Publié le 3 Avril 2018
Pour scène de rue chez covix
Mes poèmes, nouvelles, écrits divers
Publié le 3 Avril 2018
Pour scène de rue chez covix
Publié le 2 Avril 2018
C'est une réédition d'une de mes courtes nouvelles écrite en juillet 2014 dont j'ai modifié la fin que je vous propose aujourd'hui pour le défi 203 des croqueurs de mots animé par Laura.
Mes participations aux jeudis en poésie sont toutes deux des créations personnelles inédites écrites spécialement pour ce défi
Plus de futur à Hyères
Dans ma bibliothèque, j’ai trouvé en arrivant ce matin, sur mon bureau, un bouquet de roses pourpres accompagnées d'un bien curieux message dactylographié :
« Ne cherchez pas les livres de Sciences Fiction, je les ai tous volés et pour me faire pardonner je vous offre ce bouquet de roses pourpres. Trouverez-vous Hélène qui je suis parmi les visiteurs qui viendront ce jour en votre bibliothèque d'Hyères ? Si vous me reconnaissez, faites le moi savoir en me disant « Plus de futur à Hyeres» et je vous ferai un cadeau. A Bientôt Mignonne ! ».
Je me suis précipitée vers les rayonnages de la section fantastique et sciences fiction. Ce n’était pas une blague tous les ouvrages avaient effectivement disparu.
Il n’y avait pas eu d’effraction. Qui pouvait posséder une clef de la bibliothèque. J’en avais égaré une il y a une semaine, le voleur avait dû me la dérober dans mon tiroir de bureau à mon insu.
Offrir des roses rouges dans le langage des fleurs est l’aveu d’un amour passionné.
Qui parmi les habitués de la bibliothèque pouvait à la fois me vouer un amour secret et être passionné de Science-Fiction ? Je savais que la réponse à cette question me permettrait de démasquer le voleur amoureux.
Cet acte insensé n’avait peut-être pas de justification. Il pouvait être l’acte d’un dément. Cette dernière hypothèse m’angoissait, ma vie n’était-elle pas en danger ? cet individu ne voulait-il pas me tuer et, ainsi, aussi me voler mon futur ?
Il ne me restait plus qu’à attendre les habitués de la bibliothèque et à être vigilante.
Le premier visiteur fut un jeune gendarme qui venait suite à mon appel téléphonique. Il prit ma déposition et me confisqua le message du voleur. Il repartit bien vite en m’indiquant qu’un de ses collègues viendrait prendre des empreintes. J’eus la conviction que ce vol à la bibliothèque n’avait aucun attrait pour lui et que ce dossier serait vite classé.
Une journaliste du quotidien local, une jolie rousse aux yeux turquoises, lui succéda me posa quelques questions et me prit en photo. Je lui suggérais un titre pour son article « Plus de futur à Hières». Elle éclata de rire et me dit que cela ferait un excellent titre.
Monsieur le Maire, un agriculteur du village à la grande taille et forte corpulence fit ensuite son entrée, solennelle comme à chaque fois. Quel charisme Monsieur le Maire ? Il me fit la bise et se montra rassurant.
Il me regarda alors avec un curieux sourire mi amusé, mi ironique qui me déplut en me disant :
Je me rappelais soudain que Monsieur le Maire ne lisait que les livres de sciences fiction. Il avait un double des clefs de la Bibliothèque. Il voulait soudain relire un roman dont le titre évoque une rose, Curieux. Et si c’était lui notre voleur amoureux ? Serais-je la rose et le paradis serait-il une menace d'un futur ailleurs tout là haut.
Cette pensée subite me fit peur mais bien vite je l’écartais. C’était stupide, Monsieur Le Maire avait lu tous les livres de cette section de la bibliothèque, pourquoi les aurait-il volés ? J’hésitais un moment puis je prononçais la phrase de reconnaissance
Et fier de cette dernière sortie hautement philosophique, Il prit congé et sortit.
Plusieurs visiteurs vinrent emprunter des livres. Certains s'étonnèrent que le rayon Science-Fiction soit vide et m'interrogèrent. Je leur appris le vol en ajoutant en souriant "Plus de futur à Hyères". Beaucoup sourirent de ce jeu de mots mais aucun ne me fit de cadeau.
En fin de soirée, J'étais prête à fermer la bibliothèque quand un homme brun élégant d'une quarantaine d'années qui ne faisait pas partie des habitués des lieux et que je n'avais jamais vu auparavant s'approcha de mon bureau, me sourit :
Incroyable, Je ne luis avais même pas demandé quel était ce livre tant j'étais perturbée par la recherche du mystérieux voleur, par l'envie de revenir au plus vite chez moi tant la journée avait été éprouvante et, il faut bien l'avouer, par le charme de ce visiteur du soir.
Je me dirigeais vers le rayonnage poésie, saisit le livre et le remit à cet homme qui aimait Ronsard, poète pour qui personnellement j'ai une grande admiration.
Il le prit s'installa à une table et le feuilleta. Il s'arrêta sur une page et se mit à lire.... Il semblait songeur.
Je m'approchais de lui doucement
Brusquement il arracha la page qu'il était en train de lire, prit son stylo plume souligna le titre et quelques vers du poème se leva et partit en chuchotant "au revoir Hélène"
Je restais tétanisée la page du livre à la main, incapable pendant quelques secondes de réagir. Je repris mes esprits : Sur ma feuille un titre souligné "Sonnets pour hélène : Quand vous serez bien vieille" avec quelques vers encadrés
"Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie".
Une sonnerie stridente retentit soudain qui me fit sursauter, je venais de rêver. Dommage je ne saurais jamais si le voleur de futur reviendrait voler le passé d’Hyères car, même si j'en rêve parfois, dans la vraie vie je ne suis pas bibliothécaire.
En prenant mon petit déjeuner, je dépliai le journal que, comme chaque matin, j'avais été chercher rapidement dans ma boîte aux lettres et le titre de la une me sauta aux yeux "Plus de passé à Hyères :vol des livres historiques à la bibliothèque municipale".
Martine / Juillet 2014
Publié le 31 Mars 2018
Fin février nous sommes rentrés à Cergy.
Il faisait très froid les étangs étaient gelés car l'hiver il fait beaucoup plus chaud en Vendée littorale et nous sommes arrivés en plus le jour où la température a chuté partout en France. Cela a été très difficile, nous étions gelés ce qui ne nous a pas empêchés de randonner équipés comme si nous partions pour une expédition polaire !! Quel beau spectacle et un vrai coup de coeur de voir les arbustes du bord des étangs recouverts de perles de glace.
Nous avons passé une semaine avec deux de nos petites filles. Il faisait très froid, l'une était enrhumée. Faute de pouvoir beaucoup sortir, nous avons aimer jouer avec elles.
Il a neigé une nuit et le lendemain matin tout était blanc. Cela faisait 6 ans que je n'avais pas vu la neige. Il neige très rarement en Vendée où nous passons une grande partie de l'année. Quel plaisir de traverser le parc de la préfecture de Cergy dont les bassins étaient poudrés de blanc.
Ce fut une semaine de préparatifs d'une grande fête familiale : l'anniversaire de notre nièce Marie-Jo d'origine Haïtienne qui est arrivée dans notre famille à l'âge de 4 ans. Même si cela m'a quelque peu fatiguée et stressée car je voulais la fête belle sans ratés, J'ai pris beaucoup de plaisir à créer les menus et décorer la table de fête.
La veille de la fête, J'ai aimer préparer un bavarois citron framboise (recette ici). Je pâtisse souvent mais je n'avais jamais fait un si grand gâteau pour 18 personnes. C'est beaucoup plus difficile et je m'en suis vite rendue compte. Mais il était réussi et Franchement, sans me vanter, c'était une tuerie. Il a été beaucoup apprécié. J'avais décoré le dessus du glaçage miroir avec des meringues à la fraise en écrivant le mot HAITI. Marie-Jo nous a fait un petit discours très émouvant et nous a chaleureusement remerciés d'avoir dans notre maison accueilli la fête familiale. Elle habite avec sa maman (ma belle soeur) à Bourg en Bresse et si elle l'avait fait chez elle toute la famille n'aurait pu être réunie.
Mi mars nous avons quitté Cergy pour une petite semaine à Nice chez une amie qui venait d'emménager. Nous ne voulions plus retourner sur la côte d'Azur où notre fils bien aimé qui ne veut plus nous voir habite car c'est encore plus difficile pour nous de le savoir si près et de ne pouvoir aller le voir ainsi que nos trois petits fils. Ce fut effectivement assez douloureux pour moi et je pense pour Jeff aussi. Nous aimons beaucoup la côte d'Azur mais pas trop Nice ville que nous trouvons trop bruyante, polluée mais nous l'avons fait pour que Jeff qui a des doigts d'or puisse aider cette amie à faire quelques bricolages dans son nouvel appartement où elle vient de s'installer. Quand nous partons en vacances nous préférons louer un appartement que de loger chez des amis ou de la famille mais notre amie n'a pas voulu qu'on loge ailleurs que chez elle et nous aurions dû refuser son hospitalité. Nous avons des habitudes et une vision de la vie complètement différentes et ce fut difficile pour nous comme pour elle. Néanmoins nous avons fait de belles randonnées au moins 15 km par jour et pu admirer de biens jolis paysages même dans Nice dans la vieille ville et sur la colline de Cimiez. Quelques photos ci-dessous de nos coups de cœur nombreux
J'ai beaucoup aimé aussi voir en direct l'arrivée du Paris Nice. J'aime les courses cyclistes et c'était la première fois que j'assistais à l'arrivée d'une grande course et à la remise d'une médaille aux vainqueurs. Nous avons eu la chance d'être placé face au podium pour faire les photos ci-dessous
Un vrai coup de cœur aussi et surtout pour Villefranche sur mer.
Nous sommes rentrés fatigués d'avoir beaucoup marché mais heureux de ce dépaysement dans le grand sud. A peine rentrés à Cergy, nous sommes repartis en Vendée qui nous manquait déjà et que notre escapade Niçoise ne nous a pas fait oublier. J'ai repris avec plaisir le sport intensif en piscine, j'étais en manque après trois semaines sans. Nous avons fait de belles randonnées sur la côte vendéenne avec un temps printanier. Notre meilleur souvenir, Jard sur Mer que nous aimons beaucoup et qui est à mon avis le plus bel endroit de la côte vendéenne
Publié le 29 Mars 2018
Viv(r)e le livre !
Dans une histoire incroyable à vivre
Le livre impudique au lecteur livre
Des joies, des peines et des rêves ivres.
L’espace d’une intrigue créative
Pour changer sa vie si dure à suivre
De mots, de phrases devenir ivres
S’identifier, des rêves poursuivre
Pour un meilleur savoir être et vivre
Des exemples de vie parfois suivre
De nos maux le livre nous délivre
D’informations il nous rend ivre
Vivre le livre, vive le livre
Martine / Mars 2018 pour les jeudis en poésie du défi 203 des croqueurs de mots animé par Laura
Publié le 28 Mars 2018
Quand mes rêveries s'usent
Quand mon âme est confuse
Que je deviens obtuse
Qu’écrire je refuse
Ô Calliope ma muse
Des idées tu m’infuses
Oh les mots soudain fusent
De tes folies j’abuse
Charmée, je joue, je ruse
Tu m’amuses ma muse
Martine / Février 2018 Les prénoms du mercredi de jill bill
Publié le 26 Mars 2018
On connait bien le peintre Gustave Caillebotte moins son frère Martial Caillebotte
Auguste Renoir était ami avec Martial. En 1895 il a peint ses enfants Jean et Geneviève. J'aime beaucoup Renoir et ce tableau
Sur le tableau, Vous voyez deux petites filles. Martial Caillebotte n'a eu que deux filles. L'aînée s'appelle Jean. Même si le prénom est plutôt donné à des garçons, il arrive qu'il soit donné à des filles !! Ce tableau m'a inspiré le poème ci-dessous pour le défi écriture no 58 Ghislaine
Dans un grand salon d’hôtel
De la rue de Bagatelle
Posent pour le Grand Renoir.
Deux jolies sœurs aux yeux noirs
Parigotes un peu fiérotes
Qui n’ont pas ôté leur bottes.
Geneviève la petiote
dernière née Caillebotte
Rêve discrète et secrète.
Jean sa bien jolie sœurette
Lui lit une histoire joliette
De cousins et de cousines
Dans un très vieux magazine
Fable oh combien décevante
Alors elle papote, invente
Transforme un conte trop mièvre
Qui lasserait Geneviève
en aventures comiques.
Avec un brin de jugeote
et de drôles de mimiques
Elle lui mijote et chuchote
Une bien drôle anecdote
Craignant leurs fous rires et gestes
L’illustre peintre proteste
Tout en souriant gentiment
Aux deux adorables enfants
De Martial Caillebotte
qui est son meilleur pote
Martine / Mars 2018 pour le défi écriture no 58 Ghislaine
Les 8 mots en gras sont ceux qui sont imposés. les 8 terminaisons en "ote" imposées sont soulignées (9 au lieu de 8 dont 2 au pluriel)
Publié le 22 Mars 2018
Les uns se demandent étonnés
Pourquoi ils ne sont pas premiers
et derrière les autres placés
Les autres se demandent étonnés
Pourquoi il est dit que l'enfer c'est eux
Puisque eux ce ne sont pas les autres
Une question : Qui sommes nous
Nous ne sommes pas les uns
Nous ne sommes pas les autres
Nous sommes tout simplement nous
C'est pas si simple d'être soi
Quand on ne sait vraiment pas
Qui sont les uns
Qui sont les autres
et qui sommes nous
L'important s'aimer soi
S'aimer les uns les autres
Martine / mars 2018 pour les jeudis en poésie sur le thème la relation avec les autres du Défi 202 des croqueurs de mots animé par Luciole 83
Publié le 21 Mars 2018
Chère Maîtresse Jill Bill
Il faut que je témoigne
Mon petit fripon Safoine
Rougit comme une pivoine
Est parfois bête comme âne
Aime faire d’affreuses vannes
A une très forte poigne
Veut plus tard se faire moine
Mais tout ça se soigne, se soigne
Et je l’aime mon Safoine
Martine / Février 2018 pour Les prénoms du mercredi de jill bill
Publié le 19 Mars 2018
En moi s’est levée une tempête
Un vent triste tangue dans ma tête
Un grand vertige étourdissant
D’un sublime embrasement naissant
Lascive Je danse un lent tango
Me laissant diriger par Diego
Front contre front ô d'amour épris
Osmose des corps et de l’esprit
Le tango est une pensée triste qui se danse (1)
Martine / mars 2018 pour le Défi 202 des croqueurs de mots animé par Luciole 83
(1) citation de Enrique Santos Discepolo
Publié le 17 Mars 2018
Sous le soleil brûlant de cette chaude journée d’été, Ange, bâton de randonnée en main, monte les marches de l’escalier du château de Nice.
Son esprit flâne et divague. Il rêve qu’il est homme volant et qu’il plane la nuit au-dessus de la Baie des Anges une lanterne d’Aladin en main pour éclairer la méditerranée tel le Boeing rutilant qui vient de décoller de l’aéroport et passe en rase motte au-dessus de sa tête dans un vacarme horripilant à rendre sourd lui Ange et les autres anges de la baie.
Il fait de plus en plus chaud. Il continue à monter. La sueur coulant de son front lui pique les yeux. Enfin la dernière marche. Il atteint le belvédère, s’approche de la rembarde en tremblant de peur pris par le vertige de l’époustouflant paysage s’étalant sous ses yeux une centaine de mètres plus bas : La vieille ville et sa baie turquoise scintillant au soleil sous un ciel d’azur cerné par les sommets des préalpes. C’est beau et émouvant. Il laisse échapper quelques larmes.
Ange voit ainsi sa vision changer de cette ville clinquante, superficielle qu’il n’aime pas parce que trop bruyante, polluée avec sa plage de galets surmontée par un grand boulevard à 4 voies grouillant d’automobiles. Il faut parfois prendre de la hauteur pour avoir une autre vision des choses et de ceux qui nous entourent.
Martine / Mars 2018 pour le Défi 57 de Ghislaine (Les mots imposés sont en gras et les mots se terminant par "lant" soulignés