sache que même ici scotchée
Je rêve qu’un jour je m’en irais
Sur Mars, la lune ou désert cool
Etre seul au milieu de rien
C’est mieux qu’être seul dans la foule
La solitude çà existe bien
La solitude ça existe bien
La solitude çà existe bien
La solitude ça existe bien
Martine / Novembre 2010 pour le nid de mots d'ABC (thème la solitude)
Parodie de la chanson de Charles Aznavour : La solitude ça n'existe pas voir lien ci-dessous
Publié le 12 Décembre 2019
Pour tirer ta pauvre charrette
Par tous les vents et les tempêtes
Pour marcher ton chemin tout droit
Sans trébucher à chaque pas
Pour ne jamais baisser le front
Et sous l'insulte et sous l'affront
Pour ne pas suivre les idées
Qu'on glisse sous ton oreiller
Pour pouvoir regarder en face
Cet homme qui vieillit dans ta glace
Prends Ton Courage à deux mains
Suffira-t-il je n'en sais rien
Pour faire tourner dans le bon sens
La grande roue de l'existence
Prends Ton Courage à deux mains
Suffira-t-il je n'en sais rien
Pour faire tourner jour après jour
La grande roue du temps qui court
Pour aimer ton unique femme
Parmi trois cent millions de femmes
Pour lui garder le coeur fidèle
Malgré le temps et les querelles
Ne pas céder aux opinions
Des loups qui mènent les moutons
Ni des moutons qui mènent les gens
Comme ça arrive trop souvent
Pour bien savoir pour qui tu roules
Sur ce billard rempli de boules
Prends Ton Courage à deux mains
Suffira-t-il je n'en sais rien
Pour faire tourner dans le bon sens
La grande roue de l'existence
Prends Ton Courage à deux mains
Suffira-t-il je n'en sais rien
Pour faire tourner jour après jour
La grande roue du temps qui court
Paroliers : Pierre Andre Bachelet / Jean-Pierre Lang
Paroles de Prends ton courage © Avrep Ste Arl
Prend Ton Courage - Pierre Bachelet
Prends ton courage Paroles : Jean-Pierre Lang Musique : Pierre Bachelet Pour tirer ta pauvre charrette Par tous les vents et les tempêtes Pour marcher ton chemin tout droit Sans trébucher à chaq...
Pour les jeudis en poésie du Défi 228 des croqueurs de mots animé par Colette
Publié le 11 Décembre 2019
Je m’appelle Pépin. Je suis né à Cassis dans les bouches du Rhône. Quand ma mère Clémentine annonça à mon père qu’elle était enceinte William ne se fendit pas la poire, comme elle l’aurait cru. il n’était pas prêt à être père et elle ne le revit jamais. Même si elle se réjouissait d’être mère, elle était mi-figue mi-raisin, elle devrait arrêter ses études et travailler pour pouvoir subvenir à nos besoins. J’étais son plus gros pépin et ne pouvant me prénommer Désiré, elle décida de m’appeler Pépin.
Quand à la maternité, elle me vit pour la première fois : gros comme une pastèque, rouge comme une tomate avec les yeux en amande elle fut conquise même si je ressemblais plus à un noyau qu’à un pépin.
Elle trouva un travail d’employée libre-service au rayon fruits et légumes d’un super marché où pour des queues de cerise, elle fut pressée comme un citron. Même si elle était très fatiguée le soir, elle s’occupait avec tendresse et amour de son petit bonhomme haut comme trois pommes comme elle disait auquel elle tenait comme à la prunelle de ses yeux.
A l’école J’appris qu’il y eut un le roi des Francs qui s’appelait Pépin le Bref parce qu’il était de petite taille comme moi. J’en avais gros sur la citrouille car on se moquait de moi à cause de mon prénom. Dès que je ramenais ma fraise certains de mes camarades entonnaient en chœur « bref comme disait pépin ». Je me sentais un peu courge
Au temps de mes premières amours, certaines filles aussi se moquaient de moi quand j’éjaculais précocement et me surnommaient « Pépin le Bref ». Bonne pomme j’étais pris pour une poire. Néanmoins je gardais la pêche.
A Menton, à la fête du citron, je fis la connaissance de Myrtille. Ce fut un coup de foudre mutuel. Nous nous marièrent et n’eurent pas beaucoup d’enfants. Juste une petite Cerise sur le gâteau de notre vie qui nous combla de bonheur.
Le soir au coucher nous lui chantions en choeur la chanson de Bourvil : Salade de fruits
Salade De Fruits - Bourvil - Les paroles de la chanson
Ta mère t'a donné comme prénomSalade de fruits, ah! quel joli nomAu nom de tes ancêtres hawaïensIl faut reconnaître que tu le portes bien Salade de fruits, jolie, jolie, jolieTu plais à mon ...
Publié le 10 Décembre 2019
Pour Scène de rue chez Covix : En jaune et noir
Publié le 9 Décembre 2019
« Le train quotidien va bientôt dérailler,
qui veut rester dedans n’a qu’a bien s’accrocher. »
Robert de Houx
Cinq heure trente, mon réveil de poils noirs lové à mes côtés miaule suffisamment pour me sortir de mes rêves mais néanmoins discrètement pour ne pas m’énerver. J'aimerais tant rester au lit ....
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Je m'éveille par ci
et je me lève par là
Je me lève, me dirige vers mon bureau, allume l’ordinateur. m'installe sur le canapé. Le réveil Bondit sur l’accoudoir. Je saisis le peigne à chat. J'aimerais tant me recoucher....
Et je le caresse par ci
Et le peigne par là
Je me dirige vers la cuisine, j’ouvre une boîte de pâté pour chat de luxe que je mets dans une assiette. Je complète par des croquettes. Je verse un peu de lait pour chat dans un bol et je pose le tout sur le carrelage de la cuisine. Je sais qu'il ne va presque pas manger. En vieillissant il devient délicat. Pourquoi donc lui en mettre autant alors que je vais le jeter ensuite ?
Et je le gave par ci
Et je le gave par là
Je m’installe à mon bureau. Je commence par lire les mails reçus sur mes messageries. J’efface la quantité de spams non filtrés, j’efface également les envois de fleurs, bisous, cœurs reçus de certains amis de Face de Bouc. Il serait préférable de leur dire de ne plus m’en envoyer (tous les débordements affectifs m’exaspèrent). J’efface aussi les avis de new’s letter de blogueurs que je n’ai plus envie de visiter. Ce serait plus simple de me désabonner mais je n’ose pas de peur de les peiner....
Et j’efface par ci
Et J’efface par là
Ce tri fait, il ne reste plus grand-chose. Je débute ma lecture des mails des amis, famille et lecteurs de mon blog citoyen« Cergyrama » qui me prennent pour la mairie de Cergy et m’envoient leur CV pour candidater à la Mairie, me posent des questions sur les heures d’ouverture et tarifs de la patinoire dans laquelle je n’ai jamais mis ni les pieds, ni les patins et m'en posent bien d'autres encore. J'hésite à ne pas répondre....
Et je les conseille par ci
Et je les aiguille par là
J’attaque ensuite la lecture des commentaires de Cergyrama. C’est vite fait : Beaucoup sont sans aucun intérêt des « copier coller » de bises, images, gifs… juste une façon de me dire qu’ils sont passés. Je vais donc devoir leur rendre la visite. Chez certains c’est un plaisir mais chez d’autres je vais par habitude en rêvant de ne plus y aller ...
Et je clique par ci
Et je clique par là
Je lis d’une lecture rapide mais complète, sauf quand je n’accroche pas et que c’est trop long. Je ne regarde pas les vidéos quand elles excèdent 3 minutes, mon temps est compté. J’essaye de trouver un commentaire mais bien souvent je manque d’inspiration surtout pour les articles où il n’y a que des photos sans texte (j'aime tant l'écrit) et pour les poèmes de qualité auxquels ce serait injure de rajouter des banalités ...
Et je commente par ci
Et je "blablate" par la
Et quand je ne peux pas commenter de façon intéressante, je fais des commentaires sans intérêt :
Et je salue par ci
Et je bise par la
Il est 7H30, déjà 2 heures que je suis levée, je me précipite dans la salle de bain prendre ma douche en écoutant ma radio préférée (RTL) qui nous informe de tous les malheurs du Monde. Et si j'éteignais...
Et je m’émeus par ci
Et je m’énerve par la
Jeff se lève et va me faire mon petit déjeuner. Je le rejoins dans la cuisine et j’avale un verre de jus d’orange, un peu de thé et grignote quelques céréales aux fruits. J'aimerais tant prendre le temps d'un vrai petit déjeuner.....
Et j’avale par ci
Et je grappille par là
Je suis maintenant prête à débuter la course au temps, et en premier lieu : courir pour attraper mon bus en haut de la rue. Pourquoi courir, si je le rate, il y en a un dix minutes après ?
Et je cours par ci
Et je cours par là
Je cours vers mon travail, pressée de « sauver les démunis»….. transformer de malheureux demandeurs d’emplois en salariés heureux…… Les sauver du chômage est tâche plus aisée qu'on ne pourrait le penser. En faire des salariés heureux est bien plus complexe….. Le bonheur dans l’entreprise existe-t-il encore ? Est-ce un service que je leur rends ?
Et je déprime par ci
Et je déprime par là
J’aspire à transformer la routine en route off…Sortir des habitudes, de la route toute tracée pour en suivre une autre ou plutôt ne pas en suivre du tout, faire uniquement ce qu'il me plaît ....
Et Continuer par ci
Et Continuer par là
Martine / Rediffusion d'un texte de 2011 (légèrement modifié) pour les jeudis en poésie du Défi 228 des croqueurs de mots animé par Colette
Je te remercie de m'excuser Colette pour avoir rediffusé un ancien article pour le défi du lundi ce qui ne m'arrive jamais mais je suis entrain d'écrire mon premier roman et c'est tellement ludique que j'ai du mal à m'en décrocher et à me concentrer sur autre chose.
Publié le 5 Décembre 2019
En ville, mon passé m’accule.
Ses tentacules gesticulent
Me pressent, me bousculent ;
De l’angoisse elles m’inoculent.
Il avance, je veux qu’il recule
Je cours je cours, j'ai peur.. au secours
Une spirale m’aspire au crépuscule
Qui joie et paix m’innocule..
Sans scrupule, un chemin je calcule
Cernée d’azur en particules
De tours d’acier, de véhicules
Je cours, je cours, j'ai peur… au secours
Quand mon passé s’accumule
Sur un futur illusoire je spécule
Martine / Rediffusion d'un poème de 2013 (légèrement modifié) pour les jeudis en poésie du Défi 228 des croqueurs de mots animé par Colette
Je n'ai plus cette peur là aujourd'hui.
Publié le 4 Décembre 2019
Ta tata Tabatha
Une vraie Conchita
Venant de Calcutta
A fait l’affreux constat
Beaucoup trop de fiesta
Le soir en taffetas
Avec chipolatas
Cocktails Margarita
Pour perdre tout son gras
Elle fait du tabata
Avec Fatoumata
Bien triste résultat
Moulue en sale état
Pas perdu un iota
Martine Martin / Octobre 2019 pour Les prénoms du mercredi de Jill Bill
N.B. : Le tabata est une méthode sportive qui consistent à faire des efforts physiques intenses pendant un temps très court alternée avec des pauses très courtes. J'en fait plusieurs fois par semaine à la piscine. Le tabata termine bien souvent les séances d'aquafitness et de bodypalm. Il parait que c'est beaucoup plus efficace pour perdre du gras qu'un effort physique plus long et je le crois vraiment même si dans mon poème je dis le contraire.
Pour en savoir plus voir lien ci-dessous
Tabata : Et si vous vous mettiez à la méthode tabata ?
On entend régulièrement parler de la méthode "Tabata". Derrière ce nom se cache une méthode sportive particulièrement efficace. Perte de poids, renforcement musculaire, endurance... Le concep...